Blue Screen of Lifehttps://www.bsolife.fr/Magi, ou quand les machines vivent en démocratiehttps://www.bsolife.fr/blog/post/magi-ou-quand-les-machines-vivent-en-democratie/La première démocratie connue est apparue à Athènes au cinquième siècle avant J.-C. Depuis, de nombreux États ont choisi ce régime politique. Mais la démocratie a toujours été appliquée à des communautés humaines. Serait-elle applicable à d'autres communautés ? C’est cette question qui est posée dans l'anime Evangelion.<br><br>Disclaimer : je ne suis pas un spécialiste de Evangelion, loin de là ! De plus, je ferais certaines suppositions par la suite car ce sujet n'est pas développé extensivement dans l'anime. Si jamais vous trouvez une erreur ou si vous avez une suggestion, n'hésitez pas à poster un petit commentaire !<br><br><div align="center"><a href="http://bsolife.fr/img/blog/upload/magi-ou-quand-les-machines-vivent-en-democratie/Evangelion.jpg" target="_blank"><img src="http://bsolife.fr/img/blog/upload/magi-ou-quand-les-machines-vivent-en-democratie/Evangelion.jpg" alt="Evangelion"></a><br></div><br><hr id="excerpt-separator">Le 13 septembre 2000, la Terre a connu un désastre sans précédent : une explosion en Antarctique, qui a dévasté une grande partie de la planète (et dévié son axe !). Une quinzaine d'années plus tard, de mystérieuses créatures appelées Anges attaquent Tokyo-3, la nouvelle capitale-forteresse japonaise. Une organisation secrète, la NERV, a construit des géants humanoïdes pour les combattre. Pour coordonner tout le monde, Tokyo-3 est dirigé par un superordinateur qui répond au doux nom de Magi.<br><br><div align="center"><a href="http://bsolife.fr/img/blog/upload/magi-ou-quand-les-machines-vivent-en-democratie/magi.jpg" target="_blank"><img src="http://bsolife.fr/img/blog/upload/magi-ou-quand-les-machines-vivent-en-democratie/magi.jpg" alt="Magi"></a><br><font size="2">Le superordinateur Magi</font><br></div><br>Magi est un superordinateur assez particulier : il est composé de trois unités nommées <i>Melchior</i>, <i>Balthasar</i> et <i>Casper</i>. Chaque unité est totalement indépendante et représente un aspect différent de sa créatrice, la Dr. Naoko Akagi, qui était à la fois une scientifique, une mère et une femme. Vous me direz, qui prend les décisions au final ? Eh bien, tout le monde : Magi est une démocratie d'ordinateurs. Chacune des trois unités vote, et la majorité l'emporte.<br><h3>Magi vs. les superordinateurs actuels</h3>Les superordinateurs actuels sont un réseau d'unités de calcul appelés <i>nœuds</i> (des ordinateurs, avec des processeurs et de la mémoire vive). Ces supercalculateurs sont construits pour résoudre des problèmes mathématiques. Le but de tout utilisateur d'un superordinateur est de découper le problème en plusieurs morceaux, afin de pouvoir fournir chaque morceau à un nœud, et de faire travailler tout le monde simultanément, <i>en parallèle</i>. Ce découpage est généralement assez délicat, de plus chaque unité a généralement plusieurs processeurs (pour être exact, plusieurs cœurs) ce qui complique encore plus la chose. Découper le problème, c'est aussi perdre du temps à distribuer les sous-problèmes et à reconstituer la solution finale, et il est parfois plus rapide de réduire le nombre de morceaux, quitte à ne pas exploiter toute la puissance de calcul.<br><br><div align="center"><a href="http://bsolife.fr/img/blog/upload/magi-ou-quand-les-machines-vivent-en-democratie/800px-Pleiades_supercomputer.jpg" target="_blank"><img src="http://bsolife.fr/img/blog/upload/magi-ou-quand-les-machines-vivent-en-democratie/800px-Pleiades_supercomputer.jpg" alt="Pleiades"></a><br><font size="2">Pleiades, un superordinateur de la NASA</font><br></div><br>Magi ne fonctionne pas du tout de la même manière. Les trois sous-unités qui le composent ne travaillent pas chacune sur une partie du problème, mais elles résolvent le problème chacune d'un point de vue différent. Chaque unité de Magi utilise le <i>Personality Transplant OS</i> (mot à mot, le système d'exploitation de transplantation de personnalité), ce qui veut dire que chaque unité possède une personnalité propre qui se bat pour dominer les autres, mais qui ne peut atteindre ce but grâce à la démocratie. La créatrice de Magi a intentionnellement laissé les dilemmes de la nature humaine intacts.<br><br>D'ailleurs, le problème à résoudre n'a pas la même nature. Les supercalculateurs actuels servent à résoudre des problèmes mathématiques. Par exemple, la NASA veut calculer des prévisions de trajectoires très précises pour ses fusées. Des physiciens <i>modélisent</i> alors le problème, c'est-à-dire analysent ce qu'il se passe vraiment sur le terrain (enfin plutôt dans l’espace) et représentent le mouvement des objets de l'espace par des formules mathématiques. C'est alors <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Pleiades_%28superordinateur%29">qu'un superordinateur</a> est utilisé pour faire vivre le modèle et simuler des trajectoires. Magi n'est pas fait que pour ça. Magi a été construit pour diriger une capitale. Il doit donc être capable de résoudre des problèmes bien plus complexes, et surtout des problèmes où il n'existe pas une solution optimale, absolue. Magi doit faire des choix et prendre de réelles décisions.<br><br>En ce sens, Magi a bien plus de pouvoir que les ordinateurs de nos jours. Nos machines sont encore utilisées comme des outils, on les conçoit et on les utilise en prenant bien soin de vérifier leur comportement. Il existe plusieurs moyens de vérifier qu'un programme fait bien son travail :<br><ul><li>En le testant automatiquement sur le plus grand nombre d'exemples possible. Pour cela, on fait une liste de données à entrer dans le programme, et une liste de ce qu'on attend comme résultat en sortie du programme. Par exemple, pour un logiciel qui calcule des trajectoires de satellites, on peut vérifier que les trajectoires des satellites déjà lancés correspondent bien à ce que prévoit le programme. On appelle cela des <i>tests unitaires</i>.</li><li>En prouvant mathématiquement que le programme va bien faire son travail. Pour des logiciels simples, c'est assez facile, pour des programmes plus complets, cela devient nettement plus compliqué. <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thode_B">Des outils</a> existent et ont déjà été mis en œuvre, notamment pour le métro automatique à Paris.<br></li></ul>Néanmoins, ces méthodes ne sont pas applicables à Magi. Les tests unitaires paraissent assez ridicules face au nombre de situations possibles, et les preuves mathématiques sont trop impraticables.<br><br>Enfin, la nature même de l'ordinateur diffère : Magi est un ordinateur organique, c'est-à-dire qu'il n'est pas seulement constitué de circuits électroniques, son cœur est <i>vivant</i>.<br><br><div align="center"><a href="/img/blog/upload/magi-ou-quand-les-machines-vivent-en-democratie/mpv-shot0001.jpg" target="_blank"><img src="/img/blog/upload/magi-ou-quand-les-machines-vivent-en-democratie/mpv-shot0001.jpg" alt="Casper"></a><br><font size="2">L'intérieur de Casper, une des trois unités de Magi</font><br></div><h3>C'est bien de rêver, mais...</h3>... Est-ce que ça marche ? Est-ce que c'est même possible de réaliser une telle machine ?<br><br>Pour répondre à cette question, j'ai essayé de coder un brouillon de réplique de Magi. Bien sûr, je n'ai pas construit d'ordinateur organique, pas plus que je n'ai créé de système d'exploitation capable de faire tourner une personnalité (« rendez l’argent des abonnés ! »). L'idée ici est juste de tester si un système de démocratie tel que celui de Magi est viable. C'est donc sur cet aspect que je me suis focalisé.<br><br>Une première question lors de la conception de cette réplique a été l'architecture de Magi, et principalement : qui prend les décisions ? Une possibilité aurait été de créer un ordinateur central qui interroge les unités de Magi et qui, en fonction des décisions de chacune, prend celle qui est majoritaire. Néanmoins cette approche a une grosse faille : le fait que la prise de décision soit centralisée. Tout d'abord, d'un point de vue sécurité informatique, il est clair qu'une entité centrale peut être piratée, quelqu'un de mal intentionné aurait donc juste à s'infiltrer dans celle-ci et prendre le contrôle sans interroger les trois unités. Mais ce n'est pas tout : Magi est un système démocratique, et comme dans tout système démocratique, il est essentiel que personne n'ait les pleins pouvoirs. Il est donc primordial de penser un système totalement décentralisé, avec tout le monde au même niveau.<br><br><div align="center"><img src="/img/blog/upload/magi-ou-quand-les-machines-vivent-en-democratie/232px-Server-based-network_svg.png" alt="Serveur centralisé" style="background-color: white;"><img src="http://bsolife.fr/img/blog/upload/magi-ou-quand-les-machines-vivent-en-democratie/232px-P2P-network_svg.png" alt="Réseau décentralisé" style="background-color: white;"><br><font size="2">À gauche, un système centralisé.<br>À droite, un système décentralisé.<br></font></div><br>Imaginons une ville Tokyo-3 basée sur un système décentralisé. Concrètement, le réseau ressemble à un gros méli-mélo où tout le monde est connecté à plusieurs autres personnes. Le réseau est constitué des trois unités Magi ainsi qu’un tas d’autres ordinateurs qui sont chargés d’agir (ouvrir des portes, fermer des vannes, etc...) ou de sentir (caméras, capteurs, radars, etc...).<br><br>Lorsqu'une décision doit être prise, comment ça se passe dans ce système décentralisé ? Chaque unité de Magi vote, mais comment peut-on savoir quelle décision prendre au final ? Prenons un exemple : une unité propose l'autodestruction de Tokyo-3. D'un côté il y a les deux autres unités qui votent contre, de l'autre il y a l’ordinateur commandant d'autodestruction qui attend les ordres.<br><br><div align="center"><img src="/img/blog/upload/magi-ou-quand-les-machines-vivent-en-democratie/magi-net_svg.png" alt=""><br></div><br>Comme souvent pour de tels problèmes, la solution est la cryptographie ! Chaque unité peut détenir une clé, signer son vote (c’est-à-dire prouver que le vote a bien été émis par l’unité en question et pas une autre) et diffuser son vote signé à travers le réseau. Dans notre exemple, le module d'autodestruction reçoit trois votes : un pour, deux contre. Il doit d'abord vérifier la signature de chaque vote pour éviter que n'importe qui puisse voter. Puis, il n'amorce pas l'autodestruction, compte tenu des votes.<br><br><div align="center"><img src="/img/blog/upload/magi-ou-quand-les-machines-vivent-en-democratie/magi-vote_svg.png" alt=""><br></div><br>La prise de décision est donc faite par des modules spécialisés et indépendants : un module pour l'autodestruction, un pour l'ouverture des <a href="http://sandwichpuissant.net/pagesecrete/porteblindee/index.html">portes blindées</a>, un pour la régulation d'électricité, etc... Chaque module est commandé par la réception des trois votes et ne peut agir que dans un champ très réduit (le module de régulation de l'électricité ne peut pas <a href="https://youtu.be/ub5xEN74gxw?t=12s">ouvrir des portes</a>). Si quelqu'un veut forcer un module à prendre une décision, il doit falsifier au moins deux votes, ce qui est impossible car il ne possède pas les clés des unités de Magi.<br><br>Un autre avantage est la redondance des connexions : si quelqu'un coupe quelques connexions, le système peut continuer à fonctionner, tant que le réseau n'est pas coupé en deux. Si une des unités de Magi est piratée et coupe toutes ses connexions, les décisions peuvent continuer à être prises par les deux autres unités, et les modules peuvent continuer à appliquer ces décisions.<br><br><div align="center"><img src="/img/blog/upload/magi-ou-quand-les-machines-vivent-en-democratie/magi-broken_svg.png" alt=""><br><font size="2"><br>Un méchant coupe certaines connexions, mais tout continue à fonctionner correctement.</font><br></div><br>C'est bon, on a l'organisation de notre réplique ! Reste deux problèmes à traiter : comment construire trois unités Magi qui ont chacune une sorte de personnalité, et quelles décisions peut-on leur faire prendre pour tester ?<br><br>Concernant le premier problème, comme déjà dit, peu de personnes en ce monde seraient capables de coder le fameux Personality Transplant OS qui se comporte comme une partie de la personnalité de quelqu'un (ou ça se saurait !). On va donc tenter de s'approcher d'un tel résultat en utilisant des réseaux neuronaux. Non, on ne va pas scalper le premier venu pour lui piquer sa précieuse matière grise ! Les <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9seau_de_neurones_artificiels">réseaux neuronaux</a> sont en informatique des programmes qui sont vaguement inspirés de notre cerveau. Il y a tout d'abord une phase d'apprentissage (comme votre petite sœur de 3 ans) où on fournit à l'algorithme la question et sa réponse, et ensuite on peut l'utiliser en lui posant des questions. Il essaie de répondre en se basant sur ce qu'il a appris. Ce type de programme est très utilisé pour la reconnaissance de caractères par exemple. On va donc entraîner trois réseaux neuronaux avec trois points de vue différents.<br><br>Le dernier problème - celui de la question à poser à notre réplique de Magi - gratte un peu. On pourrait par exemple demander à plusieurs personnes si un texte sur un fond de couleur donné est plus lisible en blanc ou en noir (<a href="http://harthur.github.io/brain/">démo</a>), c'est typiquement un problème qui se résout bien avec des réseaux neuronaux. Mais ce genre de problème n'a pas de réel intérêt à être résolu par une telle artillerie, un seul réseau neuronal suffit amplement. En fait, tous les problèmes qui ont une solution mathématique universelle n'ont pas de réel intérêt. Il nous faut donc un problème à la fois quantifiable (que l'on peut représenter par des nombres, pour les besoins des réseaux neuronaux) et subjectif (pour pouvoir voir clairement jouer les différentes personnalités).<br><br>De plus, vouloir réaliser une machine et essayer ensuite de trouver le problème qu’elle va résoudre est un peu… capillotracté (je dirais même pathétique). Normalement, on fait face à un problème (diriger Tokyo-3) puis on cherche une solution (créer Magi), et non l’inverse.<br><br>Ce problème de trouver la bonne question m'a fait réfléchir depuis novembre 2015 (soit presque un an à l’heure où j’écris ces lignes !). À vrai dire, je n'ai pas rencontré la question idéale 💔. J'ai finalement décidé de prendre une question simple dans un premier temps, afin de pouvoir tranquillement construire mon prototype. L'adapter à une question plus compliquée viendra peut-être dans un second temps.<br><br>Finalement, j’ai donc choisi le problème simple du texte sur un fond de couleur. La bonne nouvelle, c’est que vous pouvez vous-même tester chez vous cette pâle réplique : <a href="https://naota.emersion.fr/magi/">https://naota.emersion.fr/magi/</a> (un navigateur à jour et digne de ce nom est requis, utilisez Firefox ou Chrome/Chromium). Le principe est simple : vous allez pouvoir vous connecter au réseau Magi qui tourne sur mon serveur et lui poser des questions.<br><br><div align="center"><img src="/img/blog/upload/magi-ou-quand-les-machines-vivent-en-democratie/Screenshot_from_2016-10-22_22-04-01.png" alt=""><br></div><br>Une question ressemble à : « est-ce que du texte écrit sur un fond <i>vert pômme/bleu ciel/taupe/la couleur de votre choix</i> se voit mieux s’il est écrit en noir ? ». Pour poser une question, sélectionnez une couleur avec le bouton à droite. Votre question sera alors propagée à travers le réseau. Un peu plus tard, les unités de Magi répondent et propagent leur vote, votre ordinateur vérifie leur authenticité et les affiche. Chez moi, le temps de réponse de Magi est d’environ 150ms (ce temps relativement élevé est dû à la façon dont le réseau est géré et pourrait être amélioré).<br><br>Si vous vous y connaissez un peu et voulez voir comment c’est fait sous le capot, le code est <a href="https://github.com/emersion/node-magi-network">disponible sur GitHub</a>.<br><br>Bon, du coup ce qui est pas mal c’est qu’on a un système opérationnel qui pourrait presque être utilisé sans modification pour une petite ville. On a l’enveloppe de Magi, l’architecture de son réseau. Ce qui manque par contre, ce sont les trois unités de Magi. J’ai entraîné trois réseaux neuronaux pour les constituer en répondant moi-même aux questions. Histoire que toutes les unités ne votent pas toujours la même chose, j’ai fait exprès de répondre de façon différente.<br><br>Une première approche pourrait être de faire entraîner chaque réseau neuronal (donc chaque unité Magi) par une personne différente. Ceci permettrait en effet d’avoir trois avis différents sur une question donnée (à défaut d’avoir trois personnalités différentes). Je ferais peut-être quelques expériences dans ce sens.<br><br>On peut aussi penser à des améliorations de Magi : au lieu de seulement voter oui ou non, chaque unité pourrait voter un nombre entre 0% et 100%, 0% voulant dire « jamais de la vie ! » et 100% « ah oui oui oui ! ». Cela serait utile dans le cas où une unité n’est pas absolument sûre de la décision qu’elle prend.<br><br>L’intérêt d’un tel système à l’heure actuelle est vraiment limité : les technologies nécessaires à l’isolation de personnalités dans des unités séparées est de la science fiction. Ainsi, avoir un système de décision conçu comme Magi n’est pas une bonne solution aujourd’hui. C’est pour cette raison que personne n’a jamais étudié la question plus en profondeur.<br><br>Néanmoins, une idée relativement proche est parfois utilisée dans le domaine de l’intelligence artificielle : plusieurs algorithmes complètement différents peuvent être utilisés en parallèle pour résoudre un même problème (<a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Weighted_Majority_Algorithm">https://en.wikipedia.org/wiki/Weighted_Majority_Algorithm</a>). Cette technique reste tout de même peu utilisée pour le moment.<br><br>Cet article rejoint donc la longue liste de textes, analyses et thèses (oui !) qui étudient l’œuvre de Hideaki Anno, dans des dimensions aussi variées que la psychologie, la religion, ou - comme ici - la technologie. En partant d’un tout petit élément de l’univers, il est très impressionnant de constater à quel point il est possible de développer ce dernier. De plus, je n’ai étudié ici que l’aspect purement technique, mais il est fait allusion aux conséquences morales d’un tel système. Le fait de proposer dès 1995 des idées qui se révèlent viables en 2016 fait de cet anime bien plus qu’une simple fiction : une oeuvre visionnaire qui n’a pas fini de faire parler d’elle.<br>Sat, 25 Mar 2017 16:56:34 +0100animeHideaki AnnoGainaxNeon Genesis EvangelioninformatiquetechEntre Elle et Lui : l'amour selon Hideaki Annohttps://www.bsolife.fr/blog/post/entre-elle-et-lui/<font size="3"><br></font><img src="/img/blog/upload/entre-elle-et-lui/Logo_Elle_et_lui.svg" alt="logo Entre Elle et Lui"><font size="3"><br>Dès les premiers épisodes d<i>'Entre Elle et Lui </i>j’ai su que je devais écrire un article dessus : pourquoi ? Tout simplement car malgré que cet animé soit une gigantesque mine d’or de contenu, on en parle pas assez (voir pas du tout), je voulais donc remédier à ça. Il y a beaucoup de choses à dire mais commençons par le commencement : <i>Entre Elle et Lui</i>, Kareshi Kanojo no Jijou ou encore Kare Kano est à l’origine un manga de 21 tomes de Masami Tsuda. Je vais ici vous parler non pas du manga mais de son adaptation animée par le studio Gainax. L’animé a été réalisé par Kazuya Tsurumaki et Hideaki Anno, celui-là même qui, quelques années plus tôt, avait réalisé le légendaire <i>Neon Genesis Evangelion</i>. En grand fan de la série, il est inutile de préciser que je m’attendais à un truc qui déboîte (et j’ai pas été déçu). <i>Entre Elle et Lui</i> est vieux, sorti en 1998 au Japon, il fait partie des animés qui constituent l’âge d’or de Gainax. Ce dernier possède donc le charme de cette belle époque ! Car oui c’est bien de charme dont on va parler et même plus que ça, d’amour !<br><br>Le concept de base est assez simple : il est répété à de nombreuses reprises au cours de l’animé à peu près comme ça : « En pleine période de crise économique, le Japon est plongé dans “une ambiance de fin de siècle”. Dans un lycée de Tokyo, Miyasawa Yukino est une jeune fille qui cache sa personnalité extravertie derrière des airs d’élève modèle ; elle fait alors la rencontre d’Arima Sochiro, un élève lui aussi très populaire. Ce jeune homme va changer sa vie ! Toutefois...!. ». Retenez bien ces quelques phrases de début d’épisode car elles résument parfaitement l’idée de base d<i>'Entre Elle et Lui</i>, à savoir décrire la vie deux lycéens un peu spéciaux. Au cours de l’histoire, Arima et Yukino vont apprendre à se connaître, à appréhender de nouveaux sentiments (no spoil) puis se faire des amis. On se retrouve donc rapidement avec une petite troupe de fanfarons bien sympathiques qui ne manqueront pas de nous faire rire. Une comédie romantique assez classique en somme. Toutefois…!<br><br></font><div align="center"><img src="/img/blog/upload/entre-elle-et-lui/fanfaron.png" alt="la troupe" height="422" width="528"><br><font size="2"><b>Notre troupe de fanfarons au grand complet</b></font><br></div><font size="3"></font><hr id="excerpt-separator"><font size="3">Contrairement à beaucoup de comédies romantiques qui se concentrent sur du comique de situation à base de petites culottes, ici, Hideaki Anno centre son récit sur l’amour. Il le fait sans détour et aborde le sujet de front. On part d’une situation très simple : deux lycéens qui n’ont jamais vraiment connu l’amour. Cela permet de mettre en scène les sentiments à l'état brut ; oui oui, souvenez vous lorsque vous étiez jeune est insouciant(e) (wait, c’est peut-être encore le cas !). Ajoutez à cela que nos deux personnages principaux sont ultra sensibles et vous avez le cocktail parfait pour pouvoir aborder correctement le sujet ! Même si cette abondance de sentiments est dérangeante au premier abord, cela permet de comprendre plus aisément ce que les personnages ressentent, et c’est bien ce que Hideaki Anno a voulu accomplir : nous montrer leurs émotions mais surtout comment se manifeste leur amour !<br><br>Car oui, l’amour (et toutes ses facettes) est le sujet principal d<i>'Entre Elle et Lui</i>. Anno analyse les sentiments qu’il engendre et les situations difficiles qui en découlent dans la vie quotidienne d’un lycéen. L’animé parle aussi bien de l’amour au sein du couple Yukino-Arima que d’amour filial (oui, filial) ; la famille y prenant une place importante. Les circonstances qui amènent aux problèmes de cœur sont souvent très simples, parfois futiles, mais aussi criantes de vérité. Elles ont le ton juste qui nous touche et qui vont parfois jusqu’à nous faire réfléchir sur notre propre situation. Les contextes simples sont souvent les plus communs, et donc ceux auxquels vous avez pu vous-même être confronté, ce qui leur donne d’autant plus d’impact.<br></font><br><div align="center"><font size="3"><img src="http://bsolife.fr/img/blog/upload/entre-elle-et-lui/Screenshot_from_Title_2__Chapter_2_-_2.png" alt="La légérté est de mise" height="383" width="511"></font><br></div><font size="3"><br>Bien que cela puisse paraître un peu lourd, il n’en n’est rien, car dans <i>Entre Elle et Lui </i>tout est traité avec humour et légèreté, et ça fait du bien, car l’amour est un sujet qui en a besoin. C’est une des choses que j’ai beaucoup appréciées dans cet animé ; on ne perd jamais de vue que les personnages sont des lycéens. Aussi dramatiques que les situations puissent être, ce sont des lycéens qui y sont confrontés et donc avant tout des adolescents. La façon dont ils vont y faire face est toujours enfantine : simple, insouciante, souvent drôle. Ce qu’on retient au final d’<i>Entre Elle et Lui</i>, c’est son ambiance générale : très légère, à l’image des années lycée (bah ouais c’est une comédie quand même).<br></font><font size="3"><br>Je tiens quand même à mettre l’accent sur le fait que bien que l’animé soit comique, il n’en est pas moins extrêmement touchant. Il en est de même pour notre troupe de fanfarons : simples et drôles aux premiers abords, on découvre petit à petit leurs différentes facettes, et pour l’un d’eux un aspect plus sombre de sa personnalité (no spoil)… C’est cette profondeur des personnages qui va permettre à l’œuvre de créer un véritable lien entre nous et eux. On nous donne la sensation de bien les connaître.<br><br>Tout au long des épisodes, on joue justement beaucoup avec cet attachement aux personnages. Grâce aux liens forts que l’on tisse avec eux, l’animé peut nous toucher parfois par des scènes extrêmement simples. Des actions anodines -comme par exemple Yukino et Arima qui se tiennent la main- prennent soudain énormément de sens et nous arrachent facilement « la petite larme ». Il faut le voir pour comprendre ; c’est beaucoup trop puissant pour pouvoir être décrit ! Mais retenez que la puissance émotionnelle qui se dégage de certaines scènes est immense tant l’attachement pour les personnages est fort. On atteint pas encore le niveau d’<i>Aria</i> (manga et animé de Kozue Amano) qui pouvait me faire chialer sans rien faire mais on s’en approche. Là où <i>Entre Elle et Lui</i> fait très fort c’est que ses séquences émotions sont toujours empreintes d’une grande subtilité. On est bien loin du drame français qui fait pleurer dans les chaumières : on a toujours le niveau de profondeur qui nous permet de comprendre les enjeux mais jamais trop, c’est toujours bien dosé, on obtient donc un combo parfait : délicat, beau et émouvant !<br></font><font size="3"><br>Toute cette émotion passe aussi bien entendu par les dessins. Graphiquement <i>Entre Elle et Lui</i> respire la production Gainax. C’est beau et soigné mais c’est surtout très audacieux. L’animé prend énormément de partis pris artistiques un peu partout.<br><br>Au niveau de la mise en scène, on a des plans assez proches de ce que l’on peut trouver dans <i>Evangelion</i>, avec beaucoup d’images d’emphases sur le décor. On a par exemple des plans sur les alarmes incendies, les salles de classe vides, les couloirs... Ce sont des plans simples mais qui nous immergent dans l’univers du lycée. <br><br>Ces plans retranscrivent aussi un désir des réalisateurs de créer une symbolique visuelle forte. Je m’explique, chaque plan, chaque cadre n’est jamais laissé au hasard et est toujours là pour retranscrire une idée ou une émotion. <br>Dans le cas précis du panneau de sortie ci-dessous, l’animé cherche à dégager un message particulier : il représente à la fois le mouvement des personnages et oriente le spectateur sur la symbolique de l'échappatoire présente tout au long de l’épisode. Plutôt qu’expliquer cela frontalement à l’aide d’une action ou d’un dialogue, la mise en scène le suggère à l’aide de la symbolique, rien n’a besoin d’être dit, tout est visuel !<br>C’est avec ce genre de mise ne scène qu’<i>Entre Elle et Lui</i> révèle tout son art et arrive à développer une symbolique visuelle qui le rend si compréhensible aux yeux du spectateur. Les plans sont tellement bien conçus que même sans les dialogues, on peut comprendre ce qui se passe et le message qu'on veut nous transmettre.<br><br></font><img src="/img/blog/upload/entre-elle-et-lui/Screenshot_from_Title_2__Chapter_2_-_3.png" alt="sortie" height="301" width="401">&nbsp;&nbsp; <img src="http://bsolife.fr/img/blog/upload/entre-elle-et-lui/masques.png" alt="masques" height="302" width="378"><div align="center"><b><font size="2">(À droite) La puissance de la symbolique de l'image en action (ça se passe de commentaire non ?)<br><br></font></b></div><font size="3">La symbolique des plans fixe et quelque chose qu’on pouvait déjà retrouver dans <i>Neon Genesis Evangelion</i>, cepandant là où <i>Entre Elle et Lui </i>va beaucoup plus loin c’est dans la composition de ses cadres. Nos deux réalisateurs n’ont pas perdu de vue qu’<i>Entre Elle et Lui</i> est à l’origine un manga, et ne manquent pas d’exploiter cet aspect pour composer leurs cadres. Il n’est pas rare que l’image soit décomposée en plusieurs sous-cases : un plan large sur deux personnages qui discutent et par-dessus des cases avec des plans plus serrés sur le visage des personnages montrant leurs émotions. Ce procédé est repris à de nombreuses reprises sous plusieurs formes. Le plus courant est d’avoir la réaction soudaine d’un personnage dans une case par-dessus l’image principale (avec évidemment le petit bruitage qui va bien). Cette astuce apporte beaucoup d’originalité à la mise en scène et permet de montrer plus de choses qu’avec un simple plan fixe. D’ailleurs le parti pris va parfois encore plus loin : il arrive que l’animé passe totalement en style manga ; il se transforme pendant un bref instant en une lecture de manga interactive. On ne perd pas en dynamisme car les cases sont animées, et le fait que les dialogues soient doublés apportent un vrai plus à la compréhension car bien souvent les dialogues doublés par les acteurs ne sont pas exactement les mêmes que ceux des bulles, et les cases du manga contiennent des annotations supplémentaires sur le déroulement de l’action. Cela rajoute une couche d’information supplémentaire et crée un effet de foisonnement . C’est un procédé qui est aussi utilisé dans la série des Monogatari, qui affiche des sortes de panneaux informatif durant les dialogues. Cela peut être déroutant au début mais ajoute au final un niveau de compréhension différent au déroulement de l’action. On peut aussi avoir des choses un peu plus subtiles comme l’incrustation d’une case de manga au sein d’une mise en scène animée. Les libertés offertes par cette technique sont immenses et sont très bien exploitées tout au long de la série.<br></font><font size="3"><br></font><div align="center"><img src="/img/blog/upload/entre-elle-et-lui/mpv-shot0009.png" alt="mise en scène supperposé" height="272" width="364">&nbsp;&nbsp;&nbsp; <img src="http://bsolife.fr/img/blog/upload/entre-elle-et-lui/Screenshot_from_Title_3__Chapter_2.png" alt="mise en scène manga" height="271" width="362"></div><div align="center"><p><font size="3"><b><font size="2">(À gauche) Une idée de mise en scène avec deux cadres superposés déclinés sous plusieurs formes au cours de l'animé <br></font></b></font></p><p><font size="3"><b><font size="2">(À droite) Une mise en scène manga typique<br></font></b></font></p></div><font size="3"><br>On peut voir la mise en scène de <i>Entre Elle et Lui</i> comme un hybride entre manga et animé, exploitant avec brio les avantages des deux médias :&nbsp; la composition des cadres du manga ainsi que le dynamisme et le jeu d’acteur des doublages des animés.<br><br>Si vous avez vu la série <i>FLCL</i> (2000) vous aurez sûrement rapidement fait le lien ; elle possède exactement le même type de mise en scène. Et pour cause, c’est aussi une série (un OAV pour être exact) de Gainax, réalisée par Kazuya Tsurumaki, second réalisateur sur <i>Entre Elle et Lui </i>(l’homme derrière les épisodes 14, 15, 19, 24 et 25). On peut dire en quelque sorte que les scènes en style manga dans <i>Entre Elle et Lui </i>sont le balbutiement de ce qui est fait dans <i>FLCL</i>. C’est bien moins dynamique mais ça n’en est pas moins original. Le lien avec cette autre série ne s’arrête pas là. On peut aussi faire le rapprochement dans le style des dessins. Les deux séries utilisent un procédé qui consiste à changer la forme des personnages pour pouvoir montrer leur émotions. Les visages sont déformés, disproportionnés, parfois même métaphoriques. C’est toujours très drôle à voir même si encore une fois cela ne va pas aussi loin dans <i>Entre Elle et Lui</i> que dans <i>FLCL</i>.<br><br></font><div align="center"><img src="/img/blog/upload/entre-elle-et-lui/robot.gif" alt="métaphorique" height="220" width="275"><br><b><font size="2">Exemple de visage métaphorique</font></b><br></div><font size="3"><br>« Avant-gardiste pour un animé de 1998 ! », me direz-vous ? Mais attendez ce n’est pas tout ! Le style manga ce n’est rien ! La réalisation va encore bien plus loin. Même si l’effet précédemment cité est le concept qu’on retrouve majoritairement tout au long de l’animé, il y a encore plein d’autres idées mises en place : l’épisode 25 (mon épisode préféré) s’inspire d’une mise en scène de polar, l’applique à l’animé et à l’univers de <i>Entre Elle et Lui</i> pour en faire&nbsp; quelque chose d’unique, à la fois effrayant, léger et drôle ! Dans cet épisode, les sœurs de Yukino vont mener l’enquête sur un stalker assez mystérieux. Bien que les enjeux soient futiles, la mise en scène est tellement léchée qu’on ressent une véritable tension tout au long de l’intrigue. Certaines scènes de cet épisode ne sont d'ailleurs pas sans rappeler quelque chose de très similaire dans <i>FLCL</i>.<br><br></font><div align="center"><img src="/img/blog/upload/entre-elle-et-lui/ep25-3.png" alt="Entre Elle et Lui" height="299" width="375">&nbsp;&nbsp; <img src="http://bsolife.fr/img/blog/upload/entre-elle-et-lui/mpv-shot0003.png" alt="Entre Elle et Lui" height="300" width="400"><br><div><b><font size="2">L'épisode 25 de <i>Entre Elle et Lui</i> à gauche et l'épisode 4 de <i>FLCL</i> à droite</font></b><br></div></div><div align="center"><img src="http://bsolife.fr/img/blog/upload/entre-elle-et-lui/ep25-1.png" alt="Entre Elle et Lui" height="297" width="376">&nbsp;&nbsp; <img src="http://bsolife.fr/img/blog/upload/entre-elle-et-lui/mpv-shot0001.png" alt="Entre Elle et Lui" height="298" width="397"><br></div><font size="3"><br>Dans l’épisode 19, on se détache encore plus du style manga ou même animé, Kazuya Tsurumaki - le réalisateur de cet épisode - créé quelque chose de nouveau : un mélange entre des prises de vue réelles pour les décors, et des collages pour les personnages. Alors ouais, ça peut paraître étrange dit comme ça, mais en réalité cela donne quelque chose de vraiment neuf et différent de tout ce qu’on a pu voir jusque là et le plus étonnant : ça colle hyper bien au reste de l’animé. Bien que ce style soit totalement nouveau et ne sorte de nulle part, il s’inscrit malgré tout, parfaitement dans l’univers. Cette mise en scène est au final très bien exploitée et permet à Tsurumaki de faire des choses jusqu’alors impossibles : il change les proportions des personnages, joue avec les formes, les couleurs, les textures et se permet même une petite référence à <i>Evangelion</i>. Le style papier permet d’accentuer encore plus le dynamisme de la série.<br>Cet épisode contient aussi quelques images réelles durant les cinq premières minutes et pour certains arrière-plans. Cela fonctionne très bien et contribue à rendre cet épisode unique. On retrouve des prises de vues réelles dans d’autres épisodes, notamment dans les derniers où ils permettent de faire une mise en contexte de la série. Ces images possèdent une esthétique propres à Tsurumaki et à Anno (difficile de faire la différence ici) à laquelle je suis particulièrement attaché. C’est exactement le même type de procédé qu’ils avaient utilisé dans <i>The End of Evangelion</i> (oh tiens encore une co-réalisation de Anno et Tsurumaki). Ce sont toujours des plans d’illustration très représentatifs de l’univers et empreints d’une grande poésie.<br><br>L’exemple le plus notable d’utilisation de caméra se trouve dans les endings. Ces génériques font probablement partie de mes préférés, tous animés confondus. Le procédé est pourtant très simple : une caméra se balade dans un lycée (probablement celui qui a été utilisé comme modèle pour l’animé) en faisant un travelling : elle passe des salles de cours aux couloirs. Il en existe plusieurs variantes en fonction des épisodes. Bien que simples ces endings sont impressionnants : le fait d’utiliser des prises de vues réelles pour les génériques est très audacieux. Il y avait un risque que cela jure avec le reste de l’animé au point de paraître totalement en décalage avec celui-ci mais il n’en est rien : ces endings sont totalement cohérents avec l’univers ; l’animé se centre sur la vie de lycéens dans un lycée, des images d’un lycée font donc sens ! Le fait d’avoir des endings en prise de vues réelles m’a vachement dérouté et au final ce sentiment d'originalité ne m’a jamais quitté, je l’adore toujours autant ! Dommage qu’on repasse sur des endings plus classiques sur la fin. Bon et vous vous en doutez bien, le thème de fin, « Into the Dream » vient sublimer le tout. Cette musique est totalement à l’image du reste de l’animé : à la fois légère et charmante. La conception est extrêmement simple mais suffisamment entraînante pour que ça prenne. On a une sorte de dialogue entre le chant et la guitare, qui se répondent l’un après l’autre. Le rythme est entraînant, on a des bons riffs de guitare et le thème est génial, bref c’est super cool.<br><a href="https://youtu.be/xIyZxOtNfa8"><b>Petit aperçu visuel des endings ici</b></a> et <b><a href="https://youtu.be/tsFu6JZk-9w">auditif ici</a></b>.<br><br></font><div align="center"><img src="/img/blog/upload/entre-elle-et-lui/mpv-shot0006.png" alt="contraste" height="378" width="504"><br><div align="center"><font size="2"><b>La beauté visuelle de certains plans laisse parfois sans voix</b></font><br></div></div><font size="3"><br>L'ending est loin d’être le seul thème cool. En effet, toutes les musiques de <i>Entre Elle et Lui</i> sont une réussite artistique. Je pense que l’OST est un des grands éléments qui m’a fait adorer cet animé. Si on devait résumer la bande originale en un seul mot ce serait « richesse ». Richesse dans les styles, mais surtout dans les compositions. Pour ce qui est des styles on a principalement des musiques orchestrales, du jazz et du J-Rock/J-Pop. Comme je vous l’ai dit précédemment, <i>Entre Elle et Lui</i> est un animé qui aborde beaucoup de thématiques, et souvent de façon subtile. Pour arriver à cet objectif, la musique joue un rôle primordial : elle doit permettre de faire comprendre les enjeux d’une scène. Et force est de constater que c’est un pari totalement réussi. Et pour cause, le compositeur, Shiro Sagisu (déjà compositeur sur <i>Evangelion</i>) n’a pas lésiné sur les moyens. Il utilise un orchestre complet et l’OST est décomposé de 4 albums (et un drama CD mais osef) d’environ 25 pistes chacun pour un total d’environ 100 musiques (avec beaucoup de variantes de mêmes thèmes)... Oui oui, on parle bien d’un animé de 26 épisodes ! Comme je vous le disais, c’est riche ! Par exemple, Yukino possède à elle seule 6 thèmes, qui pour certains comportent des sous versions ! Ça fait beaucoup mais c’est aussi pour ça que l’animé fonctionne si bien. Pour pouvoir retranscrire la complexité de la personnalité de Yukino, 6 thèmes étaient nécessaires et chacun d’eux permet de retranscrire ses sentiments à un instant précis. Cependant c’est valable pour tous les autres thèmes ; ils existent en plusieurs versions pour retranscrire avec précision les émotions à un moment en particulier. Énormément de soin a été apporté à cet OST et bien souvent c’est lui qui permet de soutenir toute la réalisation. Les musiques soutiennent l'absurdité des scènes comiques, elles savent se faire légères quand il le faut, elles retranscrivent les sentiments complexes des personnages lors de leurs remises en question et elles permettent aux scènes émouvantes de nous faire frissonner (en faisant crier les violons bien entendu).<br><br>Le reste de la bande son est aussi d’une qualité remarquable ; les bruitages sont toujours très bien exploités et donnent leur piquant aux scènes comiques. Les doublages quand à eux sont réellement au-dessus du lot et vous allez vite comprendre pourquoi. Le doublage de Yukino, bien qu’étrange au début est en fait totalement cohérent car le personnage joue lui-même un rôle. Il est donc normal que le cela paraisse surjoué au début. Cependant, une fois entré dans le personnage, la doubleuse (Atsuko Enomoto) le transcende ; son jeu d’acteur est incroyable. Elle passe d’une facette à l’autre de la personnalité de Yukino dans le plus grand des calmes, malgré que cela demande souvent un jeu d’acteur diamétralement opposé : notre jeune lycéenne peut passer d’une fille très discrète et posée à une véritable furie super active. Les autres doubleurs sont eux aussi excellents. Mention spéciale aux sœurs de Yukino, Tsukino et Kano doublées respectivement par Yuki Watanabe et Maria Yamamoto pour qui c’était la toute première expérience de doublage. Malgré leur jeune âge au moment du tournage, elles s’en sortent très bien (notamment dans l’épisode 25) et on ne manquera pas de les mettre en avant. En effet, à chaque fin d’épisode elles font l’annonce du prochain, le tout filmé directement dans le studio d’enregistrement. <br><br></font><div align="center"><img src="/img/blog/upload/entre-elle-et-lui/mpv-shot0014.png" alt="annonce prochain episode" height="393" width="525"><br></div><div align="center"><font size="2"><b>Yuki Watanabe et Maria Yamamoto annonçant le prochain épisode</b><br></font></div><font size="3"><br>Ce qui ressort des doublages de <i>Entre Elle et Lui</i> est une grande complicité entre les acteurs. On a le sentiment qu’ils sont une sorte de grande famille Gainax. C’est le genre de chose qu’on remarque en regardant l’animé mais dont on se rend véritablement compte en écoutant les commentaires des doubleurs (bonus DVD). On apprend par exemple que le doubleur du père de Yukino était tellement bon que les autres doubleurs eux-mêmes ont été bluffés de sa performance ou que Anno invitait tous les acteurs à boire une bière dans un bar après chaque tournages. De la même façon, on se rend compte que les doubleuses des amies de Yukino sont en fait des fans du studio. On les sent donc honorées de participer au projet et de rejoindre la famille Gainax. De ce sentiment de complicité naît donc un doublage unique qui permet aux scènes comiques de prendre tout leur sens. La bonne ambiance des tournages se ressent dans les doublages et permet aux acteurs de se transcender et de fournir un doublage hors-norme. Cependant cela ne suffit pas rendre l’animé parfait.<br><br>Malgré toute les qualités évoquées précédemment, l’animé a énormément de défauts, il est d’ailleurs considéré par certains comme un très mauvais animé, mais nous y reviendrons.<br>Le plus gros défaut d’<i>Entre Elle et Lui </i>(et peut être bien son seul vrai défaut) est selon moi sa perte de rythme en milieu de saison. Lors des premiers épisodes, l’animé démarre sur les chapeaux de roues, les scènes s'enchaînent très rapidement, tout va extrêmement vite et l’histoire aussi : tout est fait pour accrocher le spectateur, ce qui fait qu’on arrive très rapidement à une situation stable (vers l’épisode 5). On est alors tellement subjugué par le rythme des premiers épisodes que cette soudaine stabilité est ressentie comme un coup de frein. Le rythme va cependant être maintenu mais décroît progressivement jusqu’au milieu de saison où s’opère un véritable trou. Le milieu de saison est équivalent à un trou noir dans la série, l'épisode qui précède est mauvais et les deux du milieu (14 et 15) sont en réalité un résumé de tous les épisodes qui précèdent. Oui, oui, le bon vieux résumé de milieu de saison comme Gainax sait le faire mais en 40 minutes ! Sachant que c’est loin d’être le premier résumé qui est fait. Plusieurs débuts d’épisodes résument tout ce qui c’est passé précédemment, que ce soit avant ou après ce trou d’ailleurs. Il faut savoir cette période de creux coïncide avec celle à laquelle Hideaki Anno quitta le projet pour le relayer à Kazuya Tsurumaki. On peut facilement en déduire que ce changement de réalisateur posa beaucoup de soucis au studio et l’obligea à gagner du temps. Après ce trou la série reprend progressivement son rythme en incluant de nouveaux personnages. Malheureusement la série n’arrivera pas à reprendre totalement du poil de la bête jusqu’à la fin et on se retrouve donc avec un final « incomplet ».<br><br></font><div align="center"><img src="/img/blog/upload/entre-elle-et-lui/Screenshot_from_Title_3__Chapter_1.png" alt="prise de vue réel" height="351" width="468"><br><b><font size="2">Exemple de prise de vue réelle</font></b><br><br></div><font size="3">La fin de la série est <a href="http://myanimelist.net/forum/?topicid=18489">pour la plupart</a> considérée comme un échec cuisant de la série, voir même un gâchis. Ce qui est peut être compréhensible car qui dit nouveaux personnages dit aussi nouvelles intrigues et malheureusement celles-ci ne sont pas résolues à la fin. Il semblerait que l'auteur du manga n’ait pas du tout aimé le tournant qu’avait pris l’animé et a donc demandé l’arrêt prématuré de la série qui était à l’époque diffusée en même temps que le manga. On peut penser que cela a été fait pour ne pas que l’animé fasse de l’ombre au manga ; inciter les gens à lire le manga pour avoir la suite en quelque sorte. Cependant même présenté comme ça je ne considère pas la fin d<i>'Entre Elle et Lui</i> comme mauvaise. Gainax a fini prématurément la série avec ce qu’il avait et a réussi à faire une fin cohérente. Et pourtant, contrairement à l’opinion commune (unpopular opinion ftw), cette fin est une véritable conclusion et elle est porteuse d’un vrai message. Je ne peux pas en dire plus pour ne pas spoiler mais je vous invite à <a href="http://myanimelist.net/forum/?topicid=18489&amp;show=100#msg45583233">lire mon avis sur la question</a> <b><font color="red">(SPOIL MAJEUR écrit à la va vite en anglais)</font></b>.<br><br>Pour en revenir au fait que Gainax a fait ce qu’il a pu avec ce qu’il avait ; c’est quelque chose qu’on retrouve tout au long de l’animé. Au fil des épisodes, on ressent que le budget est un problème mais je considère plutôt cela comme une qualité plus qu’un défaut. Gainax, malgré tous les problèmes qu’il a pu rencontrer, il a su trouver des solutions innovantes pour les résoudre et ce qu’on retient au final c’est que ça fonctionne. En dépit de tous les problèmes, à chaque épisode (sauf le trou mais on passera), l’animé sait rester dans le ton juste ; Gainax connaît si bien son univers qu’il le module à sa guise et arrive à en faire une œuvre originale et cohérente. Quand on prend en considération tous les efforts qui ont été faits, on ne peut être qu’admiratif du résultat et les nombreux défauts sont oubliables devant le travail accompli.<br><br></font><div align="center"><img src="/img/blog/upload/entre-elle-et-lui/mpv-shot0007.png" alt="amour" height="342" width="457"><br></div><font size="3"><br>Le fait que je considère que cet animé fonctionne aussi bien n’est cependant pas anodin, c’est un animé taillé pour moi. Je ne peux m’empêcher de faire la comparaison avec <i>Evangelion</i>. Je perçois <i>Entre Elle et Lui </i>comme l'<i>Evangelion</i> de la romance, un savant mélange entre profondeur et légèreté.<br><br>Là où <i>Evangelion</i> se concentre sur le traumatisme et la souffrance,<i> Entre Elle et Lui </i>fait presque l’inverse, il aborde l’amour et le bonheur. Je considérais déjà <i>Evangelion</i> comme un animé parlant de beaucoup de choses mais je pensais que Hideaki Anno avait déjà dit tout ce qu’il avait à dire avec une œuvre aussi complète ! Pourtant ça n’est pas le cas car il aborde quelque chose dont on parle peu dans <i>Evangelion</i> : l’amour. Tout comme il analyse le traumatisme et les différentes formes qu’il peut prendre dans <i>Evangelion</i> : perte de la mère, rejet du père, perte d’un être cher, souffrance physique et psychologique ; il procède de la même façon dans <i>Entre Elle et Lui</i> en étudiant tout ce qui lié à l’amour : les différentes formes qu’il peut prendre, le regard des autres, le bonheur, la famille.<br><i>Entre Elle et Lui</i> est dénué de toute la lourdeur d’<i>Evangelion</i>. Les actes que les enfants accomplissent ne sont pas empreints de lourdes conséquences ; au contraire on est dans une situation où l’enfant est confronté à lui même et non pas au monde des adultes. Malgré tout on n’en perd pas le message, le contenu est là, seule l’approche est différente. Voilà pourquoi je pense que cet animé conviendra à ceux qui étaient intéressés par les thématiques d’<i>Evangelion</i> mais qui ont été bloqués par sa lourdeur.<br>Les deux œuvres se complètent bien : là où <i>Evangelion</i> parle d’une famille décomposée où l’enfant est abandonné, <i>Entre Elle et Lui</i> parle à l’inverse d’une famille soudée où règne le bonheur (la famille de Yukino, les Miyzawas). Malgré des thèmes légers, Hideaki Anno arrive à nous toucher, ce qui montre qu’il peut avoir un propos aussi bien sur la souffrance que sur le bonheur.<br><br></font><div align="center"><img src="/img/blog/upload/entre-elle-et-lui/Screenshot_from_Title_3__Chapter_2_-_2.png" alt="Yukino react" height="321" width="428"><br></div><div align="center"><b><font size="2">La réaction de Yukino en lisant ce paragraphe</font></b><br><br></div><font size="3">Bien qu’il soit moins connu, on se doit de considérer <i>Entre Elle est Lui</i> comme une œuvre culte de l’âge d’or du studio Gainax. En dépit de toutes les embûches qu’il a pu rencontrer (manque de budget, changement de réalisateur), <i>Entre Elle et Lui</i> a su se dresser comme un figure de proue de l’animation japonaise. Il pose les bases de la comédie romantique telle qu’on la connaît aujourd’hui et a permis l’expérimentation de nouvelles techniques d’animation qui permettront à Kazuya Tsurumaki de créer deux ans plus tard le cultissime <i>FLCL</i>. L’animé se permet d’aborder l’amour d’une façon jamais vue et innove en terme d’animation. <i>Entre Elle et Lui</i> peut se targuer d’être un animé avec des thématiques aussi profondes qu’<i>Evangelion</i>, des dessins soignés, une musique qui fait frissonner, une mise en scène au petits oignons et un doublage hors norme. Mais par-dessus tout <i>Entre Elle et Lui</i> est drôle : de part sa mise en scène, ses personnages et son univers, il a tout d’une comédie romantique qui fonctionne bien. Il s’impose alors comme un exemple à suivre pour toutes les séries du genre.</font>Sun, 13 Nov 2016 20:04:21 +0100Hideaki AnnoGainaxanimemangaKare KanoEntre Elle et LuiKareshi Kanojo no JijouMasami TsudaKazuya TsurumakiNeon Genesis EvangelionGainaxGood Morning Call : Du drama sur Netflix France ?https://www.bsolife.fr/blog/post/GoodMorningCall/<div align="center"><b><i>Good Morning Call</i> : Du drama sur Netflix France ?</b></div><br><div align="center"><img src="/img/blog/upload/GoodMorningCall/goodmorningcalltitle.png" alt="" height="337" width="600"></div><br><br><p>Je dois vous confier quelque chose. J’ai été une junkie des dramas japonais. Alors oui, je vous l’accorde il y a bien, bien pire comme addiction, mais ça fait quand même partie d’une phase assez obscure de ma vie (mon année de seconde) où je regardais tellement de dramas et d’animes romantiques que dans le brouhaha, je croyais entendre les gens parler japonais. Je ne dormais quasiment pas, puisque je regardais des dramas toute la nuit jusqu’à 4h du matin, et programmais mon réveil deux heures plus tard pour pouvoir continuer à utiliser l’ordinateur portable de mes parents à l’aube, avant que toute la maisonnée ne se réveille. Une fois décrochée de mon écran de force par ma famille, c’était la déprime : je n’attendais que le moment où je pourrais retourner à mes dramas, emprisonnée dans une sorte de torpeur assommante, comme un zombie. La fin d’une série était peut être le plus dur à vivre. Il m’arrivait de pleurer pendant des heures : pour atténuer mon chagrin, le seul moyen était d’en trouver une autre. Quand j’ai réussi à confronter mon problème, j’ai décidé de me purger et d’arrêter totalement mon visionnage de dramas, du jour au lendemain. Par la suite, j’ai découvert les séries américaines et anglaises qui m’ont définitivement détachée de tout ça, et qui m’ont plongée dans une consommation de fictions plus raisonnée et raisonnable (mais toujours passionnée). Pourtant, il y a quelques mois, j’ai entendu dire que les dramas allaient débarquer sur Netflix, et c’était comme si mon sombre passé me revenait en pleine face. Au début, je n’ai pas trop vu passer ces productions, peu mises en avant sur la page d’accueil de mon compte Netflix, et je me suis dit que j’allais tout simplement faire comme si elles n’existaient pas, pour me préserver. Et puis un beau samedi matin, l’aperçu du drama <i>Good Morning Call</i> était en première page, en énorme sur ma télé, et j’ai craqué.</p><hr id="excerpt-separator"><br><p><i>Good Morning Call</i> n’est pas le seul drama sur Netflix, et pas non plus un des premiers. J’ai entendu parler d’<i>Hibana : Spark</i>, un drama sur les shows humoristiques japonais qui a même eu le droit à son article sur 20 minutes, mais dont je n’ai découvert l’existence qu’en faisant des recherches pour cet article, et j’avais fait une tentative de visionnage d’<i>Atelier</i>, une sorte de « diable s’habille en Prada » dans le monde de la lingerie, que j’avais trouvé soporifique. J’avais aussi regardé en entier <i>Drama World</i>, une mini-série assez sympa qui suit une drama-addict projetée dans le monde de son drama préféré. Pas vraiment de quoi s’extasier : on sent que le budget était limité et les épisodes très courts ne permettaient pas de gros développements, cela dit c’est un hommage affectueux aux dramas coréens, et je pense qu’il pourrait plaire aux amateurs du genre qui s’identifieront sans problème à l’héroïne. Faute de pouvoir vous faire de vraies critiques de ces derniers, c’est sur <i>Good Morning Call</i> que je vais me pencher, puisque je viens de terminer les 16 épisodes (d'environ 40 minutes chacun) qui constituent l’entièreté de la série.</p><br><p>Il est assez difficile d’écrire cette critique, non pas parce que je n’ai rien à dire, mais surtout à cause de ma relation très ambiguë avec les dramas. D’un côté, il m’est très difficile d’en énumérer les qualités, car de manière objective, je les trouve souvent assez mauvais ; pourtant j’ai une affection presque mystique pour ce genre de fictions qui me prennent au cœur et aux tripes, me font rire et me font pleurer, et auxquelles je m’attache extrêmement facilement. Je ne peux pas critiquer un drama comme je critique une série, un manga ou un roman, car je n’ai pas la même manière de les regarder. Je crois que c’est parce que les dramas sont pour moi la définition même du plaisir coupable : je sais pertinemment que c’est nul, et pourtant, j’adore, de manière totalement ingénue.</p><p>La série est adaptée d’un manga éponyme que je ne connaissais ni d’Ève ni d’Adam avant de voir son titre sur ma page d’accueil Netflix. Dans le générique, on a même droit à quelques dessins des personnages originaux, ce que je trouve assez sympa (même si la ressemblance est ultra lointaine donc ça fait un peu bizarre). Mais sinon, je ne serais pas capable de juger de la qualité de l’adaptation, et j’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur.</p><br><div align="center"><img src="/img/blog/upload/GoodMorningCall/good-morning-call-drama-large.jpg" alt="" height="421" width="600"></div><br><p>Le plot n’est pas des plus complexes, ni des plus originaux, il tient d’ailleurs en une phrase :</p><p>Nao, jeune lycéenne de 17 ans, s’apprête à emménager seule, et victime d’une arnaque, est contrainte de vivre en colocation avec Uehara, le beau gosse du lycée.</p><p>Dès le départ, je ne suis pas dépaysée car tous les codes sont là, à ce stade c’est même un archétype. Si vous voulez savoir à quoi ressemble un drama de romance typique, vous avez le parfait exemple, avec tous ses défauts, mais aussi tout ce qui fait son charme. Alors d’emblée on est frappé de stupeur quant au manque de crédibilité de l’histoire et des personnages, clichés à la limite de la caricature : L’héroïne est maladroite et étourdie, on le sait parce qu’elle perd l’équilibre, même debout à l’arrêt, qu’elle gesticule dans tous les sens comme si elle était possédée (perso je vois quelqu’un se comporter comme ça dans la rue, je flippe), et alors autant on a aucun mal à comprendre ce qui la rend attachante, autant il est beaucoup plus difficile pour moi d’admettre en quoi Uehara le « beau gosse » de service et love interest du héros, peut l’être. J’en ai vu des dramas à beaux gosses froids et distants, mais alors celui-ci gagne la palme du pire connard haut la main. Entre son air hautain, méprisant, son manque d’empathie et la manière atroce avec laquelle il traite notre héroïne (qui certes, n’a pas inventé le fil à couper le beurre comme dirait ma maman, mais a clairement un bon fond) ne m’attire absolument aucune sympathie, et m’a fait pousser de longs soupirs d’agacement tout au long de mon visionnage. M’ENFIN. Comme dans tout drama de romance il ne manque pas une occasion de nous montrer ses sentiments enfouis, son cœur tendre malgré son masque de glace, parce que vous comprenez, quand même, ses parents sont morts dans un accident de voiture quand il était petit, ce qui explique son côté emo.</p><br><p>Autre chose très peu crédible, c’est cette histoire d’appartement qui est la base de tout le drama. Pour la faire courte, Uehara et Nao ont tous les deux signé pour le même appartement et l’agence immobilière qui leur a fait le coup a fermé ses portes. Autrement dit, ils sont coincés avec un appartement qui fait le double du loyer annoncé et aucun d’eux n’a les moyens de payer, du coup, ils décident de vivre ensemble et de payer à deux en attendant de trouver une meilleure solution.</p>Alors *racontage de life on* je ne sais pas pour vous mais moi je suis étudiante en région parisienne et les logements c’est tout un problème : tu as le choix entre la chambre de bonne au 8<i>e</i> étage sans ascenseur d’un immeuble haussmanien avec les toilettes à l’extérieur, une chambre universitaire avec cuisine et salle de bain commune où il n’y a littéralement la place que pour un lit et un bureau, ou un appartement d’une superficie correcte que tu partage avec 5 autres personnes pour espérer payer un loyer abordable. Et même comme ça, tu as intérêt à toucher des aides et compter sur l’âme charitable de tes parents (ou les deux) parce que ça reste CHER. &nbsp;*Racontage de life off* Tout ça pour dire que quand j’ai vu la gueule dans l’appartement dans lequel emménage Nao dans le premier épisode, ma mâchoire s’est décrochée et mes sourcils se sont tellement froncés que je pense qu’ils laisseront à tout jamais des rides que je suis bien trop jeune pour avoir.<p><br></p><div align="center"><img src="/img/blog/upload/GoodMorningCall/Appart2.png" alt="" height="337" width="600"><img src="/img/blog/upload/GoodMorningCall/Appart.png" alt="" height="337" width="600"></div><br><p>C’EST QUOI. CET APPARTEMENT. DE FOU. Alors okay, c’est peut être une petite ville, et on est au Japon, pas à Paris, mais sérieusement c’est une LYCÉENNE. Pourquoi avoir un appartement si grand pour elle seule ? Pourquoi deux chambres ? Pourquoi un salon si grand ? À quel moment elle s’est dit « oh bah 500 euros de loyer c’est cool ça, bonne affaire ! » ? Et ne me faites pas croire que c’est parce qu’elle est étourdie, Uehara est censé être brillant, et même le meilleur élève du lycée, et il a fait exactement la même erreur ! Non, juste non. Personne ne peut être stupide à ce point.</p>Enfin, s’ils n’avaient pas été si crédules il n’y aurait pas eu d’histoire, donc on est bien obligés de passer là-dessus. Après, je comprend bien pourquoi ils ont fait le choix d’un tel décor, ne soyons pas de mauvaise foi, cela se justifie très bien : Déjà, il s’agit du principal décor de la série. Quasiment toutes les scènes s’y déroulent, il paraissait donc important d’avoir un espace grand, lumineux avec plusieurs angles intéressants à filmer et assez variés pour ne pas lasser le spectateur. De même, les deux chambres placées côte à côte avec les portes vraiment conjointes, face au salon, sont utilisées pour du comique de situation et pour mettre en scène les différentes confrontations des personnages. C’est peut être un peu simpliste mais intéressant et agréable à regarder, car tout à été composé un peu comme un décor de théâtre. Du décor de théâtre, on retrouve d’ailleurs ces magnifiques fausses fenêtres, qui tromperaient un aveugle.<br><p><br></p><div align="center"><img src="/img/blog/upload/GoodMorningCall/Fen__tres2.png" alt="" height="337" width="600"><br><p><i><font size="2">Admirez-moi ce magnifique paysage de... papier calque collé sur du carton... ?</font></i><br></p></div><br><p>Du coup je ne sais pas du tout quel budget Netflix a investi pour ce drama mais il devait pas être très élevé, car de manière générale on ressent un gros côté cheap dans à peu près tout ce qu’on voit. L’appartement lui-même, même si il est plutôt joli et que je trouve la déco est bien sympa (et aurait parfaitement sa place dans mon tableau “déco” sur Pinterest), on a quand même la sensation que tout est en plastique. Un truc très drama-esque qui personnellement me fait rire : les transitions et effets visuels chelou.</p>Pour moi les bonnes transitions dans tout ce qui est audiovisuel, ce sont celles qui ne se voient pas. Les fondus kitsch avec des formes bizarres (coucou Georges Lucas), c’est pas mon truc. Mais alors là c’est quand même une des pires transitions que j’ai jamais vu : la transition : « petite abeille qui emporte l’image », mal animé de préférence avec quelques à-coups, pour rendre le truc encore plus cheap. Mais attention c’est déjà trop sobre niveau montage, pourquoi ne pas accompagner tout cela d’un bruit cristallin, pour bien faire comprendre au spectateur qu’on est en train de changer de scène !<br><br><div align="center"><img src="/img/blog/upload/GoodMorningCall/Transition_abeille.png" alt="" height="337" width="600"><br><p><font size="2"><i>Un grand moment de montage</i></font></p></div><p>On a aussi un festival d’effets visuels comme rosir les joues des personnages pour faire comprendre qu’ils rougissent, ou des effets sonores pour amplifier leurs émotions ou leurs mouvements… Tout cela de la manière la plus artificielle possible.</p><p>Pour ceux qui n’y sont pas accoutumés, je tiens quand même à préciser que les dramas « mimiquent » souvent les mangas qu’ils adaptent, cherchant à reproduire les mêmes effets visuels. Transitions, effets spéciaux, angles particuliers de caméras et mise en scène comiques en sont directement issus, ce sont simplement des tentatives de se rapprocher de son matériel de base. Alors autant, dans les animes, ça fonctionne parce qu’on a toujours à faire à du dessin, autant là avec de vraies images et de vrais acteurs (oui bon, et de fausses fenêtres, okay), ça ne marche pas. Et pourtant ce sont des codes extrêmement récurrents ! Je ne peux tenter de justifier cela que par le fait que ça fait partie du charme du drama. Car que vaudrait un drama japonais réalisé par David Fincher, je vous le demande ? Personnellement je le prend avec énormément de recul et cela me fait beaucoup rire. Je ne vous cache pas que j’ai failli m’étouffer avec mon jus d’orange à la première transition « abeille », tellement j’ai ri (oui le moins qu’on puisse dire c’est que le visionnage de <i>Good Morning Call</i> a provoqué beaucoup de réactions chez moi).</p><p>Pour ne rien gâcher à mon hilarité, les acteurs sont vraiment très mauvais, surtout l’interprète d’Uehara qui joue le mec blasé sans doute en pensant à ce qu’il va manger au dîner, parce que son regard est vide comme un gouffre sans fond. Remarque, heureusement qu’il joue un personnage taciturne parce que dès qu’il ouvre la bouche, on demande si le jeune homme ne se serait pas trompé de vocation, et si il n’aurait pas mieux valu qu’il se lance dans une carrière de mannequin pour perruque de cosplay. Du coup, quand le drama essaie de nous faire comprendre avec des très - trop - longs plans sur son visage que Uehara est jaloux, en colère, ou simplement qu’il réfléchi, on a juste l’impression qu’il se fait chier, assis sur son canapé, et on peut lui attribuer à peu près toutes les pensées qu’on veut puisque de toute façon son jeu n’exprime RIEN.</p><div align="center"><img src="/img/blog/upload/GoodMorningCall/Emotions.png" alt="" height="337" width="600"><br><font size="2"><i>"Je me demande ce que Ganon est en train de faire..."</i></font></div><br><p>L’héroïne s’en sort mieux ce qui est d’ailleurs étonnant vu ce qu’on lui demande de jouer ; j’imagine bien la ligne du script dans certains moments où elle est censée rêver de son mariage avec Uehara : « Nao ferme les yeux et fait mine d’embrasser le vide en dodelinant sa tête de droite à gauche, les mains jointes et en poussant des gémissements d’enthousiasme ». Car c’est exactement ce qu’il se passe dans certaines scènes. Et c’est gênant. Mais finalement c’est assez représentatif de ce qui se passe dans la tête de quelqu’un d’amoureux (dans la mienne en tout cas), du coup, je trouve ça assez marrant.</p>Ne vous méprenez pas, je ne suis pas une adepte des comédies romantiques et autres drames niaiseux, même si j’ai eu ma période de lecture assidue de shôjos. Pourtant, les dramas me parlent assez niveau romantisme. Peut être même plus que les romances à l’américaine, car dans les séries et les films que j’ai l’habitude de regarder, les histoires d’amour me laissent assez de glace. Les dramas sont les seuls à me toucher de cette manière là, quelle que soit leur qualité. Je dois avouer que c’est une impression assez mystérieuse qu’il m’est difficile d’expliquer. C’est bizarre parce que quand les personnages ont des contacts amoureux dans <i>Good Morning Call</i>, le niveau de sensualité est égal à zéro, c’est bien simple on l’impression d’assister au rapprochement de deux huîtres (fermées), ce qui est d’autant plus surprenant qu’en faisant mes recherches j’ai découvert que les deux acteurs principaux étaient en couple dans la vraie vie. Mais… Ils n’ont aucune alchimie dans la série, comment est-ce possible ? Enfin bref, si on devait compter uniquement sur les images qui dépeignent le couple, on resterait vite sur sa faim. Pourtant – et c’est quelque chose qui m’a toujours fascinée dans les dramas – La succession d’événements, même si elle est assez prévisible, est mise en scène d’une manière légère et poétique qui transcendent les sentiments amoureux et les rapports entre les personnages. Je déteste Uehara, mais je comprend parfaitement en quoi il est touchant qu’un personnage habituellement froid et peu démonstratif exprime ses sentiments et ses tourments intérieurs de manière détournée. Je pourrais citer comme exemple l’histoire du riz au lait ; Uehara et Nao adorent tous les deux ce dessert, qui devient une sorte de déclaration mutuelle d’amour entre eux. Au début il s’agit d’un élément conflictuel puisqu’ils se piquent leurs desserts l’un l’autre, puis ils le partagent ensemble, et finalement, s’en offrent mutuellement comme signe d’affection. Uehara ne dit jamais « je t’aime », mais il glisse du riz au lait dans leur frigo commun comme signe d’affection. C’est le genre de chose que je trouve très subtile et très intéressante à observer dans un drama, non seulement parce qu’il représente symboliquement l’évolution de la relation des personnages, mais aussi parce que sans inclure des contacts physiques, il suggère l’expression des sentiments amoureux dans leur état le plus pur, à l’inverse des romances occidentales où l’amour s’exprime par des baisers ou des coucheries.<p>Là où c’est réellement fascinant à analyser, c’est qu’en effet, les deux acteurs principaux ne sont pas de très bons acteurs, il n’y a aucune alchimie entre eux, et pourtant c’est par des jeux de mise en scène très détournés qu’on parvient, malgré tout, à nous faire comprendre que ces deux personnages s’aiment. Et personnellement, malgré tous ces moments où je me moquais franchement du ridicule du jeu d’acteur, des effets visuels ou des décors en carton, j’ai été touchée par l’histoire des deux personnages et des émotions que le drama dégageait.</p><br><p>C’est là toute l'ambiguïté que j’entretiens avec ce genre, cher à mon cœur. Il y a une sorte de sincérité derrière la maladresse qui me touche, bien malgré moi.</p><br><p>Alors c’est bien beau tout ça, j’ai expliqué en quoi <i>Good Morning Call</i> correspondait à l’archétype du drama de romance et comment je m’y retrouvais par rapport à mon expérience personnelle, mais qu’en est-il si on le compare à d’autres dramas ? Et qu’en déduire ?</p><br><div align="center"><img src="/img/blog/upload/GoodMorningCall/8f42b379508b7bc29c4186b20a508aa922639280.jpg" alt="" height="337" width="600"></div><br><br><p>Je dois l’admettre, la qualité de <i>Good Morning Call </i>est en deçà de la plupart des dramas que j’ai vu. Déjà, le jeu d’acteur laisse vraiment à désirer, car même si le sur-jeu ou le sous-jeu sont assez habituels dans les dramas japonais, ici s’en est carrément gênant puisqu’il m’est arrivé d’exploser de rire à des moments totalement inappropriés. Ensuite, je trouve qu’il y a vraiment un gros manque d’intrigues secondaires. Dans <i>Good Morning Call</i> l’histoire d’amour entre Uehara est Nao est la seule chose que l’on vous donnera, entrecoupées de quelques scénettes à but humoristique. On montre très peu les personnages dans leur lycée et quand c’est le cas, c’est uniquement pour développer l’histoire d’amour : Nao n’a pas d’activités extra-scolaires, elle n’est pas membre d’un club, n’a pas de passion… Le seul qu’on voit avoir une activité au lycée, c’est son meilleur ami d’enfance Daichi qui est président du club de football, mais on ne le voit jamais vraiment exercer cette activité. On apprend vers la fin de la série qu’Uehara est passionné d’informatique, et on le voit parfois jouer aux jeux vidéo, mais c’est tellement anecdotique qu’on ne peut pas vraiment appeler ça une activité… Je trouve ça assez problématique d’avoir 16 épisodes de 40 minutes sur rien qu’une histoire d’amour, car c’est très vite lassant et aplati beaucoup les personnages. Je peux comprendre qu’il s’agisse de lycéens et qu’à cet âge les problèmes rencontrés soient très réduits, mais dans <i>Hanazakari no Kimitachi e</i> par exemple, drama que j’aime beaucoup, on a quand même des intrigues sportives, ou relatives à la vie au pensionnat… Ici rien de tel, on a vraiment une impression de vide intersidéral autour de l’intrigue principale. C’est aussi le cas des personnages secondaires qui sont très peu exploités : l’histoire d’amour des meilleurs amis de Nao aurait pu être une bonne alternative à celle d’Uehara et Nao, proposant une vision plus nuancée, basée sur l’amitié… Mais non, ils n’ont le droit qu’à une poignée de scènes dans toute la série, et aucune intrigue réelle. Les autres prétendants de Nao sont eux aussi réduits à de simples outils narratifs sans personnalité, utilisés uniquement au profit de l’histoire principale. C’est même très frustrant pour le personnage de Kitaura que je trouvais intéressante et qui avait vraiment la classe, mais qui, comme les autres personnages secondaires, n’est pas vraiment traitée en tant que personnage.</p><p>En conclusion, à l’image des fausses fenêtres de l’appartement d’Uehara et Nao, on n’a pas la sensation que les personnages et l’univers se poursuivent en dehors de la série. Cela pourrait juste être un détail qui n’encombre pas l’intrigue principale sur laquelle le réalisateur semble vouloir s’être concentré, mais malheureusement le drama en pâtit en entier puisqu’un triangle amoureux ne peut pas fonctionner si ses trois membres ne sont pas traités avec le même soin, aussi, la mauvaise exploitation des prétendants de Nao diminue beaucoup l’impact de l’histoire amoureuse entre elle et Uehara qui ne semblent pas être confrontés à des obstacles vraiment conséquents.</p><br><p>Voilà pour les vrais défauts que je peux énumérer concernant le drama. Maintenant, je souhaiterais aborder un autre élément qui ne paraît pas forcément être un défaut, mais que je trouve extrêmement problématique. Je vais peut être passer pour une Social Justice Warrior, et je le suis probablement, mais pour moi la relation entre Uehara et Nao a tout d’une relation toxique, et le fait de nous la présenter comme une super histoire d’amour trop romantique, ça me noue la gorge.</p><br><div align="center"><img src="/img/blog/upload/GoodMorningCall/tumblr_o3vour6yvF1tiw0i8o6_400.gif" alt=""><br><i><font size="2">"Ben quoi ? Oui je mange tout le riz au lait sans lui laisser une seule part, mais au fond de moi je l'aime beaucoup..."</font></i><br></div><p><br></p><p>Certes, les scènes romantiques sont empreintes d’une certaine poésie et je les trouve émouvantes, mais avec un minimum de recul par rapport à la romance qui nous est présentée, on se rend compte du déséquilibre énorme dans la relation. Il est aisé de faire le rapprochement avec le livre et film <i>Fifty Shades of Grey</i> (oui je sais, grosse référence), qui sous couvert d’exprimer le fantasme du riche milliardaire dominateur et viril, dressait une relation abusive qui frôlait la maltraitance morale et physique. Je trouve ça vraiment problématique que ce soit ce genre de modèle de relation qui soit dominant dans les romances. Nao est une jeune fille soumise à l’extrême, ce qui en soit, n’est pas un problème si elle le choisi, mais elle est surtout complètement dépendante d’Uehara à un niveau de sacrifice assez alarmant : elle n’est pas capable de s’amuser en vacances quand il n’est pas là, elle lui prépare à manger quand il rentre du travail sans un seul merci en retour, comme ils jouent au chat et à la souris, elle supporte les insultes, considère sa relation amoureuse comme plus importante que ses études, et se soucie du bonheur de celui qu’elle aime plus que du sien. Uehara agit à l’inverse. Froid, distant, inexpressif, il laisse Nao être un petit chien qui secoue la queue en le voyant rentrer du travail, lui donne de petites tapes sur la tête (littéralement) de temps en temps, et voilà tout ce qu’il donne dans leur relation. Le problème n’est pas tellement que ce schéma de relation soit sexiste, car il est probable qu’en inversant les genres, la relation soit tout aussi dérangeante. Non, en fait, ce qui me dérange, c’est de dire que consacrer tout son temps libre, tout son esprit et sacrifier son bonheur personnel pour quelqu’un qu’on aime est une bonne manière de fonder une relation saine. L’amour n’est pas un prétexte aux abus, et surtout, la relation qu’on a avec soi-même devrait être la plus importante de toutes les relations. Idéaliser une relation fondée sur des déséquilibres flagrants et sur le sacrifice de soi, pour des jeunes de 17 ans, je trouve ça vraiment pas terrible. Alors j’ai bien conscience que ce genre de schéma est extrêmement populaire et <i>Good Morning Call</i> est loin d’être la seule fiction à en faire l’apologie. Mais je ne pouvais pas faire une critique de ce drama sans exprimer cette opinion qui m’a fait ressentir un profond malaise. J'attends le jour où un drama de romance pourra m’émouvoir, tout en me montrant une relation saine et équilibrée, qui sera basée sur davantage qu’un rapport de force putacier. Ce jour n’est pas encore arrivé, mais si Netflix propose de nouveaux dramas, j’espère qu’ils pourront répondre à cette attente, fruit de l’évolution morale d’une Eika-15-ans-fan-de-drama, qui a assurément bien grandi.</p><br><p>Après avoir rédigé toutes ces idées de manière très chaotique, je me rend compte que le visionnage de <i>Good Morning Call</i> fut globalement très mitigé. J’ai passé un bon moment, mais je n’arrive pas à savoir si c’est à cause des relents de mon addiction aux dramas ou si c’est grâce à de réelles qualités narratives. Objectivement je dirais que les défauts sont nombreux : le jeu d’acteur, le côté cheap, le manque de développement en dehors de l’intrigue principale, et la morale très discutable. Mais le fait de trouver <i>Good Morning Call</i> sur une plateforme internationale et pluri-générationnelle comme Netflix place le drama dans un contexte inhabituel. Ordinairement créés pour être diffusés sur des chaînes japonaises et se destinant à un public féminin plutôt adolescent, les dramas de romance usent de formules très récurrentes qui reposent sur des mécanismes assez simples ; Des stéréotypes de personnages : l’héroïne maladroite mais obstinée, le love-interest froid qui dissimule ses émotions et ses fêlures, le troisième côté nécessaire au triangle amoureux, “good guy”, ami d’enfance de préférence, et représentant de la légendaire friendzone… Des stéréotypes d’intrigue également, qui découlent directement de ces portraits pré-conçus : L’héroïne commence par détester le personnage masculin, puis apprend petit à petit par l’apprécier lorsqu’ils se rapprochent, séduite par sa personnalité enfouie, leur amour est mis à l’épreuve par une tierce personne, etc. etc.</p><p>Même l’esthétique aux effluves de manga, en plus d’être typique des productions japonaises (que j’apprécie par ailleurs ingénument), se destine majoritairement à un public féminin potentiellement féru de shôjo et d’autres dramas de ce style. Je peux imaginer sans difficulté, puisque c’était quelque part mon cas aussi, qu’une fan de drama choisi de regarder <i>Good Morning Call</i> parce qu’elle souhaite y retrouver ce qui fait le charme d’un drama : la mise en scène si particulière de la romance, des personnages archétypaux auxquels on peut facilement et rapidement s’identifier, des décors qui manquent de réalisme mais qui débordent d’une fraîcheur naïve, le premier baiser auquel on s’attend, mais que l’on attend, du rire devant la comédie, mais aussi un rire franc de second degré qui procure le même plaisir.</p><p>Accéder à une telle production sur Netflix, c’est quelque part le risque de sortir le drama de son contexte très particulier à la base, et de le détacher du public initial auquel il est destiné. Aussi le remettre dans les conditions de création de son genre propre permet de prendre de la distance, et peut-être même de se dire que mon expérience de visionnage était peut être exactement celle souhaitée par les créateurs de <i>Good Morning Call</i>, puisque j’y ai trouvé exactement les éléments que je pensais trouver.</p><br><p>Ma critique reste donc très tiède au final, et si vous vous intéressez aux dramas, je serais plutôt tentée de vous rediriger vers <i>Hana Yori Dango</i> ou <i>Hanazakari no Kimitachi e</i> (les versions japonaises) qui sont des bons classiques du genre, et selon moi des valeurs sûres. Et n’oubliez pas, faites attention quand vous louez un appartement, histoire de ne pas vous retrouver dans une relation foireuse avec un beau gosse qui ne sait pas jouer la comédie (et vérifiez que les fenêtres ne soient pas en carton).</p>Sat, 03 Sep 2016 20:52:19 +0200dramanetflixsériejaponromanceJapan Expo 2016, à la force de la déterminationhttps://www.bsolife.fr/blog/post/6_Japan_Expo_2016/<p>Allé YOLO je vais me prêter à un exercice que j’ai pas pratiqué depuis une demi-éternité : faire un "compte-rendu" de Japan Expo. Enfin, actually mon dernier article sur Japan Expo date d’il y a "seulement" 2 ans, mais c’est surtout que je l’avais posté sur <b>mon ancien blog, <a href="http://ligh-kyu.over-blog.fr/">Ota-Kyu</a></b>. Et bizarrement tout ce qui s’y trouve me paraît incroyablement lointain, malgré que Blue Screen of Life ait moins d’un an d’âge présentement. Ledit post sur Japan Expo 2014 était d’ailleurs le dernier article d’Ota-Kyu.<br>C’est ouf j’ai vraiment l’impression de parler d’une relique antique, alors que non ça fait seulement 2 ans.</p><p>Bref. L’an dernier j’avais visiblement pas méga la foi de le faire (et surtout BSOL était en chantier à ce moment là) mais cette année ça me botte pas mal de revenir un peu sur le salon quelques minutes. Sachant que, vu que ça vient juste de finir, c’est encore un petit peu frais, je suis toujours légèrement affecté par des résidus de l’excitation du salon et par l’effet secondaire principal qui va bien : <b>l’épuisement</b>. D’ailleurs, même si je savais pertinemment que c’est une question rhétorique, pendant ces 2 jours de Japan Expo je me suis pas mal demandé d’où sortait cette force mystérieuse -qu’on appelle détermination- qui m’a soutenu les 4 jours de Japan Expo ces 4 dernières années. Détermination que j’ai massivement utilisé cette année aussi (et qui a été instantanément rechargée samedi aprem), mais qui m’exempte pas du tout de me manger un énorme retour de flamme dans la tronche. Comme d’hab d’ailleurs j’ai pas mal de difficultés à récupérer, ce qui fait que Japan Expo est toujours sensiblement présente dans chaque muscle et articulation de mon corps (surtout les genoux (non en vrai je m'en sors)).<br>DU COUP, avec la "contrainte" de temps que je m’impose (je commence ce post le 10 juillet au soir et actually j’ai *vraiment* pas envie que ça traîne autant que d’habitude) et l’usure, je risque d’écrire des trucs qui ont un drôle de sens. Please understand.</p><br><font size="1"><div align="center"><a href="/img/blog/upload/6_Japan_Expo_2016/JE2016_p1.jpg"><img src="/img/blog/upload/6_Japan_Expo_2016/JE2016_p1.jpg"></a><div class="caption">Confession. Je trouve agréable l’idée que poster cette image puisse raviver chez vous des bons souvenirs de Satoru Iwata, décédé il y a de cela plus d’un an maintenant.</div></div></font><hr id="excerpt-separator"><p>Japan Expo pour moi cette année ça a été 2 jours ; j’avais pris l’habitude ces 4 dernières années de venir systématiquement sur toute la durée du salon, mais basiquement la majorité des trucs que je voulais faire/voir cette année rentraient bien dans cette fenêtre temporelle qu’étaient le vendredi et le samedi. Du coup la valeur ajoutée du jeudi et du dimanche ne compensaient pas vraiment le prix du billet pour moi. D’autant plus que je savais pertinemment que mes genoux ne seraient : pas d’accord. Donc 2 jours. Et concrètement j’ai l’impression de m’être plus éclaté en 2 jours cette année qu’en 4 l’an dernier. Faut dire aussi que l’année dernière je me souviens pas avoir prévu de faire/voir beaucoup de trucs, et n’ai donc pas fait/vu grand-chose. Ce qui faisait que j’en étais sorti avec un drôle d’arrière goût pas complètement éloigné de ce qu’on pourrait appeler du "gâchis". C’était une super J-E hein, j’ai d’ailleurs pu y aller avec des amis que j’ai pas l’opportunité de voir souvent, et notamment assisté au premier concert d’ALYS à Japan Expo (un évènement symboliquement énorme quand même), et probablement d’autres trucs géniaux... dont je ne me souviens pas bien. Actually j’ai très peu de photos de JE 2015, et à part la précieuse présence de mes tomodachi et les quelques très chouettes rencontres que j’ai faites sur le salon, bah j’ai pas des masses de souvenirs de cette édition. C’est sans doute parce que -par rapport au fait que j’y suis allé quand même 4 jours- j’ai fait/vu concrètement *relativement* peu de choses sur le salon (faute d’avoir prévu de les faire/voir) ; des choses que j’aurai p’t’être pu faire en 2 jours au lieu de 4. Pourtant je le *savais* qu’il fallait préparer une Japan Expo pour pouvoir en tirer le maximum ; <b>l’édition de 2013 me l’a démontré par a+b en étant aujourd’hui encore ma préférée</b>.</p><p>Cette année j’ai donc mis de côté la solution de facilité qu’était le billet 4 jours (d’autant que j’ai de plus en plus de mal avec le prix des billets de JE (mais quand on se pose pour y réfléchir, c’est légitimement justifiable)) et scruté ce que cette édition avait à offrir, pour me décider à y aller 2 jours. Et ces 2 jours là, je pense que c’est <b>ma 2ème meilleure Japan Expo</b> pour le moment (l’article d’Amo sur <a href="http://neantvert.eu/?p=4225">ses 10 meilleures Japan Expo</a> prend soudainement plein de sens dans ma tête). Je doute parvenir à bien expliquer pourquoi (j’y réfléchis là mais c’est pas mal du ressenti) mais je tente quand même.<br>Petit TL;RA (too long ; read anyway) de ma 6ème Japan Expo à ce jour. Ça va être 100% perso, très *en vrac*, y’aura vraisemblablement des blagues super douteuses et le tout sera sans doute pas très intéressant, mais j’ai vraiment pas envie de me contenter de faire un post tout pourri sur FB ha ha.</p>Japan Expo 2016 (pas du tout dans l’ordre hein), pour moi ça a été :<br><br><br><h1>DES AMIS. PLEIN.</h1><br><font size="1"><div align="center"><a href="/img/blog/upload/6_Japan_Expo_2016/JE2016_p2.jpg"><img src="/img/blog/upload/6_Japan_Expo_2016/JE2016_p2.jpg" height="495" width="660"></a><div class="caption">À gauche, Toriel, incarnée par Furabi et à droite, LEORA –la nouvelle chanteuse virtuelle de VoxWave- incarnée par Sycamore Eromena :&gt; (j’ai sauvagement <a href="https://twitter.com/VoxWave_Studio/status/752150930376843264">piqué la photo à VoxWave</a> btw, je suis un odieux personnage)</div></div></font><br><p></p><h3><i> Et de touts horizons ~</i></h3><p></p><p>C’est aussi bête qu’agréable, cette année j’ai l’impression pu revoir PAS MAL DE MONDE de mes internets préférés, que j’ai pas vu depuis longtemps (l’an dernier pour la plupart, deux ans ou plus pour d’autres). Ou du moins, vous m’avez tous <b>terriblement manqué</b>. Genre, mes potes de Vocaloid.fr (je vais pas me mettre à citer des noms parce que ce serai long mais genre, Estrelia, Furabi et Ushi, j’ai l’impression que ça fait une éternité qu’on s’est pas parlé et même si ça a été court ça m’a fait PLAISIR sachez le (Eromena et Chib je vous aime)), de VoxWave (Saphirya, Joffrey, Drak-Pa, TBK, cœur avec les mains et DU COURAGE pour développer LEORA è_é), Tatsuki et les touhouistes que j’ai rencontré y’a deux ans pendant les tournois (Dahel, Maria, Pooshi, Oni Dango et tout-les-autres-dont-les-pseudo-me-reviennent-pas-immédiatement-en-tête-parce-que-je-suis-HS, je vous cœur avec les mains). À tout ce beau monde : merci de rendre mes internets meilleurs, ces retrouvailles m’emplissent de détermination.</p><p>Quand j’y repense j’ai croisé personne de la Brigade SOS, et n’ai pas pris le temps de m’arrêter saluer les gens de Forum Thalie et participer à leurs activités, mais pour le coup c’était plus par manque de temps qu’autre chose. Après, ce n’est que partie remise.</p><br><br><br><h1>DES JOLIS COSPLAYS</h1><br><font size="1"><div align="center"><a href="/img/blog/upload/6_Japan_Expo_2016/JE2016_p11.jpg"><img src="/img/blog/upload/6_Japan_Expo_2016/JE2016_p11.jpg" height="495" width="660"></a><div class="caption">MOST. VALUABLE. COSPLAY. GJ Ilairis !</div></div></font><br><p></p><h3><i>Que j’ai pas forcément pu prendre en photo ceci dit.</i></h3><p></p><p>C'est que la foule est parfois vraiment méga dense. Il n’empêche que j’ai pu photographier quelques déguisements de qualité -qui illustreront pas mal cet article-, notamment cette Tsukihi incarnée par <a href="https://www.facebook.com/IlairisCosplay/">Ilairis</a> qui a fait ma soirée. C’est marrant parce qu’on l’a croisé alors que Hakken était justement en train de me dire qu’il avait rencontré une Tsukihi dans la journée, et là qui est-ce qu’on croise au détour d’un stand ? Ilairis, en cosplay de Tsukihi. CA VOUS RAPPELLE QUELQUE CHOSE (si c’est le cas je vous suggère de trouver un meilleur usage à votre mémoire prodigieuse) ? MOI OUI. IL S’EST PASSÉ EXACTEMENT LA MÊME CHOSE Y’A DEUX ANS AVEC <a href="/img/blog/upload/6_Japan_Expo_2016/Cosplay_ALYS.jpg">LE TOUT PREMIER COSPLAY D’ALYS</a>. <br>Je note donc qu’il suffit d’en parler pour faire apparaître des chouettes cosplay, je ferai bon usage de ce cheat l’année prochaine ° 3°~ (à noter qu’il y avait aussi une <a href="https://twitter.com/D4GOTH_UR/status/752485633202020353">Ononoki</a> mais on s’est pas croisés, trop deg)</p><p>Sinon, à part Tsukihi j’ai été agréablement surpris de constater que l’univers de <b>Black★Rock Shooter</b> a encore la côte ; j’ai pu photographier 2 B★RS différente, une Black★Gold Saw et une STRENGTH assez impressionnante (de toute façon les cosplay aboutis de STR c’est toujours visuellement assez wow). Et sinon j’en ai vu d’autres de loin mais : la foule. <br>Je m’attendais sinon à voir plus de personnages issus d’Overwatch sur le salon. Après, pareil, c’était hors de ma portée, mais j’ai quand même vu 2-3 D.Va et une (superbe) Tracer. Mais pas grand-chose d’autre. Après j’ai pas spécialement cherché non plus hein, je suis resté statistiquement plus longtemps dans le Hall 6 que le 5 (hors c’est dans le 5 qu’on trouve le plus de cosplayeurs.euses je pense), mais still. Dans le même genre, j’espérais voir des cosplays issus de Kantai Collection. Enfin, j’en ai vu un, je ne sais pas quel perso c’était ceci dit, mais <a href="/img/blog/upload/6_Japan_Expo_2016/Kancolle_cosplay.jpg">c’était assez excellent aussi</a>.</p><p>Par contre je suis très content d’avoir vu des gens qui ont choisis d’incarner des personnages d’<b>Undertale </b>:&gt; Là encore, mandatory « je pouvais pas photographier à cause de la foule », mais j’ai quand même pu croiser plusieurs Undyne, Frisk, Toriel, Sans et même un MTT (au loin malheureusement) qui ont grave rechargé ma détermination.<br>Et sinon y’avait toujours beaucoup trop de Kirito quand même hein (moins que l’an dernier ceci dit (et très peu d’Asuna)).</p><p>(btw il va sans dire que si vous vous reconnaissez sur des photos hésitez pas à faire coucou o/)</p><br><br><br><h1>LE CONCERT DES CALAMAZONES, AYO &amp; OLI</h1><br><font size="1"><div align="center"><a href="/img/blog/upload/6_Japan_Expo_2016/JE2016_p3.jpg"><img src="/img/blog/upload/6_Japan_Expo_2016/JE2016_p3.jpg" height="386" width="690"></a><div class="caption">On avait pas le droit de prendre de photos/vidéos du concert donc je pique <a href="https://twitter.com/NintendoFrance/status/752834963557519360 ">celle du staff</a> ~</div></div></font><br><p></p><h3><i>Enfin, un bout.</i></h3><p></p><p>Basiquement c’est le même genre de technologie qui a été utilisée pour les nombreux concerts de chanteurs virtuels qui ont eu lieu au Japon (ou le truc avec 2PAC aux states mais ça m’emballe moins pour le coup). L’idée étant de pouvoir projeter sur une surface translucide (un genre de vitre si on veut, dont j’ai oublié le nom) une image animée, de manière à donner l’impression d’avoir sous les yeux un """""hologramme""""" qui danse et chante sur scène (notez les guillemets je sais pertinemment que s’en est pas, c’est juste que c’est une image mentale facile), accompagné par un groupe de musiciens réinterprétant en live les morceaux. Et du coup en l’occurrence ça a été utilisé pour donner vie à <b>Ayo et Oli, les Calamazones</b>, mascottes du jeu Splatoon sur WiiU ! C’est un show qui a déjà eu lieu au Nico Nico Chokaigi 2016 (au Japon), mais à part ça j’ai pas l’impression qu’il y ait eu une autre représentation que celle à Japan Expo ce vendredi. Du coup c’est sympa, je me dis qu’on est les deuxièmes à pouvoir voir ce spectacle :&gt;</p><p>Et quel spectacle ! Franchement c’est grave chouette, j’ai pas d’attachement particulier pour Splatoon ni son OST (n’ayant au joué au jeu que 2 heures cumulées, à tout casser) mais on se laisse super vite emporter par l’ambiance du show (d’autant plus que des glowsticks avaient été distribués à l’entrée) et l'énergie des arrangements musicaux. Je suis assez familier à ce genre de concerts avec projection d’un personnage virtuel, car j’en ai vu pas mal dans le cadre du phénomène VOCALOID. Mais c’est très différent <b>d’y être !</b> Je vous invite d’ailleurs à jeter un œil pour voir ce que ça donnait ; la chose a été filmé et est <a href="https://www.youtube.com/watch?v=F24yJYsqhD4">disponible intégralement sur Youtube</a>. C’est pas long donc je pense que ça vaut le coup. Parce que ouaip, c’était vraiment super.<br>Enfin pour ce que j’en ai vu. Je suis parti au bout d’un quart d’heure, il fallait que j’aille au stand de Crunchyroll pour...</p><br><br><br><h1>LE MINI-SHOWCASE DE TBK</h1><br><font size="1"><div align="center"><a href="/img/blog/upload/6_Japan_Expo_2016/JE2016_p4.jpg"><img src="/img/blog/upload/6_Japan_Expo_2016/JE2016_p4.jpg" height="495" width="660"></a><div class="caption">Notez que ce qui s’affichait à l’écran n’avait rien à voir hein.</div></div></font><br><p></p><h3><i>Mais y'avais pas TATOE</i></h3><p>(et je l’ai raté au NTNT DHQSLKFK LKHJFLDJFNMIL§RGKJ§DKOSLD)<br>(bref)</p><p>Vendredi après-midi l’équipe de Crunchyroll ont sympathiquement prêté leur espace pour que <a href="https://www.facebook.com/TheBakaKitsune/?fref=ts">TBK</a> puisse faire un mini live, pendant lequel elle a interprété au chant quelques chansons populaires ayant servi de génériques d’animes relativement récents.<br>Bon. Actually j’en ai reconnu aucun. Mais je m’y attendais un peu en fait, j’y suis plus allé dans l’optique de l’écouter chanter et l’encourager, que pour chanter en chœur avec elle (bon, p't'être que pour TATOE je me serai lâché). Donc ça va ~ Et c’était bien. D’ailleurs, le lendemain, même lieu et presque à la même heure, Crunchyroll a de nouveau prêté leur stand pour...</p><br><br><br><h1>LE ALYS TV SHOW, AVEC LIGHTNING</h1><br><font size="1"><div align="center"><a href="/img/blog/upload/6_Japan_Expo_2016/JE2016_p5.jpg"><img src="/img/blog/upload/6_Japan_Expo_2016/JE2016_p5.jpg" height="375" width="695"></a><div class="caption">J’ai plein d’autres photos que celle-ci, mais honnêtement Drak-Pa en arrière plan ça me fait pas mal délirer je confesse.</div></div></font><br><p></p><h3><i>Et la LEORA HYPE.</i></h3><p>(p’tain mes transitions de fouuuuuu (#fatigue))</p><p>Juste avant néanmoins Joffrey est monté sur scène pour annoncer les résultats du concours #VOCALYS organisé par VoxWave pour pousser à la composition. J’vais pas faire un compte rendu de cette remise des prix parce que 1) <a href="http://www.voxwave.fr/blog/2016/07/08/les-resultats-du-concours-vocalys/">VoxWave en a déjà fait un tout beau</a> 2) fichtre déjà 2100+ mots, moi qui espérais pouvoir faire ça succinctement. Félicitations néanmoins à Anthony Lo Re pour sa victoire avec sa chanson originale, <i>Le Paradoxe de Ma Vie</i> (qu’est super cool soi dit en passant, franchement ça gère).<br>Après l’annonce des gagnants, Joffrey a dévoilé <a href="http://www.voxwave.fr/blog/2016/06/30/new-challenger-leora/">LEORA, le prochaine chanteuse virtuelle de VoxWave</a>, illustrée de nouveau par Saphirya, dont je vous invite avec insistance à <a href="http://saphirya.deviantart.com/">découvrir le travail</a> si vous ne la connaissez pas ! Elle sera voicée par TBK justement, et rejoindra donc ALYS quelque part en début 2017 ! De mon côté la hype est to-tale.</p><p>Le ALYS TV SHOW sinon du coup s’est donc déroulé sur le stand de Crunchyroll samedi après-midi, avec Lightning sur scène et ALYS dans la télé (featuring Drak-Pa derrière). Ça payait pas de mine comme ça mais ça faisait honorablement le job, après je confesse, j’ai passé sans doute autant de temps dans le public qu'à tourner autour du stand pour me rendre utile. Mais surtout pour moi c’était l’occasion de rencontrer Lightning parce que actually j’en avais pas eu l’opportunité jusqu’à présent et c’était très clairement quelque chose qui me convenait pas. Bref, chouette souvenir et une bonne chose de faite. Détermination +2.</p><br><br><br><h1>KINGDOM HEARTS</h1><br><font size="1"><div align="center"><a href="/img/blog/upload/6_Japan_Expo_2016/JE2016_p6.jpg"><img src="/img/blog/upload/6_Japan_Expo_2016/JE2016_p6.jpg" height="495" width="660"></a><div class="caption">Et sinon pendant ce temps on s’ennuie toujours grave dans <i>Kingdom Hearts Unchained χ</i></div></div></font><br><p></p><h3><i>HD deux point huit Final Chapter prologue</i></h3><p>*explosions en arrière-plan*</p><p>Pas grand-chose à dire là-dessus (lel) à part pour propager la KINGDOM HEARTS HYPE. Basiquement, <i>Kingdom Hearts III</i> est de plus en plus concret, et on en saura plus sur le jeu fin 2016. Du coup Square Enix prépare son arrivée avec <i>Kingdom Hearts 2,8 -Final Chapter Prologue-</i>, qui inclut :<br></p><ul><li><p>Un remaster HD de <i>Kingdom Hearts 3D -Dream Drop Distance-</i> originellement sorti y’a deux ans (pinaise déjà) sur 3DS, qui –dans la timeline Kingdom Hearts (assez bordélique (on est pas au niveau de celle des Monogatari Series ceci dit))- se déroule après <i>Kingdom Hearts II</i>.</p></li><li><p><i>Kingdom Hearts 0,2 Birth by Sleep -A Fragment Passage-</i>, se déroulant après les évènements de Birth by Sleep et se concentrant principalement sur le personnage d’Aqua.</p></li><li><p>Kingdom Hearts χ Back Cover, qui relatera les évènements de Kingdom Hearts χ (la guerre des Keyblade, toussa toussa), se déroulant avant Birth by Sleep. À noter que 1) celui-ci je crois qu’il sera pas jouable, c’est juste des cinématiques il me semble 2) <i>Kingdom Hearts Unchained χ</i> couvre les mêmes évènements, a priori (mais pour le coup, Unchained χ j'y joue moi même et on s'ennuie grave parce que -entre autres soucis- le <b>actual plot</b> est dévoilé au compte-molécule-de-H2O (d'où le "a priori")).</p></li></ul><p>Du coup du côté de chez Square Enix on pouvait jouer à <i>KH 0,2 -A Fragment Passage-</i> ou au remaster de <i>KH 3D –Dream Drop Distance-</i>. À la base je voulais faire les deux, mais en fait vu que la démo dure 10-15 bonnes minutes ça impliquait de faire deux fois un truc genre 40 minutes de queue, et mes jambes étaient pas trop d’accord. Du coup j’ai fait <i>A Fragment Passage</i> et : c’est visuellement incroyablement satisfaisant. Franchement la démo est belle, les sorts sont flashy au possible et le moveset super décemment garnis. La dernière fois que j’ai joué à un KH c’était la démo de Dream Drop Distance sur 3DS, ou sinon KH II sur PS2 (et ça date), donc j’ai pris mon temps pour reprendre en main les contrôles. Et c’est revenu assez vite en fin de compte. Le truc avec lequel j’ai eu le plus de mal, c’est les assignations des sorts rapides parce que pour moi Soin X c’est sur triangle et pas sur "X". Du coup j’ai cast 522 fois Soin X dans le vide en 15 minutes. Sinon dans l’ensemble je trouve la jouabilité assez proche de KH II, mais on sent aussi que <i>Dream Drop Distance</i> est passé par là parce que y’a bien une ou deux chouettes interactions possibles avec l’environnement ; on peut notamment balancer un glacier et glisser sur la ligne gelée qui s’est créée, ou marcher sur les pointes de lampadaires ou faire des dash aériens. Des trucs tout bêtes mais qui font que y’a assez souvent des situations où tu peux enchaîner une action supplémentaire après ce que tu viens de faire. Par contre si t’arrives pas à executer ces actions successivement, les contrôles paraissent un peu « rigides », ce qui est en fin de compte assez fréquent j’ai l’impression dans Kingdom Hearts de toute façon.</p><p>Apparemment le jeu sera supposé être assez court. Après "assez court" ça veut tout et rien dire. "Court" pour un Kingdom Hearts je dirai que ça peut être une honnête 15zaine d’heures. Mais pour tout vous dire je suis tellement rouillé au niveau de cette saga (j’ai joué qu’à KH et KH II actually) que j’en ai vraiment aucune idée. En tout cas ouep, <i>A Fragment Passage</i> présage plutôt du bon :&gt;</p><br><br><br><h1>LE STAND THNET</h1><br><font size="1"><div align="center"><a href="/img/blog/upload/6_Japan_Expo_2016/JE2016_p7.jpg"><img src="/img/blog/upload/6_Japan_Expo_2016/JE2016_p7.jpg" height="496" width="660"></a><div class="caption">Bizarrement j’ai pas pensé à prendre de photos du stand THnet DOOONNC voilà un cosplay d’Undyne trop cool à la place :&gt;</div></div></font><br><p></p><h3><i>Et l’absence de Touhou Hopeless Masquerade en tournois.</i></h3><p>(Remboursez)</p><p>Non en vrai je savais déjà de toute façon, donc c’était surtout pour encourager Hakken pendant les différents tournois qui y ont été organisés ; <i>Impossible Spellcard</i>, <i>Phantasmagoria of Flower View</i>, <i>Hisôtensoku</i> et <i>Urban Legends in Limbo</i>, à raison d’un par jour du salon, dans l’ordre. Du coup j’ai profité pour revoir du beau monde (et retenir des visages, hue) tout en m’imprégnant un peu de l’ambiance des tournois. Ça m’a pas mal motivé à essayer de me mettre à ULiL d'ailleurs en fin de compte. À voir. Comme ça l’année prochaine moi aussi je latterai tout le monde à coups de motos pendant les tournois èvé</p><br><br><br><h1>MONSTER HUNTER GENERATIONS</h1><br><font size="1"><div align="center"><a href="/img/blog/upload/6_Japan_Expo_2016/JE2016_p8.jpg"><img src="/img/blog/upload/6_Japan_Expo_2016/JE2016_p8.jpg" height="495" width="660"></a><div class="caption">Encore une photo pas du tout raccord mais je trouve perso que le cosplay c’est plus intéressant qu’une photo de console (VOUS l'AVEZ ?! (☞゚ヮ゚)☞)<br>&nbsp;(en fait à la base j'avais écris ça comme ça, c'est qu'à la 52ème relecture que j'ai remarqué la blague ~)</div></div></font><br><p></p><h3><i>Et son Glavenus increvable là.</i></h3><p></p><p>Sur l’espace Nintendo cette année on pouvait tâter le Monster Hunter nouveau (et participer aux tournois de chasse) sur des bornes New Nintendo 3DS. Vous le savez p’t’être pas mais le dernier -et seul- Monster Hunter auquel j’ai joué, c’est <i>Monster Hunter Tri</i> sur Wii. Ça commence à remonter un peu ouais. J’étais déjà pas mal intéressé par le <i>Tri Ultimate</i> à l’époque où il était sorti mais j’ai jamais pu me le procurer, puis l’an dernier c’est <i>Monster Hunter 4 Ultimate</i> qui m’a bien botté avec l’arrivée du gameplay vertical (et la disparition des phases sous-marines \o/) mais : j’ai jamais pu me le procurer. Là, ce <i>Monster Hunter Generation</i> introduit de chouettes nouveautés de gameplay comme les arts et les styles de chasse, permettant notamment à un grand épéiste (&lt;- ???) de sauter pour <b>charger en 2-2 le power hit</b>.<br>Ho-ly-shit. Ce move là, c’est la quintessence de ma hype. Ça avait juste l’air ultra sexy, il fallait que je teste. </p><p></p><p>Du coup j’ai pas mal campé dans le coin Monster Hunter pour farmer un peu la démo, qui est d’ailleurs différente de celle de l’e-shop. Dans la démo de Japan Expo y’avait pas le hibou bleu là, mais à la place on pouvait chasser un des 4 monstres emblématiques du jeu : le <b>Glavenus</b>, représentant le feu. Et p’tain il est méga dur à battre c’est génial. Genre, apparemment, entre l’ouverture du salon et samedi après-midi, y’a qu’une seule team qui a réussi à le battre. *Une seule team* est venue à bout du Glavenus. Et pourtant y’a un paquet de gens qui voulaient sa peau puisque presque toutes les teams que j’ai vu jouer sur les grands écrans ont voulu faire le Glavenus (rappel, j’ai pas mal campé là bas donc j’en ai vu des groupes). <b>Et une seule y est parvenue</b>. Céchô. À un moment même c’était rigolo parce que le mec du staff qui présentait en avait un peu marre, il était en mode « Mais arrêtez de vouloir faire *systématiquement* le Glavenus, personne y arrive, vous y arriverez pas non plus ! Faites le Nargacuga plutôt » (&lt;- la quête de niveau intermédiaire). Honnêtement je trouvais ça un peu déplacé de sa part au début, mais actually après avoir vu les équipes se faire dépop les unes après les autres j’ai commencé à avoir de la compassion pour lui qui se retrouvait à commenter des sessions de chasse (du Glavenus) qui s’avèrent être à 99,9% <b>des échecs</b>. Faut dire aussi que ce truc a basiquement un coup qui one-shot (ou presque) et semble être en permanence ultra véner. Donc bon.</p><p>Je l’ai moi-même test le Glavenus d’ailleurs. Bon, j’ai fait principalement des Grands Macaos (la quête la plus facile) pour tester un peu les armes qui m’intéressent (fusarbalète lourde, arc, grande épée (j’ai d’ailleurs actually pas pu test l'aerial power hit)), et reprendre en main les contrôles de la 3DS (car, rappel : je viens du confort de la Wii). Et à un moment y’avait une fille qui cherchait des coéquipiers pour buter le Glavenus. Il se trouve que j’étais dans le coin, moi, grand débutant de MH Generations maaaaaiiiiis ça me paraissait fun donc YOLO on a cherché deux autres joueurs... et on est parti se faire latter la tronche par le Glavenus. <b>C’était ma toute première fois en chasse multijoueur</b>. Sur Wii je pouvais pas en faire parce que, lel, mon internet est lent, et –plus tard- les serveurs du jeu ont fini par fermer. Du coup là ça a été la première fois en multi et c’était super kiffant. Bon souvenir. Bon on s’est fait latter laggle, mais au bout du 3-4ème essai on s’en sortait grave bien et tout (mais on s’est quand même fait défoncer eh oh).</p><p>Sinon, euh, j’aime bien l’arc mais j’arrive pas à deal avec, c’t’un peu triste. Mais je doute que ce soit fait pour ça de toute façon. La fusarb lourde ça a pas des masses changé pour ce que je vu, toujours les mêmes bonnes sensations. OH ET SINON. LE FELYNE LÀ (enfin Miaroudeur) c’est *tellement* génial j’adore. Franchement, pouvoir jouer les felynes c’est une des best feature du jeu je pense, c’est un gameplay super original pour le coup, terriblement fun et satisfaisant (et en plus ça deal quoi), je dis oui, mille oui.<br>Bref tout ça pour dire que ma hype pour <i>Monster Hunter Generation</i> est maintenant ultra haute et que j’ai besoin de ce jeu dans ma vie. Je crois.</p><br><br><br><h1>MAN WITH A *FUCKING DAMN* MISSION</h1><br><font size="1"><div align="center"><a href="/img/blog/upload/6_Japan_Expo_2016/JE2016_p9.gif"><img src="/img/blog/upload/6_Japan_Expo_2016/JE2016_p9.gif" height="385" width="685"></a><div class="caption">Même pas 10% de mon état d'excitation pendant le concert</div></div></font><br><p></p><h3><i>IN THE DATABASE.</i></h3><p></p><p>Là c’est la partie où c’est difficile de me retenir de tout écrire en capslock parce p’tain le concert de MAN WITH A MISSION c’était TELLEMENT BON sérieux. C’est génial parce que c’est le tout dernier truc que j’ai fait samedi avant la fermeture de J-E donc c’est à la fois le dernier souvenir que j’ai en tête du salon et à la fois son <b>paroxysme</b>. Formidable.<br>MAN WITH A MISSION c’est un groupe de J-rock avec des têtes de loups, qui a récemment été à l’origine de pas mal d’excellents génériques d’animes, dont le fameux <i>DATABASE</i>, l’opening des deux saisons de Log Horizon et -surtout- seule chanson que je connais d’eux. Du coup, moi dans ma tête je suis allé au showcase MAN WITH A MISSION *spécifiquement pour <i>DATABASE</i>*, et tout le reste ce serai du bonus et de la découverte.</p><p><b>LES MECS ILS ONT *COMMENCÉ* LE CONCERT PAR <i>DATABASE</i></b>.<br></p><p>J’ai ex-plo-sé. <a href="https://twitter.com/Lighkyu/status/751826482712961024">Je me sentais plus</a> ha ha. Le pire c’est que je m’attendais grave à ce que la chanson commence par des "bipbipbip bipbip" comme dans le générique, du coup dans ma tête j’étais trop au taquet pour ce pattern sonore en particulier. SAUF QUE NON ils ont skip ça et sont partis direct sur le riff à la guitare. Du coup en l’espace de 3 secondes y’a eu un ascenseur émotionnel monstrueux genre : « je me demande quelle va être la première chanson // ah bon s’en est une que je connais pas, tant pis // oh shit je connais oh shit c’est dataBASE C’EST DATABASE <b>P’TAIN DATABASE YEEESS !!!!</b> » et je vous jure j’ai hurlé/sauté sur place de tout mon soul. Y’a certains gens autour de moi qui ont très clairement pas compris comment en 3 secondes je passe de « Hu hu hu hâte que le concert commence » à « 9000% HYPE OVERLOAD ». J’ai explosé. Tout ce que j’avais pas donné dans le salon la veille et pendant la journée, je l’ai donné pendant le concert. Et basiquement je sentais bien que j’avais laissé ma voix dans la DATABASE parce que, welp, à la fin de la chanson j’en avais plus trop. Mais c’était worth. Et effectivement tout le reste c’était du bonus. Et <b>quel bonus wow</b>, je connaissais aucune chanson à part <i>DATABASE</i> mais franchement toute la setlist déboitait méchamment. J’me souviens plus de toutes les chansons qu’ils ont joué (vu que je les connaissais pas à la base) mais la salle s’était transformé en supernova pour <i>Fly Again</i>, <i>Seven Deadly Sins</i>, et le *encore* du concert : <i>Rise Your Flag</i>. C’était franchement excellent.</p><p>Bref j’ai découvert un groupe à l’énergie sensationnelle qui fait sans l’ombre d’un doute de la très bonne musique. Pfiou, toujours pas sur que je m’en sois remis. </p><br><br><br><h1>DU LOOT GRATUIT</h1><br><font size="1"><div align="center"><a href="/img/blog/upload/6_Japan_Expo_2016/JE2016_p10.jpg"><img src="/img/blog/upload/6_Japan_Expo_2016/JE2016_p10.jpg" height="495" width="660"></a><div class="caption">Je crois que c’est les seuls panneaux « free [???] » que j’aime bien, c'était bien trouvé :&gt;</div></div></font><br><p></p><h3><i>Et un cadeau des MVP (qui se reconnaissent s’ils passent par ici).</i></h3><p></p><p>Ce qui est bien c’est qu'ils étaient pas avare sur ce point là chez Nintendo, du coup j’ai pu loot un exemplaire des 4 posters <i>Monster Hunter Generation</i> (+ un sticker) et 2 exemplaires du poster des Calamazones. C’est pas exceptionnel mais j’en suis très content (et c’est mille fois mieux que mon maigre <a href="/img/blog/upload/6_Japan_Expo_2016/Loot_JE_2015.jpg">loot de l’an dernier</a>).<br>Sinon aussi Joffrey m’a fait rencontrer le développeur du jeu <a href="http://www.ediogames.com/">The Ultimatest Battle</a>, il paraît que ça pourrait me plaire donc je vais y jeter un œil incessamment sous peu et vous en dirai des nouvelles, vraisemblablement sur <a href="https://twitter.com/lighkyu">Twitter</a> !</p><br><p>ANYWAY c’est tout pour Japan Expo 2016 et holy tatoe 4500+ mots déjà, je sais pas si vous avez eu le courage de tout lire mais si c’est le cas alors deux choses : 1) <b>Merci</b>, c’est très chouette de votre part 2) Je me demande ce qui peut vous avoir poussé à lire un truc aussi brouillon mais merci.<br>Je saurais pas bien pointer du doigt ce qui fait que j’ai tant kiffé cette édition du salon (il ne fait aucun doute que le concert de MAN WITH A MISSION et les nombreuses retrouvailles avec les gens de mes internets y sont pour beaucoup) mais c’est un fait, j’ai beaucoup plus l’impression d’avoir pris mon pied cette année qu’en 2015 et en 2014. Sans doute parce que ça a été seulement 2 jours, mais 2 jours bien remplis. Du coup j’pense que <b>c’est legit ma 2ème meilleure JE</b> ouais (la meilleure étant celle de 2013). D’ailleurs si vous voulez (vraisemblablement pas à priori) j’avais fait des comptes-rendus pour <a href="http://ligh-kyu.over-blog.fr/article-japan-expo-compte-rendu-de-japan-expo13-partie-1-kingdom-hearts-et-3ds-108172821.html">Japan Expo 2012</a> (en 3 parties) et <a href="http://ligh-kyu.over-blog.fr/article-oh-mais-j-ai-un-blog-en-fait-souvenirs-de-japan-expo-2014-124380510.html">Japan Expo 2014</a> sur mon ancien blog, Ota-Kyu. Y’a pas de raison que ce soit intéressant mais y’a pas non plus de raison de pas poster les liens POUR LA SCIENCE.</p><p>En tout cas moi cette JE m’a beaucoup <b>motivé</b>. Ça a grave boosté ma détermination et là présentement j’ai envie de faire un paquet de trucs (vu que j’ai du temps en ce moment (faute d'avoir un job dqsjhzqkfnvdjv ಥ_ಥ)), genre de la musique, ou apprendre des trucs genre le dessin ou des langages informatiques ou que sais-je. Donc je pense que je vais développer un jeu vidéo qui s’appellera <b>TATOE ROLLER GO</b> et devenir le maître du monde.<br></p>Thu, 14 Jul 2016 17:05:37 +0200Japan Expoanimemangacosplayjeu vidéoJ-MusicMAN WITH A MISSIONSplatoonUndertaleVoxWaveALYSLEORAKingdom HeartsTouhouMonster HunterWorld End Economica : un visual novel sur l’économie, mais pas que !https://www.bsolife.fr/blog/post/wee-economie/<div align="justify">World End Economica est un Visual Novel développé par Spicy Tails et écrit par Isuna Hasekura, auteur de Spice and Wolf. World End Economica a été publié au japon en 2011. J’ai acheté la version française à Japan Expo 2013 sur le stand de Kawa Soft. Il était alors en vente en version physique et en français <a href="http://shop.kawasoft.fr/fr/20-spicy-tails">sur leur site</a>, mais n’est malheureusement plus disponible aujourd’hui. <br></div><br>Néanmois d’après Kawa Soft : <br><blockquote class="twitter-tweet" data-lang="en"><p dir="ltr" lang="fr"><a href="https://twitter.com/nomeji_">@nomeji_</a> on devrait "bientôt" sortir une réédition :)</p>— Kawa Soft (@Kawa_Soft) <a href="https://twitter.com/Kawa_Soft/status/642106281365504000">September 10, 2015</a><a href=" https://twitter.com/Kawa_Soft/status/642106281365504000"><br>https://twitter.com/Kawa_Soft/status/64210628136550</a></blockquote><img src="/img/blog/upload/wee-economie/1.png" alt="la ville"><br><div align="center"><b><font size="2">Nos deux protagonistes face à la mégalopole</font></b></div><br><div align="justify">Il est aussi disponible en anglais dématérialisé <a href="http://store.steampowered.com/app/269250/">sur Steam</a>. J’ai décidé d’écrire cet article car World End Economica a l’air de susciter un intérêt particulier auprès des amateurs de Spice and Wolf (pour ne pas dire fanatiques). Je ne l’ai pour ma part ni vu ni lu, et ne suis pas non plus trop intéressé par celui-ci, la communauté étant un peu trop zélée à mon goût. Mon avis sera donc dénué de toute comparaison avec cette œuvre. S’il vous plaît, ne vous en affolez pas.<br></div><hr id="excerpt-separator"><div align="justify">Je vais ici vous parler uniquement du premier tome, sachant qu’il en existe pour l’instant trois. Le tome 1 est le seul paru en français à ce jour, le tome 2 est disponible en anglais <a href="http://store.steampowered.com/app/269250/">sur Steam</a>, et le trois n’a pas encore été traduit.<br><br>Mais entrons dans le vif du sujet, de quoi ça parle ?<br><br></div><h1 align="justify">Histoire</h1><div align="justify">World End Economica prend place dans un futur proche où une partie de la population humaine a migré sur la Lune. La société lunaire représente un idéal capitaliste où les entreprises prospèrent et croissent à la vitesse de la lumière : la Lune est devenue la nouvelle place boursière.<br><br>Le protagoniste s'appelle Yoshiharu (mais se fait appeler Haru), c’est un jeune homme né dans un petit village agricole sur la Lune, il y a toujours vécu. Le jeu débute alors qu’il a fugué de chez lui pour aller vivre à la capitale. Il part à l’aventure pour réaliser son rêve : devenir une des personnes les plus riches au monde et vivre dans le quartier chic de la Lune, Schrödinger Street.<br></div><br><div align="center"><img src="/img/blog/upload/wee-economie/7.png" alt="le chat de Schrödinger Street" height="355" width="633"><br></div><div align="center"><b><font size="2">Le chat de Schrödinger Street</font></b><br></div><br><div align="justify">Pour arriver à ses fins le plus rapidement possible, il décide de devenir trader. Le trading est une des principales ressources économique de la Lune et prospère grâce au développement rapide des entreprises. Il est possible pour n’importe qui de partir de rien et de devenir extrêmement riche. Le rêve lunaire quoi !<br><br>Au court de sa fugue Haru va rencontrer Lisa, une bonne sœur qui va l'accueillir dans son église, où il fera la rencontre de Hanagana une jeune fille de son âge extrêmement hautaine ! Au cours de son séjour il apprendra à les connaître. Il découvrira aussi la vie difficile que mènent les personnes du quartier défavorisé où il se trouve, mais malgré tout, sa priorité restera son rêve de richesse.<br>Voilà pour la base de l’histoire, le reste vient ensuite de l’évolution des personnages, ce que je ne souhaite pas vous spoiler bien entendu !<br></div><br><h1>Dessins et musiques</h1><div align="center"><img src="/img/blog/upload/wee-economie/3.png" alt="dessin puissant" height="318" width="567"><br><b><font size="2">L'un des dessin les plus réussis du VN, très puissant emotionnellement</font></b><br></div><br><div align="justify">Bien que les dessins de World End Economica soient très beaux, ils manquent d’un vrai caractère. Ils sont soignés mais assez génériques. Techniquement c’est au top mais ça ne dégage pas grand chose. Il ne faut cependant pas négliger qu’un gros travail a été fourni pour le character design. Les dessins correspondent bien aux tempéraments des personnages et les scènes « émotion » font bien le job. <br>De manière générale, les illustrations s’accordent bien à l’ambiance futuriste lunaire. <br>Les arrières plans sont la partie la plus réussie au niveau graphique, ils arrivent avec quelques détails bien placés à créer une vraie atmosphère ; chaque environnement est bien défini et possède ses caractéristiques tout en restant toujours dans la même ambiance futuriste générale.<br></div><br><img src="/img/blog/upload/wee-economie/5.png" alt="quartier riche" height="223" width="397"><img src="http://bsolife.fr/img/blog/upload/wee-economie/4.png" alt="quartier pauvre" height="224" width="398"><br><div align="center"><b><font size="2">Opposition entre quartier riche et pauvre</font></b><br></div><br><div align="justify">L’OST est assez hétéroclite : on a de l’électronique avec des samples industriels pour retranscrire l’ambiance futuriste de la Lune, pas mal de jazz, une musique de hip hop, de l’orchestral, des thèmes de pianos émotions et quelques pistes de rock bien rythmées pour les scènes d’actions. Cependant, ce qui fait l’originalité de la musique de World End Economica, c’est que les styles sont bien souvent tous mélangés, ce qui donne quelque chose d’assez rafraîchissant. On a donc une bande son qu’on pourrait qualifier d’électro rock, avec notamment beaucoup de synthétiseur et de bruitages futuristes. Cette originalité ne lui permet cependant pas de réellement tirer son épingle du jeu. Les thèmes sont souvent courts, d’une conception assez basique, et répétés en boucle, mais suffisamment passe-partout pour ne pas qu’ils nous restent en tête. Cependant, certaines pistes sortent du lot, et c’est le cas de Break Street, qui est bien rythmée avec un thème au piano très sympa comme c’est le cas pour la majorité des musiques de jazz. Mais on retiendra surtout <a href="https://www.youtube.com/watch?v=LM12ZCtKbLc">l’opening qui envoie du lourd</a>.<br></div><br><h1>Intérêt</h1><div align="justify">World End Economica débute lentement, les personnages sont au début relativement insupportables et il ne se passe pas grand chose. Cependant cette introduction est nécessaire pour la suite : le visual novel doit poser les bases de son univers. Il y a beaucoup d’éléments à expliquer, surtout au niveau économique. Le VN passe par exemple énormément de temps à définir le fonctionnement du trading, mais il est nécessaire de l’avoir assimilé quand on entre dans le vif du sujet .<br></div><br><div align="justify">Le fait que l’histoire se déroule sur la Lune permet de simplifier l’économie et donc d’en définir les bases, afin que qu’elles soient plus accessibles. J’ai donc appris beaucoup de choses sur cette thématique, et surtout sur le trading grâce à ce VN.<br></div><br><div align="justify">Si l’économie est aussi développée c’est avant tout pour donner du sens aux scènes de trading. Assez nombreuses dans l’histoire, elles sont extrêmement intenses et l’auteur arrive à y créer une tension forte. C’est d’ailleurs une des principales forces de World End Economica, mais ce n’est bien entendu pas la seule.<br><br>En effet, ce qui m’a plu dans World End Economica est que l’économie - bien qu’au cœur de l’histoire - reste un support pour développer la relation entre les deux personnages principaux, Hanagana et Haru. Le personnage de Hanagana suit l’archétype de la tsundere (un cœur tendre derrière une armure de condescendance), mais c’est assez bien foutu pour être crédible et attachant. Comme dans Evangelion les personnages, au début de l’histoire, ont du mal à se rapprocher, faute de se comprendre, et se repoussent par peur de souffrir. Cependant petit à petit ils finissent par apprendre à se connaître et l’incompréhension se change alors en empathie. Même si au début on peut trouver les personnages distants, on finit par s’y attacher à mesure qu’eux-mêmes se connaissent mieux ; gardez en tête qu’il ne faut pas s’arrêter à votre premier aperçu.<br></div><br><img src="/img/blog/upload/wee-economie/9.png" alt="Kirino ?"><br><div align="center"><font size="2"><b>De l'esclavagisme digne de <a href="http://myanimelist.net/character/24544/Kirino_Kousaka?q=kousaka%20kirino">Kirino</a></b></font><br></div><br><div align="justify">Au final, bien que lent à démarrer, World End Economica est un visual novel plaisant à jouer avec des personnages bien conçus et attachants. Une fois le cadre posé, l’histoire est prenante et vous tiendra en haleine jusqu’à la fin. Le VN possède aussi une énorme facette économique qui tient bien la route et fait honneur à son titre !</div>Sun, 15 May 2016 19:11:24 +0200visual novelworld end economicaSpicy TailsIsuna HasekuraSpice and WolfKawa Softtradingéconomielunelunaireéconomie lunaireboursewallstreetRetour sur 2015 (, en) animeshttps://www.bsolife.fr/blog/post/4_Bilan_Anime_2015/<p>On est le 13 janvier quand je commence cet article. Sachant que je me suis promis de ne pas modifier ce bout d’intro, je suis sacrément curieux de savoir quand est-ce qu’il va actually être publié. Non parce que, bon, le 13 janvier ça va, c’est encore vachement au début de l’année, donc utiliser ceci comme prétexte pour reparler d’une traite d’animes vus en 2015 ça a encore du sens. Mais à tout les coups je vais finir ceci genre quoi, le 24 mars :D ? À ce moment là ce sera sacrément MEH, parce qu'accessoirement la première saison d’animes de 2016 touchera à sa fin. Donc cépatérible. Allez. Challenge accepted.</p><p>Du coup voilà. Ce bout d’intro restera tel quel (ou presque), <a href="http://puu.sh/muqrW/a6b677c0fe.png">screenshot à l’appui</a>, maintenant il s’agit de jouer le jeu. Sachant que j’ai un autre article sur le feu et surtout sachant qu'IRL je suis submergé de préoccupations prioritaires en ce moment. Sauvez moi.</p><u><b>EDIT 24/03/2016 :</b></u> <a href="http://puu.sh/nS2hq/046cfbd4ec.png">W E L P</a> il me reste au moins 15% de l’article à écrire et toute la mise en page à faire (faut pas croire, c'est beaucoup). Je suis officiellement pitoyable 8) Envoyez de l’aide.<br><br><font size="1"><div align="center"><a href="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Euphonium_1.png"><img src="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Euphonium_1.png" height="371" width="660"></a><br>Entrez, enlevez vos chaussures et mettez-vous à l’aise, on en a pour un petit moment ici ~<br></div></font><br><p>Bref, ça fait déjà beaucoup de blabla pour pas grand chose, mais fort heureusement je pense que j’aurai pas besoin d’introduire le sujet beaucoup plus que ça (on y croit (non)) car il me paraît suffisamment explicite. En gros, en 2015 j’ai bouffé des animes, plein (d’où le titre subtile ho ho ho), et vu que la nouvelle année vient de commencer je profite de ce prétexte pour en reparler vite fait. Rien de bien exceptionnel en soi, et il y a fort à parier que les titres présentés en dessous vous soient familiers (à supposer même que vous ne les ayez pas déjà vus), étant donné que je suis excessivement <b>à la bourre</b> et que la majorité des gens qui voulaient faire un bilan anime l’ont déjà fait.<br>Mais j’y tiens. Généralement, en matière d’animes je m’exprime surtout sur Twitter, sans vraiment approfondir ni rien (parce que je pense que Twitter n’est ***vraiment pas*** adapté à ça) ; là du coup le but du jeu c’est de se poser deux minutes sur les titres qui ont su <b>laisser une marque</b> suffisamment forte dans mon esprit pour que je m’en souvienne aujourd’hui encore. Parce que si je les faisais tous, ça ferai un truc comme 40 anime à défricher et, welp, croyez-moi, vous ne le voulez pas. Moi non plus. Du coup c’est pas les *meilleurs* -y’a eu plein de séries méga biens que je mentionnerai pas ici-, c’est juste les séries qui -après tout ce temps- m’évoquent encore quelque chose de fort (positivement ou pas ha ha), pour une raison ou pour une autre. Sachant bien sur que je vous raconterai tout ceci sous-le-prisme-de-mon-point-de-vue-extrêmement-subjectif, et, bon, il vaut ce qu’il vaut :D. Je regarde plein d’animes en ce moment donc je commence à connaître un p’tit peu ~ Mais seulement un p’tit peu. <br>Maintenant que c’est dit, on peut y aller o/</p><hr id="excerpt-separator">Donc en toute logique pour causer d’animes de l’année 2015 on commence par la saison... d’automne 2014. Parce qu’en fait le truc c’est qu’il y a 2-3 titres dont je voudrais causer mais qui rentrent pas dans cette fenêtre qu’est l’année 2015. Mais vu qu’ici c’est chez moi, YOLO je fais ce que je veux ~ Cette fois d’ailleurs je vais pas vous faire le coup du <br><div align="right"><i>“ooouuuiiii nooooon maaaiiis j’ai vraaaaaiiiiiment essayé d’être succinct maaaaiiiiis, j’avais des mots au bout des doigts, donc-en-fin-de-compte-c’est-un-pavé, désopasdéso”</i>.<br></div><br><p>Y’a juste. Pas moyen. </p><a href="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Wordcount.png">C’est une cascade de mots</a>, parce que même si je vais pas tout aborder ici, j’ai quand même maté pas loin de 40 animes l’an dernier (je vais être honnête, je pensais pas que c’était autant (même si dans le tas y'en a genre un tiers que j'ai drop)), DONC même si je fais qu’un petit paragraphe par anime, bah ça fait quand même 40 petits paragraphes ° 3°~<br><br><font size="1"><div align="center"><a href="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Euphonium_2.png"><img src="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Euphonium_2.png" height="371" width="660"></a><br>Il va vous en falloir de la détermination pour venir à bout de tout ceci è_é</div></font> <br>Mais de toute façon vous me connaissez : je vais *pas* me contenter d’un petit paragraphe par titre. <br><br><p>À noter aussi qu’étant donné mon inaptitude à faire preuve de la moindre forme d’objectivité (?), j’utilise un système de notation assez bizarre avec des étoiles. Genre, au lieu de donner une note chiffrée qui quantifierait la qualité d’une série, je note plutôt avec des étoiles (de 1 à 5) qui illustrent mon <b>appréciation</b> du titre en question dans son ensemble et à quel point je le recommande. C’pas compliqué hein, typiquement : </p><p>★★★★★ – Grave bieng, quasiment tout du long, j’ai bien pris mon pied. Fortement recommandé o/<br>★★★★ – Fort chouette, avec des hauts et des moins hauts, mais dans l’ensemble bien cool. Assez recommandé !<br>★★★ – Sympa dans l’ensemble mais pas exceptionnel, avec des moments très perplexitude, voire p’t’être parfois chiants. Pas nécessairement recommandé, mais divertissant.<br>★★ – Pas bien folichon, ou alors très moyen/médiocre. Souvent c’est les génériques qui me poussent à pas drop, mais 9 fois sur 10 je regrette d’avoir pris le temps de regarder en entier.<br>★ – Drop.</p><p>Après bon, c’est très général. Je préciserai ce qu’il en est au cas par cas. Parce qu’un anime objectivement pas terrible peut avoir 4 étoiles ou plus si pour des raisons X ou Y j’ai bien accroché, malgré le milliard de problèmes qu’il a. Et inversement relatif proportionnel et équivalent. Avec de la chance vous trouverez même un truc qui vous bottera.<br><br>(ce fut, une fois de plus, une grosse intro).</p><br><br><h1 align="center">AUTOMNE 2014</h1><br><br><h3><u>Shingeki no Bahamut : Genesis</u></h3><br><font size="1"><div align="center"><a href="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Screens_Shingeki_nB.png"><img src="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Screens_Shingeki_nB.png"></a><br>Ce que j’en retiendrais : “FAVAROOOOOOOOO”</div> </font><br><p>J’allais dire un truc du genre "first but not best" mais en fait c’est moche et ça transmet pas du tout l’idée que je veux donc laissez tomber, oubliez ça.<br><i>Shingeki no Bahamut</i> (a.k.a <i>Rage of Bahamut Genesis</i>) est un anime de 12 épisodes (n’ayant absolument rien à voir avec Shingeki no Kyôjin, a.k.a Attack on Titan) issu du jeu de carte en ligne éponyme (il en pullule une quantité hallucinante sur l’internet ™&nbsp; japonais j’ai l’impression), et ça vous fait une belle jambe de savoir ça puisqu’à priori le plot est original.<br><i>Shingeki no Bahamut : Genesis</i> (que je vais maintenant abréger en SnB:G) se déroule dans un univers fantasy-médiéval, où le redoutable Bahamut a failli détruire tout ce qui peut l’être. Les dieux et les démons se sont alors alliés pour le sceller, chaque "camp" ayant un bout de la clé qui maintiens le sceau. Le but du jeu étant bien sur que les deux bouts ne soient jamais rassemblés, le cas échéant Bahamut sera de sortie. Ce qui serai PROBLÉMATIQUE. Je-sais-plus-combien d’années plus tard, un bout de la clé est volé.</p><p><i><a href="https://youtu.be/GhMvKv4GX5U">*dun dun dun*</a></i></p><p>Bon en fait je réalise quelque chose que je savais déjà depuis une demi éternité : je suis nul quand il s’agit de faire des synopsis. Donc je pense que pour la suite je ferai un effort pour ne pas en faire (ça allègera ce billet qui risque d’être fort long).<br>Version courte. <i>Shingeki no Bahamut : Genesis</i> c’était très bien.</p><p>Version longue. <i>Shingeki no Bahamut : Genesis</i> était effectivement très cool, ça remonte un peu donc c’est plus hyper frais dans ma tête, mais j’ai pas le souvenir d’avoir trouvé quoi que ce soit de meh dans ces 12 épisodes. C’est un super récit d’aventure au plot actually fichtrement chouette, qui mélange avec habilité des légendes mythologique (ceci ne veut sans doute rien dire mais bon) et des faits réels de l’histoire, dans un univers tantôt chatoyant tantôt très sombre. L’anime propose des persos qui peuvent se vanter d’être vraiment funs, charismatiques, pas clichés et -surtout- pas over powered. Ce qui donne pas mal de très chouettes scènes d’action plein de bonnes idées où concrètement les affrontements se jouent non pas sur la force brute mais vraiment sur <i>"ok comment je fais pour prendre l’avantage sur mon adversaire"</i>. Et fichtre c’est sacrément cool. À plus forte raison quand c’est appuyé par une animation aussi au poil. Je suis pas un spécialiste en matière d’animation mais perso je l’ai retenu comme clairement un des bons anime de 2014 en termes d’animation (sous entendu, parmi ceux que j’ai vu) ; y’a sérieusement quelques passages visuellement très beaux, et dans l’ensemble on est dans la moyenne haute de ce que j’ai l’habitude de mater (par contre, masse de CG (=&gt; Computer Graphics, basiquement de l’animation en modélisation 3D (qui s’intègre rarement bien))). Je dis oui aussi pour le character-design (que l’on doit à Naoyuki Onda), les décors et les doublages. Mention spéciale d'ailleurs à Inoue Go -incarnant Kaisar- et ses <i>"FAVAROOOOO"</i> qui viennent du fond du coeur (Kaisar est un perso réellement <b>déterminé</b>, ce qui est cool). </p><p>Je sais pas trop quoi dire d’autre alors juste je finirai sur l’OST. Alors. Globalement l’OST je ne m’en souviens pas MAIS j’ai noté sur mon pense bête qu’elle est bieng. Notez par ailleurs que je ne retiens genre absolument jamais l’OST d‘un anime sauf quand elle transcende l’univers (celle de <i>Kill La Kill</i> par exemple). Concernant les génériques d’ouverture et de fin, ils sont bons. Ou plutôt. Hmmm, l’ending est chouette sans plus. Par contre <a href="https://youtu.be/UG0WMZmkbm4"><i>EXiSTENCE, du groupe SiM</i></a>, qui sert d’opening à SnB:G *est* un titre qui déchire bien ouais, et visuellement cet OP n’est pas en reste et nous balance des superbes plans. Très bon opening, j’en redemande.<br>BREF. Il serai temps que je m’arrête pour cet anime là, sachant qu’il en un paquet d’autres derrière... on risque de pas s’en sortir :DDD</p><br><p><b>Shingeki no Bahamut : Genesis - ★★★★★ - Mention "Petit coup de coeur"</b></p><p><b><u>TLDR :</u></b> J’ai grave kiffé, allez-y les yeux fer-... *grands ouverts* parce que c’est joli, bien rythmé, fichtrement drôle et assez prenant. Et puis j’ai genre jamais vu une Jeanne d’Arc aussi badass que dans Shingeki no Bahamut (et dieu sait que depuis ma tendre enfance "Jeanne d’Arc" a une connotation très négative (la probabilité que les 2 personnes qui savent pourquoi passent par ici, se souviennent de ce détail, *et* m’identifient est sans doute inférieure à celle de gagner à Euro Million… conclusion : cette anecdote vous fait une belle jambe (lire Blue Screen of Life vous fera des jambes god tier à force hein))). <i>Shingeki no Bahamut : Genesis</i>, c’est très le oui.</p><br><br><h3><u>Cross Ange : Tenshi to Ryû no Rondo.</u></h3><br><font size="1"><div align="center"><a href="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/CrossAnge.png"><img src="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/CrossAnge.png" height="371" width="660"></a><br>Ce que j’en retiendrai : définitivement ce passage là (et le 1er OP (surtout le 1er OP en fait)).</div> </font><br><p>Bon c’est bien parce que <i>Cross Ange</i> c’était vraiment nul donc j’ai pas super envie de traîner dessus. En gros c’est un anime dégoulinant de fanservice avec des femmes en petite tenues qui pilotent des mecha appelés <strike>Valvrave</strike> Para-Mail pour combattre les grodragon pabô qui attaquent les humains. Les demoiselles en question sont des "Norma", c’est à dire des gens qui ont la particularité de ne pas pouvoir manipuler le "Mana". Les Norma subissent un racisme et un rejet unanime assez à vomir de la part des humains, et sont envoyés à Arzenal pour apprendre à buter des dragons. Ou se faire buter. Angelise, une noble, découvre le jour de je-sais-plus-trop-quelle-cérémonie-importante qu’elle est une Norma.</p><p>Donc. <i>Cross Ange</i> a un milliard de problèmes je trouve, mais la chose n’a pas l’air d’avoir été pensé comme autre chose qu’un simple divertissement basique au possible DOOOONC ne nous y attardons pas trop.<br>C’est pas joli, c’est bourré de CG pas discrets, c’est pas du tout -du tout- crédible sur un milliard de points, c’est dégoulinant de fanserv ecchi (et parfois de vraiment mauvais goût), c’est plein de persos très quel<b>con</b>ques (certains sont assez désolants), j'ai trouvé le sound design (les batailles en particulier) suffisamment moyen pour actually l'entendre (il ne """s’intègre""" pas bien à l'image), et y’a aussi un fort souci de rythme j’ai trouvé MAIS vu que le plot est clairement pas ce qui importe dans <i>Cross Ange</i>, on va dire que j’ai rien remarqué.<br>En gros j’ai regardé juste *pour la science* et ma conclusion est sans appel : regrets regrets regrets.<br></p><p>PAR CONTRE. J’ai adoré le premier opening : <a href="https://youtu.be/YHxSSEYA7_E"><i>Kindan no Resistance</i>, de Nana Mizuki</a>. En fait, pendant les 12 premiers épisodes, le truc qui me maintenait accroché à <i>Cross Ange</i> c’était réellement seulement l’opening (vous ne le saviez peut-être pas mais j’ai souvent un très fort attachement pour les génériques, on en reparlera plus au calme un autre jour). J’aime énormément <i>Kindan no Resistance</i>, je crois que l’utilisation de flûte et les sonorités "celtes" de l’arrangement du bousin y sont pour beaucoup. Mais dans l’ensemble c’est un titre super péchu que Nana Mizuki sublime assez par son chant. <br>Conséquence, j’ai été grave deg quand ils ont changé l’opening à la moitié de l’anime, pour un titre bien plus mou et qui -visuellement- reprend aux deux tiers des plans issus du premier OP ha ha.<br></p>Du coup, vous ne le saviez peut être pas mais je bosse depuis genre un an et demi (holy shit le temps passe) sur un arrangement piano de <i>Kindan no Resistance</i>. Parce que vraiment ça a été un coup de coeur. <br><br><p><b>Cross Ange : Tenshi to Ryû no Rondo - ★★ - Mention "Euh… le premier opening est bien"</b></p><p><b><u>TLDR :</u></b> Oubliez ça. C’est un p’tit peu comme <i>Valrave</i> (que j’ai pas eu le courage de terminer (désolé <a href="https://youtu.be/sLIQrFY3fUk">ERU ERUFU</a>), avec une quintuple dose de boobs et sans le côté WTF drôle à côté de la plaque. Parce que, bon, <i>Valrave</i> avait quand même le mérite d’être fabuleux et drôle. Très négativement, mais fabuleux et drôle quand même. <i>Cross Ange</i> c’était juste chiant. Truc amusant d’ailleurs, c’est avec <i>Valvrave</i> que j’ai eu mon premier coup de coeur Nana Mizuki-esque en termes d’opening ; <i>Kakumei Dualism</i>, chanté en duo avec TM Révolution. Opening qui a aussi fortement contribué à ce que je regarde la série. Ca fait beaucoup de coïncidences.</p><br><br><h3><u>Gundam : G no Reconquista</u></h3><br><div align="center"><iframe src="//www.dailymotion.com/embed/video/x2fi1eh" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" width="560"></iframe></div><br><p>Concrètement Gundam j’y connaît *vraiment pas grand chose*. On m’a offert une maquette d’un Gundam à monter soi-même quand j’étais gosse, ce qui m’avait grave botté, mais à l’époque j’avais pas la moindre fichtre idée d’où ça pouvait venir et c’était une demi décennie trop tôt pour que l’idée de chercher l’origine ne m’effleure l’esprit. Du coup j’ai absolument aucun attachement à cette série qui semble avoir un assez large public parmi les amateurs de mecha (entres autres (non je devine bien que Gundam c’est pas juste des grorobos)). Le truc c’est que j’ai l’impression que -un peu à la manière de la saga <b>Fate</b>- il y a un demi-million d’animes issus de Gundam, et ça continue de sortir.<br>Alors bon. Aussi fort mon attachement à ma maquette soit-il (elle a disparu dans de mystérieuses circonstances il y a de cela un bon moment déjà soi dit en passant), j’ai jamais réellement eu l’envie d’en savoir plus sur Gundam d’une quelconque manière que ce soit. <br></p><p>Par contre quand j’ai appris pour la diffusion de <i>Gundam : G no Reconquista</i>, j’ai pas hésité bien longtemps avant de décider que j’allais regarder, pour la simple et bonne raison que l’opening est <b>une chanson de GARNiDELiA</b> : <i>Blazing</i>. On retombe sur cette histoire d’attachement aux openings, toussa toussa, la boucle est bouclée, on en reparlera. Retenez juste que je me suis dit que ce serai une bonne occasion d’éventuellement découvrir Gundam.<br>Sauf que ça n’a pas pris et j’ai abandonné à l’épisode 4. J’étais pas le seul à être resté ultra perplexe sur ces 4 premiers épisodes, pendant lesquels j’ai trouvé que rien ne marchait. Je me souviens notamment que c’était super confus, on comprenait pas grand chose, le rythme c’était pas mieux et les personnages n’arrangeaient mais alors pas du tout la chose. Manque de bol, il paraît qu’après l’épisode 4 ça s’améliorait pas mal, mais trop tard, déjà drop. Parce que ces quatre épisodes là, ça n’allait *tellement* pas.</p>Même <i>Cross Ange</i> (pourtant super médiocre) je suis allé au bout (non sans peine), en grande partie parce que le premier l’opening me bottait grave. Mais là non, <i>Blazing</i> sauve absolument keudal car en fin de compte c’est sans doute un des titres de GARNiDELiA que j’aime le moins. J’adore GARNiDELiA hein (on en reparlera plus longuement prochainement), mais ils ont fait plein de chansons qui me plaisent pas ou très peu ; <i>Blazing</i> est genre dans l’équivalent des abysses de cette liste.<br><br><p><b> Gundam G no Reconquista - ★ - Mention "Drop au 4e épisode"</b></p><p><b><u>TLDR :</u></b> Rien à sauver pour moi dans <i>G no Reconquista</i>, du coup bah, je découvrirait Gundam à une autre occasion.</p><br><br><h1 align="center">HIVER 2015</h1><br><br><h3><u>Koufuku Graffiti</u></h3><br><font size="1"><div align="center"><a href="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Screens_KoufuG.png"><img src="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Screens_KoufuG.png"></a>Ce que j’en retiendrai : mes repas en compagnie de Ryou</div> </font><br><p><i>Koufuku Graffiti</i> <strike>ou Isshoni eating with Ryou</strike> a.k.a <i>Gourmet Girl Graffiti</i> est un anime du studio SHAFT, adapté à la base d’un 4-koma. Et ça parle de bouffe. Mais genre. <b>LA BOUFFE</b>. Très clairement l’intérêt neumbeur ouane de <i>Koufuku Graffiti</i> c’est les victuailles. Je sais pas si ça vaut la peine que j’essaie de faire un synopsis car concrètement il n’y a pas grand chose à expliquer. L’anime ne brille pas par son scénario ni ses plot twists (on est dans du tranches de vie de toute façon), mais sur sa capacité à nous filer une dalle de ouf avec les recettes de cuisine de Ryou, magnifiées par une animation et un sound design 100% foodporn-esque.<br>Y’a un certain nombre de raisons pour lesquelles -quand bien même c’est pas *exceptionnel* comme anime- je vous recommande fortement de donner sa chance à Koufuku Graffiti. Genre :</p><p>Ryou qui mange.</p><p>Je sais pas. C’est assez quelque chose. Ryou kiffe manger, et elle a trop raison, manger cétrobien, j’approuve avec véhémence #TeamDalleux. Mais disons que Ryou a une manière assez GOLD de faire savoir que quelque chose est goûtu. L’anime étant très focalisé sur le foodporn, il y a une emphase de malade pendant les scènes de repas. Et Ryou en particulier... je veux pas gâcher la surprise mais svp essayez de manger <b>en même temps qu’elle</b>, je vous promet que c’est une expérience absolument <b>unique</b> qui va décupler l’impression que l’anime va vous laisser. <br>Après, <i>Koufuku Graffiti</i> c’est pas 24 minutes à regarder des persos manger. C’est aussi Shiina, la best girl de la série, c’est aussi Tsuyuko la super maid de mon screenshot, c’est aussi super beau parce que SHAFT (les premières secondes de chaque épisodes sont à chaque fois un eyegasm), et impec niveau animation parce que SHAFT (featuring le SHAFT headtilt ofc), et du coup c’est méga screenshot et gif material. Et <i>Koufuku Graffiti</i> c’est aussi s’attendre à ce que le riff de guitare de <i>DATABASE</i> (la chanson de MAN WITH A MISSION, qui sert d'opening à <i>Log Horizon</i> oui oui) parte quand Ryou fait ses courses (comprendront qui pourront (mais faut regarder l’anime pour ça :&gt;)). C’est aussi un opening et un ending plutôt chouettes, et les previews les plus chou de l’univers (celui pour l’épisode 5 -&gt; ♥). Et sinon c’est globalement du slice of life (+ les soucis qui vont bien du coup) avec *un* épisode où il y a du fanserv mais on s’en fou parce que c’est tellement pas ce qui caractérise la série que concrètement pointer ceci du doigt c’est du chipotage.</p><br><p><b>Koufuku Graffiti - ★★★★ - Mention "vous devriez vraiment le regarder en mangeant". </b></p><p><b><u>TLDR :</u></b> Non sérieux. Regardez le en mangeant.</p><br><br><h3><strike>TATOE</strike> <u>Kantai Collection</u></h3><br><font size="1"><div align="center"><a href="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Screens_Kancolle.png"><img src="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Screens_Kancolle.png"></a><br>Ce que j’en retiendrai : <strike>Poi poi poi</strike> T A T O E </div> </font><br><b>LE DESSERT</b> (après <i>Koufuku Graffiti</i>, la boucle est bouclée, toussa).<br><p><i>Kantai Collection</i>, ou <i>Kancolle</i>, est à l’origine un jeu japonais sur navigateur de type """"jeu de cartes"""", dont le but est de mettre au point la meilleure flotte de navire militaire, ou un truc du genre (actually j’y joue pas). À la base du moins ; lesdits navires étant des personnifications féminines de grands bâtiments de guerre de l’histoire militaire du Japon, j’ai cru comprendre qu’il y a des interactions possibles entre les persos, avec le plot et avec le joueur (genre on peut se marier à un pers- un bateau). Niveau gameplay ça m’est apparu assez chouette (mais j’y ai jamais joué hein), l’OST a l’air d’avoir des éléments TROP COOL (<a href="https://youtu.be/FFJY93pU1sk">cette piste</a> putain), le waifu material est immense (implying : internet pullule de fanarts) et bon, j’entends assez dire que le Japon est un pays où le nationalisme est pas moindre donc mettre en scène des navires de guerre ça brosse dans le bon sens du poil. DU COUP, le jeu a assez vite remporté un énorme succès. D’ailleurs, bien que non traduit -à ma connaissance- de nombreux joueurs non japanophones y jouent régulièrement. Parce que bon, y’a quand même des wiki et autres outils qui permettent de fissurer un peu ce mur de la langue <strike>runique</strike>. BREF. <i>Kancolle</i> ça cartonne, c’est au moins Pazudora-tier (pour rappel, Pazudora a un succès pas moindre, et je vous explique le pourquoi du comment <a href="http://bsolife.fr/blog/post/1_Pazudora_Puzzle_dragons/">ici</a>), et en fait non c’est sans doute beaucoup plus que ça (c'est juste que je voulais link mon article sur Pazudora (Tee-hee °u°)). Perso, avant l’anime, je connaissais <i>Kancolle</i> que par sa commu créative qui fait des fanarts méga bien sur Pixiv, DeviantArt et tout autre site permettant de partager plus ou moins bien des créations de fans.</p><p>Du coup quand l’anime a été annoncé ça a été la GROSSE HYPE. Hype qui s’est accompagnée d’un peu de perplexitude quand on a su que les scènes d’action seraient majoritairement animées en CG (au final le résultat est honorable je trouve d'ailleurs). La diffusion du trailer a donné naissance à <a href="http://knowyourmeme.com/memes/waterskating-battleship-girls">un meme rigolo</a> (dont voici <a href="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Kancolle_meme.png">mon humble participation</a>), ce qui a sans doute participé à maintenir l’attente de l’anime.<br>Je ne saurai dire si le synopsis est inspiré d’évènements précis dans le jeu mais en gros la série suit principalement Fubuki, un destroyer venant à peine d’intégrer la flotte, et met en scène un certain nombre de navires parmi les plus populaires comme Kongou, Shimakaze, Kaga et Akagi, dans leur lutte contre les abyssal (les méchants).</p><p>Alors, l’anime <i>Kancolle</i> ne brille très clairement pas par son scénario ni ses twists (et pourtant il y avait un peu de matière) mais restait sympa dans l’ensemble. La plupart du temps la mise en scène des batailles fonctionnent décemment, j'y ai souvent eu quelques frissons perso. Dommage que la fin soit aussi décevante (j’en ai vu des animes dont la fin est perplexitude mais là y’a du level (ceci dit c’est pas la pire de cet article)). Ça reste néanmoins une série fort distrayante mais un peu trop moe à mon goût, avec du fanserv mais pas à outrance, des épisodes funs, d’autres (trop peu je trouve) vachement plus sérieux, des chouettes instants d'animation et du bon gif material (remarquez l’importance que j’accorde à ce point là). </p><p>Mais j’ai cru comprendre que l’anime s’appréciait beaucoup plus pour ceux qui ont actually joué au jeu, ce qui ne surprendra personne. Il me paraît évident qu’à de multiples reprises l’anime a du faire référence à des mécaniques ou subtilités du jeu que Monsieur ou Madame Tout-le-monde ne percevrai pas comme telles (typiquement, à coup sûr les bateaux qui se restaurent dans des bains ça y est in-game (le truc qui accélère la récupération aussi)). Mais ce n’est pas un élément problématique pour les néophytes je pense, car à part des références ici et là je n’ai pas l’impression d’avoir manqué des éléments intéressants de l’anime parce que je ne joue pas au jeu. Maintenant, bon, en soi l’anime <i>Kancolle</i> ça vole pas méga haut de toute façon (normal, c’est des navires (bon y’a des porte-avions quand même)).</p><br>PAR CONTRE ses génériques, holy tatoe.<br><br><div align="center"><a href="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Kancolle_4.png"><img src="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Kancolle_4.png" height="371" width="660"></a></div><br><p>Il est assez peu fréquent que j’apprécie fortement *tous* les génériques d’un anime (bon c’est logiquement plus facile quand il n’y en a que deux). Je suis pas difficile en génériques, mais avoir des coups de coeur pour tout ceux d’une même série, chez moi c’est pas tout les jours. C’est le cas de <i>Kancolle</i>. Les génériques de <i>Kancolle</i> sont absolument formidables, ce qui me fait revenir dans cette situation désagréable qui est que j’en pense un bien fou mais je suis nul quand il s’agit de décrire ce que j’aime (en l’occurrence, la musique). Ce sont deux titres ultra péchus qui brillent grave par leur composition et leur arrangement. En particulier, l’ending, <i>Fubuki</i> (chanté par Shiena Nishizawa) se différencie assez de ce à quoi je suis habitué en termes de génériques d’anime ; d’une part parce qu’on est pas dans une chanson calme ou apaisée -comme c’est régulièrement le cas dans les ending-, ici on est clairement dans un titre rythmé et épique, et d’autre part -et surtout- pour son ton extrêmement <b>solennel</b>. L’ending est en fait l’élément de l’anime qui me rappelle le plus que <i>Kancolle</i>, à l’origine, ça tourne autour de navires de guerre ; parce que <i>Fubuki</i> a des sonorités résolument guerrières, qui ont clairement pour but de lui donner un air un peu militaire. La composition même du titre va dans ce sens, et son arrangement rend l’effet vraiment marqué, avec un petit ensemble de cordes frottées (dont un violon soliste), l’utilisation d’un tambour d’orchestre en supplément de la batterie, et surtout y’a ces cuivres. Souvent mis assez en avant dans la chanson, les cuivres en eux même contribuent beaucoup à donner ce côté solennel je trouve. De base <i>Fubuki</i> est un titre à la composition assez sophistiquée, qui est du coup sublimée par l’arrangement ; et Shiena Nishizawa, par son chant, en démultiplie la force. Ce qui fait de <i>Fubuki</i> un ending formidable que je n’ai jamais zappé, et une chanson qui -plus d’un an après- me donne toujours des bonnes vibes. </p><p>Et puis il y a <i>MIIRO</i>. Ou plutôt devrais-je dire… TATOE.</p><p><b>TATOE</b> donc (non en vrai c’est <i>MIIRO</i> mais qui dit <strike>VRP</strike> <i>MIIRO</i> de toute façon ?) est la chanson qui sert de générique d’ouverture à <i>Kancolle</i>, chantée par Akino (de l’ensemble Bless4). Et wow p’tain <b>ça marche *tellement* bien</b>. Attention hein, je suis pas en train de dire que <i>Fubuki</i> fait pâle figure à côté hein. Je pense d’ailleurs que <i>Fubuki</i> est objectivement musicalement plus intéressante que MIIR- TATOE. Là on a une chanson qui finalement est assez standard comme opening ; un titre pop/rock assez épique avec un refrain grave accrocheur et un visuel clairement pas en reste (avec ces CG aux rendus pas *si* disgracieux je le répète), qui forment un tout super péchu et extrêmement efficace : regarder l’opening me donne actually systématiquement des frissons à la fin, aujourd’hui encore (non mais Kaga et Akagi à la fin ♥). <br>Du coup, hmmmm, aussi géniale <i>Fubuki</i> soit-elle, c’est à <i>MIIRO</i> que j’ai décidé de me dévouer. Parce que <i>MIIRO</i> est un excellent titre, tout autant que <i>Fubuki</i>. Et aussi parce que le *TATOE*.</p><p>"Tatoe" en japonais est un terme utilisé pour exprimer une hypothèse (on utilise souvent “tatoeba” pour parler d’exemples), et en fait ça vous fait une belle jambe car je voulais juste étaler ma culture weeb. Mon délire tatoe-esque est en fait simplement dû à <b>l’emphase cosmique</b> qui a été mise sur le "TATOE" précédant le premier (et le dernier, pour la version entière) refrain. À la base déjà, l’intro de la chanson et le premier couplet annoncent bien la couleur et permettent de se faire une idée de l'énergie (et le ton) du titre, puis le couplet pré-refrain arrive d’abord avec douceur puis dans un crescendo qui s’intensifie et annonce <i>"eh, attention tient toi prêt, le refrain va partir à cent à l’heure"</i>. Du coup toi t’es là en mode <i>"come at me bro"</i>. ET LÀ.</p><p><a href="http://puu.sh/nDPtC/5375dd421d.mp3"><b>T A T O E</b></a></p><p>Ce TATOE là, sur moi il a au moins 50 fois le pouvoir du "DATABASE DATABASE". C’est vous dire à quel point il me hype absolument systématiquement que je vois ce générique. Le "TATOE" dans <i>MIIRO</i> est ultra mis en valeur par l’absence de transition entre le crescendo épique et le silence qui suit, d’autant qu’Akino y a mis du coeur (comme dans le reste de la chanson ceci dit hein) et de la conviction. Du coup ouais, y’a une emphase assez folle sur ce TATOE. Et avec mes excès de zèle, je m’y suis grave attaché.<br>Bon pour ma défense, la communauté osu! ne m’aidait pas trop ; <i>MIIRO</i> a tellement plu que plus d’une dizaine de beatmaps osu! de la chanson ont été validées. À un moment on en avait même quasiment une nouvelle par semaine. Du coup <i>MIIRO</i> est devenu un petit meme dans la commu ; à chaque nouvelle map de <i>MIIRO</i> y’avait toujours quinze gens pour poster en commentaires des "here’s our weekly tatoe". Et moi évidemment j’adore cette chanson, et <a href="https://twitter.com/Lighkyu/status/573209093474787328">je la joue pas mal sur osu!</a> doooooonc j’me suis assez vite fortement attaché au TATOE ouais. Je veux dire, "<a href="http://puu.sh/nDPtC/5375dd421d.mp3">TATOE</a>"" c’est devenu ma notification pour Trello, les MP Twitter et pour mon mail pro. Et à chaque fois ça m’emplis de détermination &lt;3</p>Après bon. On s’accorde pas mal à associer <i>MIIRO</i> à "TATOE", mais dans une moindre mesure <i>Fubuki</i> et "TODOKE" marchent pareil hein (et là encore en ce qui me concerne la commu osu! y est pas pour rien).<br>BREEEEF. <strike>MIIRO</strike> TATOE<strike>H</strike> et <strike>Fubuki</strike> TODOKE<strike>H</strike> déchirent vraiment grave et je cacherai à personne que WELP ces génériques sont au moins 70% de mon engouement pour l’anime <i>Kancolle</i>.<br><br><p><b>Kantai Collection - ★★★★ - Mention "les génériques sérieux ♥"</b></p><p><b><u> TLDR :</u></b> J’aurai sans doute un peu plus apprécié si j’avais joué au jeu (et si on avait eu une meilleure fin), mais en fait les deux génériques sont tellement géniaux que ça compense. Je serai presque tenté de recommander de regarder l’anime juste pour avoir l’OP et l’ED dans leur contexte. Parce que c’est vraiment dans ce contexte qu’ils brillent le mieux (et bordel qu’est-ce qu’ils brillent).</p><br><br><br><div align="center"><a href="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/RollingG.gif"><img src="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/RollingG.gif"></a></div><br><p>J’aurai bien écrit un paragraphe ou deux sur <i>Rolling☆Girls</i> mais j’ai genre absolument aucune idée de ce que j’ai regardé pendant ces 12 épisodes. C’est un truc fichtrement curieux et parfois assez, euh, random (??), d’où sort de manière complètement aléatoire des <b>instants d’animation visuellement incroyablement satisfaisants</b>. Je sais pas comment le décrire autrement, ça remonte à assez loin, j’ai rien pigé mais une force mystérieuse me poussait à continuer (probablement la beauté du truc, parce que pour le coup y'avait du level). Et en fin de compte d’ailleurs c’était sympa mais vraiment j’ai aucune idée pourquoi.</p><br><br><h1 id="DanMachi" align="center">Printemps 2015</h1><br><br><h3><u>DanMachi</u></h3><i><font size="2">(désolé j’ai pas la foi d’essayer d’écrire le titre en entier, même si well cette parenthèse est beaucoup plus longue)</font></i><br><br><font size="1"><div align="center"><a href="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Screens_DanMachi.png"><img src="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Screens_DanMachi.png"></a><br>Ce que j’en retiendrai : le ruban bleu </div> </font><br><p>AHERM. À moins que vous n’ayez vécu dans un lieu éloigné de tout accès aux internets geek/otak’/whatever, vous avez difficilement pu passer à côté de ce perso féminin aux formes généreuses -ma foi fortement mises en valeur- quoi que *paraissant* très jeune et portant un ruban bleu en guise de soutien-gorge de fortune. C’est Hestia. Une des déesses de DanMachi.<br>On associe pas mal l’univers de <i>DanMachi</i> à un contexte proche d’un MMORPG. Bien que s’en soit pas du tout un, c’est vrai qu’on y retrouve quelques similitudes, à commencer par le gros donjon que les aventuriers explorent toujours un peu plus, un des fondements de <i>DanMachi</i>. En affrontant les monstres qui peuplent le donjon, ces explorateurs acquièrent de l’expérience, leur permettant d’augmenter leurs aptitudes physiques et acquérir des compétences. Mais il faut avoir la bénédiction d'un dieu ou une déesse pour ça. Ces derniers prennent sous leur tutelle des aventuriers, qui deviennent alors la familia. <i>DanMachi</i> tourne autour de Bell Cranel, unique membre de la familia d’Hestia.<br>(pourquoi je m’efforce toujours à essayer de faire un synopsis alors que je *sais* que je suis nul pour ça)</p><p>Bon donc <i>DanMachi</i> n’a rien d'exceptionnel, mais c’est un très chouette divertissement. La plupart du temps ça se prend pas trop au sérieux, même si l’air devient assez grave quand c’est nécessaire. L'ensemble a un fort potentiel screenshot-esque/gif-esque ; y’a pas mal de très bons moments d’animation (genre les combats dans les épisodes 3 et 8, kudos ouais) et en bonus le sound design *est* pas mal du tout (je salue notamment l’utilisation de sons saturés dans le bas-med qui rendent certaines actions plus imposantes (même si ça a tendance à revenir un peu trop souvent)).<br>Au delà de ça, l’anime ne joue pas beaucoup sur son plot. Ce qui n’est pas vraiment surprenant dans la mesure où on y retrouve aussi pas mal d’éléments (et les soucis qui vont avec (le plot pour ne citer que lui)) qu’on retrouve souvent dans les animes comprenant un harem, et la plupart des persos sont pas méga géniaux. La plupart.<br>Bell -le protagoniste- est complètement dans une situation de "notice me senpai" où la senpai c’est <b>Ais Wallenstein</b>. Ais c’est probablement le meilleur perso de la série, elle se distingue assez bien du reste du cast, et ne m’a pas paru coller à un cliché en particulier. Balèze et fière, mais pas hautaine, bienveillante, discrète, observatrice et pertinente, j’ai souvent eu de du mal à piger le perso et ce qu’elle pouvait penser, étant muette et concentrée sur une partie pas négligeable de ses apparitions. Du coup même si elle semble pas vraiment consciente de la manière dont Bell la perçoit, bah j'en suis pas 100% sur parce qu'à la base en fait elle montre pas grand chose. Et ça me plaît bien de pas pouvoir la lire, ça rendait chacune de ses scènes et apparitions vraiment appréciables. Bonus : c’est une chouette senpai. Du coup ouaip, bon perso Ais. Pour le coup j’en redemande. Je suis d’ailleurs assez content d’apprendre <a href="http://www.animenewsnetwork.com/news/2016-03-06/is-it-wrong-to-try-to-pick-up-girls-in-a-dungeon-sword-oratoria-spinoff-novels-get-tv-anime/.99473">l’adaptation de <i>Sword Oratoria</i> en anime</a>, qui se centrera vachement plus sur elle j’ai cru comprendre :&gt;&gt;&gt;&gt;</p><br><div align="center"><a href="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/DanMachi_4.png"><img src="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/DanMachi_4.png" height="371" width="660"></a></div><br><p>Par contre. Hestia j’en peux plus. C’est p’t’être pas le pire perso maaaiiis elle en est pas loin. Basiquement mon souci avec Hestia -qui est la déesse de la familia de Bell- c’est que c’est la mascotte trop mimi de l’anime. Et elle joue un peu trop (bien ?) ce rôle. Tout va dans ce sens, ses mimiques, ses actions, son comportement/sa relation avec BELL-KUN (uuuugh), les intonations de sa voix (elle est doublée par <a href="http://myanimelist.net/people/11297/Inori_Minase">Minase Inori</a>) et surtout son <b>design</b>. Je vais être honnête hein, au début ce design avec ce ruban bleu à la bien noble fonction me faisait grave délirer. Et j’étais pas le seul. Hestia a eu un succès énorme en tant que mascotte de <i>DanMachi</i>, <a href="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/DanM_link.jpg">envahissant donc très vite mes internets</a> (en particulier, Pixiv et Twitter ont fait transiter un débit incroyable de fanarts et screenshots Hestia-esques), et sujet de nombreux gifs et délires (<a href="http://hestia.dance/">comme ceci</a>). En soi c’pas un souci puisqu’au début ça me faisait triper, je partageais volontiers les jolis fanarts qui me passaient sous la TL. Le truc c’est qu’à côté, dans 95% au moins de ses apparitions dans l’anime, y’a écrit "mascotte" en WordArt taille 248 sur son front. Ca par contre j’ai vite saturé. Du coup ouaip, à force de la voir en permanence partout, tout le temps, même quand je ne regarde pas l’anime, j’y suis devenu allergique.</p><p>Et sinon Bell euh, il a un p’tit côté Kirito (je veux dire, au delà du fait qu’il est doublé par Matsuoka Yoshitsugu, qui double actually Kirito dans SAO) mais pas trop parce que contrairement à ce dernier qui est toujours plus fort que tout le monde en permanence (ou presque), <b>Bell *a* une courbe de progression</b>, et la majorité de son skill vient de quelque chose. Sa victoire dans l’épisode 8 vient de quelque chose, son skill magique vient aussi de quelque chose (même si c’était *un peu* gratuit quand même), son style de combat (et d’équipement) aussi c’est quelque chose qui s’est mis en place sur la durée. Après, on retrouve le schéma classique du héros au potentiel énorme et qui va devenir ultra balèze quand il l’aura maîtrisé. Mais dans DanMachi je trouve que ça marche plutôt correctement ; être plus fort que les autres est un peu une lame à double tranchant pour Bell, car souvent l’usage de son potentiel a des conséquences, au moins à court terme. Du coup c'est pas chiant. Kudos.</p><br><p><b>Dungeon ni Deai wo Motomeru no wa Machigatteiru Darou ka - ★★★★ - Mention “7,8/10 - too much Hestia”.</b></p><p><b><u> TLDR :</u></b> C’était chouette hein dans l’ensemble, la chose évolue bien et tout. Y’a des bons délires et même si certains persos sont un peu relous, dans le tas y’a quand même des chouettes éléments. Mais. Ah. Hestia. Je jouais volontiers le jeu eu début, mais à force de la voir en permanence -et surtout la façon dont elle est mise en scène- j’ai vite saturé. J'aurai volontiers mis 5 étoiles si elle insitait pas <b>tant</b> sur son rôle de mascotte, mais non, c'est le gros point noir de la série. Sinon à part ça <i>DanMachi</i> c’était bien.</p><br><br><h3><u>Ore Monogatari</u></h3><br><font size="1"><div align="center"><a href="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Screens_OreMono.png"><img src="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Screens_OreMono.png"></a><br>Ce que j’en retiendrai : les "kyaaaaa" de Yamato</div> </font><br><p>Si ma mémoire est bonne -elle ne l’est pas- j’avais test <i>Ore Monogatari</i> totalement au hasard parce que pourquoi pas et bah euh, j’aimerai bien que le hasard me guide plus souvent vers des animes comme ça parce que c’était méga bien (ceci dit le hasard m’a aussi guidé vers <i>Shigatsu wa Kimi no Uso</i> et encore une fois c'était très GJ).<br><i>Ore Monogatari</i> (qu’on peut traduire par "Mon Histoire") raconte l’histoire de Gouda Takeo, un grand tas de muscles dont la popularité auprès de la gent féminine est inversement proportionelle à celle de son meilleur pote, Sunakawa Makoto, beau gosse faisant systématiquement chavirer les coeurs (un peu malgré lui mais bon). La donne va un peu changer quand les chemins de Takeo et Yamato Rinko (qui ne sont pas du même établissement scolaire) vont se croiser.<br>Bien évidemment avec un postulat pareil vous devinez bien que -oh là là je spoile, quel horrible personnage je suis- ces derniers vont tomber amoureux l’un de l’autre et passer du temps ensemble. Le truc c’est que si je vous disais pas ça (sachant que c’est bouclé dans les premiers épisodes donc bon) je pourrais absolument rien dire sur le reste de l’anime. Ce qui est embêtant dans la mesure où "le reste de l’anime" c’est plus ou moins <b>une vingtaine</b> d'épisodes. Du coup ouaip, je suis un monstre pour vous avoir spoil ceci, qui est de toute façon un plot twist d’une subtilité incroyable.</p><p>Donc, <i>Ore Monogatari</i>, pourquoi c’était cool. Parce que c’était très drôle et très mignon à la fois, Takeo et Rinko étant deux persos qu’absolument tout oppose. Takeo est un gars très rentre-dedans dont le cercle d’ami<b><u>e</u></b>s est extrêmement restreint, si bien que la plupart de ses interactions avec des persos féminins sont emplies d’un niveau de tact qui n’a d’égal que le néant. Et on en rit volontiers. À côté Rinko semble montrer une forte timidité (qu’elle surmonte quand c’est nécessaire (ce qui est bien)) qui font de chacun de ses échanges avec Takeo un challenge mental, se traduisant par une multiplication de son pouls par approximativement 729. Et on en rit volontiers. Et entre les deux, y’a Makoto qui tient la chandelle avec une patience et un tact incroyable. Et on en rit volontiers.</p><p>Je simplifie p’t’être un peu trop hein, mais là c’est le postulat de l’anime et ce sur quoi repose une partie pas négligeable de son intérêt. Alors quoi, on serai dans une comédie romantique classique ? Bah p’t’être bien. Néanmoins en ce qui me concerne j’en ai pas vu des masses, et <i>Ore Monogatari</i> est de loin la romcom qui marche le mieux. On retrouve quelques éléments communs à ce genre de série comme les triangles amoureux, les lieux choisis pour les rendez-vous, la formation d’autres couples autour des protagonistes, l’introduction de rivaux, et j’en passe et des meilleures. Mais dans <i>Ore Monogatari</i> ça fait mouche tout le temps ou presque. Et je pense que l’animation y est pas pour rien. Parce que pour le coup chez Madhouse ils se sont fait super plaisir pour soutenir le comique de situation par les visuels adéquats. J’ai envie de dire, cf mes screenshots un peu plus haut (j’en ai pris p l e i n). Et encore, j’ai pas mis les meilleurs parce que j’ai vraiment pas envie de vous gâcher le truc en postant à l’avance tout les moments visuellement intéressants. Donc ouip, c’est un avant goût. De même, le potentiel gif-esque est sans limite. Après bon, le truc aussi c’est que Takeo -étant une montagne de muscles dans une romcom- est un peu immortel. C’pas nécessairement un mauvais point mais y’a des moments où le over-the-top-isme est quand même sacrément too much.<br>Point bonus pour l’opening, <i>Miraikei Answer</i>, de TRUSTRICK, un titre musicalement fort fort sympa, proposant pas mal de chouettes plans. J’apprécie aussi la petite subtilité de l’OP qui change en fonction de l’évolution du plot.</p><br><p><b>Ore Monogatari - ★★★★★ - Mention "bonne romcom audio-visuelle".</b></p><p><b><u> TLDR :</u></b> J’ai pas mal simplifié -entre autres parce que c’est plus tout frais dans ma tête-, j’ai pas mentionné que Takeo et Rinko ont tout deux une bande de potes qui vous arracheront plus qu’un simple sourire, ni que les doublages marchent sacrément bien (les "kyaaaa" de Rinko &gt;&gt;&gt;&gt;), que les parents de Takeo sont fabuleux, et d’autres trucs que j’ai plus en tête. Mais <i>Ore Monogatari</i> cétrétrébien, ça se regarde<b> n’importe où n’importe quand et à n’importe quel rythme</b>. Le truc bien étant que la qualité de la série baisse pas vraiment sur tous les 24 épisodes qui la composent. Kudos.</p><br><br><h3><u>Shokugeki no Sôma (Food Wars)</u></h3><br><font size="1"><div align="center"><a href="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Screens_Shokugeki_nS.png"><img src="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Screens_Shokugeki_nS.png"></a><br>Ce que j’en retiendrai : les Megumi face.</div> </font><br><p>À la base j’avais pas l’intention de dire quoi que ce soit sur <i>Shokugeki no Sôma</i>, mais en fait en re-regardant tout mes screenshots je me suis dit que, si, y’a quand même 2-3 trucs à dire ha ha.<br>Le nom traduit de <i>Shokugeki no Sôma</i> c’est <i>Food Wars</i>, et c’est exactement ce dont il s’agit. Enfin, c’est pas que les personnages se lancent de la nourriture dans la tronche, mais plutôt qu’ils sont en permanence en compétition pour faire la meilleure bouffe de tout les temps. <i>Koufuku Graffiti</i> n’était qu’un échauffement ; <i>Shokugeki no Sôma</i> joue -lui aussi- à fond sur le foodporn, et c’est assez sidérant de voir que ça marche encore mieux.</p><p>Pour pitcher très simplement, on suit principalement (mais pas que) le parcours de Yukihira Sôma -qui tient avec son père un petit restaurant de quartier à l’excellente réputation- au sein de la prestigieuse et sélective académie de cuisine d’élite Tootsuki, mondialement réputée. Dans cette école les conflits (divers et variés) et divergences se règlent à coup de "Shokugeki", c’est-à-dire un duel de cuisine, avec thème imposé. C’est aussi le principal moyen de se distinguer et de montrer qui c’est le/la boss du cuisine game.</p><p>Pour le coup, contrairement à <i>Kôfuku Graffiti</i>, <i>Shokugeki no Sôma</i> joue assez sur son plot ; c’est pas nécessairement l’intérêt principal mais c’est important car ça donne une ligne directrice à l’évolution des persos au travers de leurs différents challenges et Shokugeki, ces derniers étant pris vachement au sérieux et rendus intensément épiques par la mise en scène et l’animation. En plus de donner GRAVE LA DALLE bien entendu. Je veux dire, le premier plat qui nous est présenté est un putain de rôti de porc aux patates et limite on sentirait son odeur. Comme je disais le foodporn ici c’est un peu le même topo que dans <i>Koufuku Graffiti</i>, avec un bon boost supplémentaire ; la bouffe est ultra magnifiée, sa préparation mise en scène de manière grave intense et, welp, le sound design c’est la cerise sur le gâteau ((☞゚ヮ゚)☞VOUS L’AVEZ ?). En plus c’est plein d’idées bouffe actually super intéressantes à tester pour les amateurs de cuisine ; genre, le faux rôti de porc de l’épisode 1 <a href="http://www.whimsicalzoo.blogspot.fr/2015/05/fiction-recreation-roast-pork-just.html">des gens l’ont testé</a> et ça réellement l’air grave appétissant (<a href="http://animedigitalnetwork.fr/news-anime-manga/174-food-wars-recette-n-2-le-vrai-faux-roti-de-porc-de-soma">ADN -qui a diffusé en simulcast l’anime- a joué le jeu aussi</a>, avec en bonus des gifs, kudos). En ce qui me concerne aussi j’ai commencé à utiliser du miel dans certains de mes repas chauds après avoir regardé l’anime, et quand j’aurai plus de temps dispo (et le skill qui va bien) je tenterai volontiers d’autres idées. Donc ouaip, pour le coup c’est vraiment très chouette.</p><br><div align="center"><a href="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/ShokuNS_4.png"><img src="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/ShokuNS_4.png" height="371" width="660"></a></div><br><p>Par contre. Faut deal avec le <b>fanservice</b>. Après, contrairement à ce que suggère l’épisode 1 (qui s’y donne à coeur joie), le niveau de ecchi est pas méga élevé tout du long. Alors oui on se retrouve avec la majorité du cast féminin avec des boobs un petit peu trop tape-à-l’oeil, défiant parfois la gravité et qui rentrent de manière <b>un peu trop commode</b> dans <a href="http://ykyu.tumblr.com/post/114222351064/cherryfury-sometimes-when-i-see-anime-clothes-i">des vêtements au design... peut-être douteux</a> ? Évidemment aussi une partie pas négligeable dudit cast féminin va être fortement intéressé par Sôma, et bien entendu y’a des scènes classiques propice à montrer des bouts de peau, comme les scènes de bain. Après on a aussi un perso masculin ayant tendance à se balader assez régulièrement à poil. Est-ce que ça ré-équilibre la balance ? J’en doute, mais il a le mérite d’être là et c’est de toute façon un perso important dooooonc oui on le verra souvent. Ce qui est bien en soi, c’t’un bon perso. Mais au delà de tout ceci j’ai pas le souvenir -par exemple- d’une deuxième occurrence d’un truc comme les tentacules du premier ep quoi (ceci dit, ma mémoire n’est pas une référence). Donc si vous êtes de ceux pour qui le fanserv pose problème, y’en a, c’est sur, mais il est un poil plus contenu qu’il n’y paraît au premier abord.<br>D’AILLEURS. Super kudos pour ne pas avoir cédé à la tentation de refaire cette scène d’un ridicule sans nom et plus drôle depuis des décennies du :</p><p><i>"Oh mon dieu je t’ai pas vu et on s’est rentrés dedans par accident et tu tombes sur le dos et moi je tombe en avant et en essayant d’amortir ma chute avec ma main cette dernière atterrit malencontreusement sur tes boobs et je mets une demi minute à m’en rendre compte parce que c’est vrai que lors d’une chute à partir d’une position debout il faut quinze putain de secondes pour recouvrir ses esprits et s’assurer que son corps fonctionne intégralement (surtout les mains, c’est très important) et oh là là je suis désolé de ma maladresse qui contourne *systématiquement* de manière un-peu-trop-commode les lois physiques opérantes pendant une chute".</i></p><p>MERCI. Mieux d’ailleurs, Shokugeki no Sôma en fait du comique de situation et p’tain <b>ça avait fait ma journée</b> de voir ça. J’en ai tellement marre que ce """~~gag~~""" soit encore utilisé de nos jours, même si c’est pour des animes sans la moindre ambition. Je me souviens très très bien que lorsque les indices annonçant que ladite chute allait avoir lieu dans les 10 prochaines seconde sont arrivés, j’étais prêt à ragequit l’épisode parce que du coup je l'avais vu venir et ne voulais *vraiment* pas voir de nouveau ce truc. Mais non. Pour le coup on m’a prit à revers. Bien ouej.<br><b>Annonce de service</b> aux auteurs qui ajoutent ceci dans leurs scénarios : ce gag ne fait rire que les personnes qui """découvrent l’univers de la japanime""" et qui n’ont donc pas encore saturé de voir cette scène partout tout le temps, soit à peu près pas grand monde (je suppose) par rapport à la totalité des consommateurs de culture pop et loisirs japonais. Voilà.<br>Point génériques : ils sont très chouettes et ont quelque chose de chaleureux. J’aime bien.</p><br><p><b>Shokugeki no Sôma - ★★★★★ - Mention "Il était 21h30 quand j’ai re-regardé le premier ep afin de compléter cette partie de l’article et welp j’avais pas bouffé depuis midi donc j’ai <a href="http://puu.sh/nFrQu/d021003241.png">très présentement</a> une <a href="https://twitter.com/Lighkyu/status/709130559046479873">dalle cosmique</a>".</b></p><p><b><u> TLDR :</u></b> Je réalise un peu après coup que j’ai pas mentionné grand chose en fin de compte sur l’humour et le second degré de la série (quand on est pas dans un shokugeki j’entends (quoi que)) qui donnent quelques situations de grand n’importe quoi, ni sur le screenshot material, pourtant abondant. Mais en fait je sais pas trop de toute façon comment aborder cet élément brièvement, le mieux étant de le constater par soi même ~</p><br><p><b>Je reviendrai sur le cas d’<i>Hibike! Euphonium</i> en fin d’article ~</b></p><br><h1 align="center">ÉTÉ 2015</h1><br><h3><u>Gatchaman Crowds Insight</u></h3><br><font size="1"><div align="center"><a href="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Screens_GCInsight.png"><img src="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Screens_GCInsight.png"></a><br>Ce que j’en retiendrai : l’utilisation de Vocaloid pour le jingle de l’émission télé là</div> </font><br><p><i>Gatchaman Crowds Insight</i> est plus ou moins la saison 2 de <i>Gatchaman Crowds</i>, ou du moins, sa suite. Il y a cependant une <b>ellipse</b> entre la fin de <i>Crowds</i> et le début de <i>Crowds Insight</i>, Ninomiya Rui ayant rejoint les rangs des Gatchaman depuis vraisemblablement un petit moment quand cette saison 2 commence. Concrètement d’ailleurs, c’est une suite très cohérente à <i>Crowds</i>, qui paraît immédiatement familière ; on retrouve les mêmes persos, avec toujours ce character design assez spécifique, l'utilisation assez massive de CG (mais ça donne des chouettes résultats), l’opening est toujours un titre de WHITE ASH, etc... en soi la direction artistique globale semble pas avoir beaucoup bougé en fait. Un peu comme dans la première saison, <b>on adore ou on déteste</b>, mais il y a assez peu d’entre-deux. Sur ce point là, peu de changements. <i>Crowds Insight</i>, ça implique aussi le retour de <b>Hajime</b>, et là encore j’ai cru comprendre qu’elle laisse pas grand monde indifférent ; en ce qui me concerne j’aime beaucoup ce perso maaaiiis je comprends totalement ce qui peut faire que d’autres ne puissent pas la voir en peinture. Après, ces derniers n’ont pas nécessairement vu (ou du moins, apprécié) <i>Gatchaman Crowds</i> (parce que du coup un des gros points forts des la série c’était -justement- Hajime) et n’ont donc vraisemblablement pas cherché à regarder <i>Gatchaman Crowds Insight</i>. Là dessus, je ne peux pas vraiment leur donner tort (même si c'est quand même triste). Car Hajime est toujours Hajime. Et c’est une excellente chose pour la série.</p><p>Pour rappel, le principal intérêt -je trouve- de <i>Gatchamn Crowds</i> c’était la thématique abordée, à savoir <b>les super-héros</b>. Ces êtres ayant des capacités physiques (ou mentales) surhumaines, mais aussi ces gens qui ont la capacité venir en aide à autrui ou de faire changer les choses. Ça, c’est <b>Monsieur et Madame Tout-Le-Monde</b>. Et basiquement <i>Crowds</i>, c’est de ça que ça parle, et ça en parle très bien. Si vous avez pas vu <i>Crowds</i> et que c’est un sujet qui vous botte, arrêtez-vous de lire ici et allez le regarder, ça en vaut la peine :&gt;</p><i>Crowds Insight</i> met un peu de temps à bien démarrer ; d’ailleurs le début de cette saison donnait même l’impression d’essayer de détruire toute la réflexion qui a été construite dans <i>Crowds</i>. Actually c’est un peu plus subtile que ça, et -ne vous en faites pas-, c’est bien entendu pas le cas. Par contre c’est vrai que <i>Crowds Insight</i> reviens sur quelques détails de ce qui a été dit dans <i>Crowds</i>, et s’en sert plus ou moins comme premier élément de plot du premier arc. Ce n’est qu’un peu plus tard qu’on rentre vraiment dans le vif du sujet : <b>la pensée commune au Japon</b>.<p></p><p>Je vais essayer de pas trop en dire parce que -de même que dans <i>Crowds</i>- l’intérêt neumbeur ouane de <i>Crowds Insight</i> réside dans la manière dont cette thématique est traitée (et en ce qui me concerne je trouve que c’était pertinent), du coup évitons de tout dévoiler. Mais en gros le contexte de ceci c’est un souci qui découle plus ou moins du <b>honne/tatemae</b>. Dans le cas où vous ne connaîtriez pas je vais essayer d’expliquer brièvement ce que j’en ai compris ; peut-être avez-vous déjà entendu dire que les japonais disent assez peu ce qu’ils pensent en public ? C’est la manière dont nous autres occidentaux percevons le honne et le tatemae. Je vous invite à lire des articles plus pertinents là dessus (<a href="http://geepan.tumblr.com/post/875964664/honne-tatemae">ici</a> ou <a href="http://www.kanpai.fr/japon/pourquoi-japonais-pas-francs-honne-tatemae.html">ici</a> par exemple), mais pour résumer, le <b>honne</b> c’est ce qu’une personne pense vraiment, et le <strike>tatoe</strike> <b>tatemae</b> c’est la pensée d’un groupe. Et en gros, la société japonaise cherche le plus souvent à conserver <b>son harmonie et sa cohésion</b> en s’exprimant selon le tatemae (pensée commune), plutôt que de créer des conflits en laissant tout le monde montrer son honne (pensée individuelle), créant ainsi des opinions divergentes. C’est un peu délicat à gérer pour nous autres occidentaux mais au Japon c’est comme ça que ça marche, le truc étant de bien savoir quand et à qui on peut montrer son honne.</p><p><i>Gatchaman Crowds Insight</i> pointe du doigt les enjeux qu’il peut y avoir derrière cette pratique. Et là encore, le sujet est vachement bien traité je trouve. C’est super chouette que ceci soit mis en lumière dans la japanime parce que bah c’est majoritairement la société japonaise qui est concernée. Vraisemblablement ça n’aura pas grand impact à long terme (je suppose (?)), mais moi en tant qu'européen qui beigne pas dans le honne/tatemae, je trouve que la simple existence de <i>Crowds Insight</i> et de son propos est une bonne chose.</p><br><p><b> Gatchaman Crowds Insight - ★★★★★ - Mention "pertinent".</b></p><p><b><u> TLDR :</u></b> J’ai oublié de mentionner plein de trucs (notamment le duo magique que forment Berg Katze &amp; Hajime, et tout simplement les trois quarts des persos en fait), mais concrètement <i>Gatchaman Crowds Insight</i> est une suite légitime et cohérente à <i>Gatchaman Crowds</i> : ce qui ne vous y avait pas plu ne vous plaira pas dans <i>Crowds Insight</i>, et inversement. L’anime se destine clairement à ceux qui ont apprécié l’approche de <i>Crowds</i>. Si c’est votre cas, foncez.</p><br><br><h3><u>Charlotte</u></h3><br><font size="1"><div align="center"><a href="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Screens_Charlotte.png"><img src="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Screens_Charlotte.png"></a><br>Ce que j’en retiendrai : le gif material.</div> </font><br><p>Cher Internet,<br>Aussi similaires deux choses -de quelque nature qu’elles soient (et à plus forte raison si elles sont du même auteur)- soient-elles, je te serai reconnaissant de cesser de vouloir systématiquement et *<b>continuellement</b>* les comparer.<br>Tout au long de sa diffusion <i>Charlotte</i> a été sujet à un peu trop de comparaisons à mon goût avec <i>Angel Beats</i> (qui est excellent soit dit en passant, sérieux foncez si vous ne l’avez pas vu), anime du même auteur diffusé 10 ans plus tôt, et qui lui est -je l’accorde- peut-être relativement supérieur en quelques points. Est-ce qu’<i>Angel Beats</i> est meilleur que <i>Charlotte</i> ? Je pense pas mais c’est pas impossible yup. Est-ce qu’<i>Angel Beats</i> et <i>Charlotte</i> se ressemblent en de très nombreux aspects, au point que les sarcasmes des gens qui disent que c’est la "même chose" aient du sens ? Je reconnais ne pas pouvoir le nier avec une fermeté absolue car je trouve aussi que c’est une remarque au moins partiellement fondée. Est-ce une mauvaise chose ? Je le perçois pas comme tel. Est-ce que <i>Charlotte</i> est mauvais du coup ? Clairement non, faut arrêter. Au-delà de cette comparaison, <i>Charlotte</i> est légitimement -je pense- assez au dessus de la moyenne haute par rapport à la production audiovisuelle issue de la japanime dans sa globalité. C’est vrai qu’il y a des similitudes qui rendent perplexe mais que voulez-vous, c’est le même auteur à l’origine (Maeda Jun, qui est aussi auteur de Clannad (que je n’ai pas vu soit dit en passant)). Ça excuse pas tout, mais ça a du sens vous pensez pas ? Parce que bon, c’pas que tout ceci a donné à <i>Charlotte</i> une réputation un peu perplexitude, mais en fait partiellement si. Dites-vous bien que tout les gens qui ont regardé (ou voulu regarder) <i>Charlotte</i> n’ont pas nécessairement vu <i>Angel Beats</i>, accessoirement.</p><p>C’est un peu tard pour dire tout ça mais fallait que ça sorte depuis le temps parce que wow ça m’avait tellement vénèr vous avez pas idée. Et même s’il ne s’agit ici que de <i>Charlotte</i>, c’est une attitude que je vois un peu trop souvent à mon goût sur internet avec un peu trop de choses (pas que l’art d’ailleurs (c’est aussi pour ça que mon raz-le-bol s’est accumulé depuis le temps, et se déverse aujourd’hui dans ces lignes)). Comparer c’est bien, ça permet de constater des évolutions et d’avoir des attentes et tout, mais considérer les choses <b>uniquement au travers de ce prisme</b> ça me va pas du tout. Du coup ouaip, annonce de service : internet, fait un peu moins de comparaisons, apprécie plus ce que l’humanité produit, stp.</p><br><div align="center"><a href="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Charlotte_4.png"><img src="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Charlotte_4.png" height="371" width="660"></a></div><br><p>Maintenant que tout ceci est dit allons-y. <i>Charlotte</i> donc ça tourne autour d’un établissement scolaire dans lequel sont réunis des jeunes ayant constaté avant leur majorité la manifestation d’un pouvoir surnaturel. Un groupe d’étudiants de cette structure s’active à rechercher les jeunes ayant cette particularité, pour les inviter à rejoindre ledit établissement. Pour les <b>protéger</b>. Le perso principal, connard-kun, a le pouvoir de prendre possession du corps de quelqu’un d’autre pour quelques secondes, et sera donc le premier de l’anime à rejoindre cet établissement visant à protéger les jeunes comme lui.<br>On pourrait croire qu’on a là le début d’un énième anime avec des lycéens qui ont des super pouvoirs eeeeeeet actually c’est le cas, mais le scénario est à des années lumières de ce qui se fait habituellement avec ce genre de séries. Le côté "club de lycéens avec des super pouvoirs" est un fil conducteur qui permet l’évolution de l’anime dans un premier temps sous forme de courts arcs, propice à pas mal d’humour, bien que le ton général de l’anime soit assez sérieux. Car dans un deuxième temps l’importance de la protection des jeunes avec des capacités surnaturelles nous sera dévoilée, et well, la chose prendra une tournure bien plus sévère, avec des enjeux graves, des plot twists et les instants émotion (qui marchent plus ou moins) qui vont avec.</p><p>J’apprécie d’ailleurs particulièrement que <i>Charlotte</i> n’ai pas suivi cette "mode" (??) qui consiste à tuer un des personnages principaux au bout du 3e épisode. C’est un truc que j’ai découvert avec l’excellent <i>Puella Magi★Madoka Magica</i>, et que j’ai vu utilisé de trop nombreuses fois un peu n’importe comment depuis. Sauf que du coup 99% du temps c’est mal amené donc ça marche pas. <b>Annonce de service :</b> il faut un certain nombre de choses pour que ça marche, la mort seule ne suffit pas à produire l’effet recherché.<br><i>Charlotte</i> procède autrement et spoiler : ça fait super *décemment* le job.<br>(j’en parle que maintenant mais y’a un autre anime dans toute cette liste qui a tué un perso au 3e épisode, et actually ça march*ait* bien à la base).</p><p>Sinon c’est très joli, l’humour marche bien et le gif material est &gt;&gt;&gt;&gt; <br>En ce qui concerne les génériques, il y a plusieurs endings, qui changent selon l'évolution du scénario (un peu comme les opening des Monogatari Series si on veut) mais actually j’en ai retenu absolument aucun depuis le temps donc il est possible qu’ils ne m’aient paru juste "sympa" (ils peuvent aussi avoir été fort bien, mais le fait de ne pas les entendu souvent les ont fait s'évaporer ° 3°~). Par contre l’opening, <i>Bravely You</i> (Lia), est sacrément bien. Je suis même un peu déçu parce que le truc groove grave dès les premières secondes et met en évidence un mix super impec’, mais le refrain marche un peu moins bien. Il manque de pêche, alors que l’intro et le couplet sont vraiment cools (rien à voir mais sinon y’a aussi une <a href="https://osu.ppy.sh/s/349052">beatmap osu! ultra cool</a> (et assez difficile) de la version entière de Bravely You donc voilà).</p><br><div align="center"><a href="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Charlotte_5.png"><img src="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Charlotte_5.png" height="371" width="660"></a></div><br><p>Que dire d’autre sinon à part que j’ai vraiment adoré tout du long, ce qui est assez exceptionnel en 2016 pour un anime dont le postulat de base inclut "des lycéens avec des capacités physiques ou mentales surnaturelles". <br>Ah si. Je vais juste parler de la fin. Aucun spoil hein, mais si vous avez le moindre doute je vous en voudrait pas de <a href="#CharlotteTLDR">skip jusqu’à mon TLDR</a> (de toute façon ça devient long hu hu). Pour moi le *vrai* gros souci que <i>Charlotte</i> a, c’est sa fin. Enfin, pas ce qu’elle raconte, mais la manière dont elle le raconte. Parce que actually si on ne prend que les faits, on a une fin décente je trouve qui conclut bien le récit et ses enjeux, sans laisser de place à une saison 2, ce qui est bien ; c'est exactement ce qu'on attend d'une fin. Il est assez peu rare dans les animes (surtout dans ceux avec des lycéens avec des pouvoirs surnaturels) j’ai l’impression que les conclusions sortent un peu de nulle part dans les 2 derniers épisodes (*tousse*Musaigen*tousse*no*tousse*Phantom*tousse*World*tousse* ah là là les allergies commencent déjà ~) sans être introduite à aucun moment, juste histoire d’avoir une fin, tant pis si elle ne conclut rien ou est ultra ouverte. C’est le cas dans les adaptations basées sur des mangas/LN/VN/whatever originellement non terminés notamment.<br>Dans <i>Charlotte</i> c’est pas le cas, la fin est assez bien introduite, on connaît les enjeux quelques épisodes en avance et plusieurs sont dédiés à cette conclusion. Sauf que lesdits épisodes de conclusion -bien qu’ils fassent bien leur job- sont pas méga bien narrés. <b>[SOFT SPOIL]</b> <strike>C’est basiquement une liste d’évènements mis les uns après les autres par le biais d’ellipses, avec au bout un Deus Ex Machina sortant de nulle part et totalement gratuit</strike>.<b>[/soft spoil]</b> Ça fait le job hein (bon sauf le D-E-Machina faut pas déconner). Mais ça marche très clairement moins que le reste de l’anime car on en dit à chaque fois trop sans en dire assez, implying, ça montre suffisamment (donc trop) de choses pour nous mettre dedans et créer une attente, mais pas assez pour la satisfaire. Du coup concrètement la fin <b>est</b> décente mais elle aurait pu être mieux car là c'est juste une masse informe de frustration et de "ok mais pourquoi ?". Je sais juste pas comment, parce que rajouter un épisode aurait p’t’être induis un souci de rythme. Je sais pas. Mais je persiste et signe, la fin est correcte. Juste correcte quoi.</p><br><p id="CharlotteTLDR"><b>Charlotte - ★★★★★ - Mention "Anime de la saison (yup)"</b></p><p><b><u> TLDR :</u></b> Tant pis pour tout le ramdan qu’il y a eu autour. Même si, oui, c’est vrai que j’avais vraiment pas regardé grand chose (trop occupé à faire du roller hue hue), il ne fait aucun doute que <i>Charlotte</i> est le meilleur truc que j’ai maté cet été là. Et je pense sérieusement que même si&nbsp; <i>Charlotte</i> pouvait légitimement souffrir (?) d’une comparaison avec <i>Angel Beats</i> (qui lui ressemble beaucoup, je ne peux le nier), ça reste une très bonne série et ça pourrait l’être pour vous aussi si vous parvenez à bien garder ces deux animes dissociés (à supposer même que voys ayiez vu <i>Angel Beats</i>).<br>Je sais. En en parlant je vous facilite pas la tâche.</p><br><br><h3><u>Overlord</u></h3><br><font size="1"><div align="center"><a href="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Screens_Overlord.png"><img src="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Screens_Overlord.png"></a><br>Ce que j’en retiendrai : la carafe d'eau.</div> </font><br><p>J’aurai voulu pouvoir décemment causer d’<i>Overlord</i> mais actually je crois que j’ai été un peu trop passif en le regardant, ce qui fait que j’en ai oublié une importante partie des bons éléments. Et il y en avait un paquet. L’état de mes souvenirs est tel que concrètement si j’en parlais ici ça ternirait plus son image qu’autre chose car je me souviens pas méga bien. Un peu deg du coup. Mais jetez-y un oeil attentif, c’est un n+1ième anime abordant la thématique usé jusqu’à la moëlle moléculaire du MMORPG dont on ne peut sortir. Sauf que l’approche diffère assez de <i>Sword Art Online</i> et <i>Log Horizon</i> (néanmoins parmi les deux, c’est de ce dernier qu’il est plus proche (ce qui est une bonne chose)), bien qu’on y retrouve des éléments similaires. Et ce mélange marche fichtrement bien. Ici, le protagoniste était le joueur le plus fort du jeu (allé hop, cash), et s'y retrouve coincé quand le serveur s'arrête. Donc son premier objectif est de rassembler des informations sur le monde dans lequel il se trouve, et savoir notamment à quel point il y est fort. Et ça là, ça ouvre la porte à tellement de bons développements vous avez pas idée. En plus les deux génériques envoient grave. Non sérieux donnez lui une chance, le 1e épisode déchire en plus.</p><p><b> Overlord - ★★★★★</b></p><br><br><h3><u>Rokka no Yûsha</u></h3><br><font size="1"><div align="center"><a href="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Screens_Rokka_NY.png"><img src="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Screens_Rokka_NY.png"></a><br>Ce que j’en retiendrai : La fin. Malheureusement. </div> </font><br><p><i>Rokka no Yûsha</i> c’t’un peu pareil. Enfin, la situation, pas la thématique ; c’est à dire que c’est cool mais je m’en souviens trop peu à mon goût pour en parler sans raconter de bêtises. D’autant que pour le coup le scénario de l’anime et ses twists sont des éléments importants. Ca se passe dans un univers fantaisiste, où un démon menace de d'exterminer toute (?) forme de vie ; mais à chaque fois que ce démon se réveille, la sainte déesse -qui a scellé le démon la toute première fois- choisit 6 héros pour repousser les forces du mal. [<b>Soft spoil épisode 3 ou 4</b> (c'est là dessus que tout l'anime va se baser) que vous avez sans doute déjà vu si vous avez lu le synopsis sur un autre site mais STILL, je préfère prévenir ; ce qui suit est un <b><u>soft</u></b> spoil, mais ça reste un spoil] <strike>Ca s'est déjà produit 3 fois par le passé, et à chaque fois les héros choisis étaient au nombre de 6. Mais ce coup ci ils sont 7</strike>. [/soft spoil]</p><p> Ça, c'est le postulat de base. Et comme je disais, un des gros intérêts de Rokka no Yûsha, c'est l'évolution de son plot. Par contre pour le coup j’ai moyen envie de faire des efforts pour tout expliquer parce que je suis tellement *<b>VÉNÈR</b>* contre cette fin que ouais non tant pis. J’ai pas le souvenir d’avoir déjà été si énervé face à la fin d’un anime qui m’a beaucoup plu. <br>C’est dommage parce que <i>Rokka no Yûsha</i> était vraiment super bien et a su se montrer assez surprenant, joli avec des chouettes moments d’animation featuring ce sound design avec de la saturation dans le bas (comme dans DanMachi, mais pour le coup un peu trop souvent donc ça marche moins dans l’ensemble), des bons persos et un scénar qui a permis plein de développements intéressants, et en bonus : des génériques qui claquent. Quasiment tout était bien, presque tout du long. Mais p’t’ain à chaque fois que j’y repense je revois cette conclusion et UGH POURQUOI. Ça fait remonter des émotions négatives que j’aime pas avoir. Surtout pour un divertissement (à plus forte raison de cette qualité). Mais non, <i>Rokka no Yûsha</i> c’t’un peu l’allégorie de la déception. C’est dommage parce que sinon les 12 épisodes <b>moins 6 minutes et 10 secondes</b> je les approuve à fond. Regardez-le hein. Tant que vous allez pas plus loin que ce seuil ~</p><p><b> Rokka no Yûsha - ★★★★☆ (5 étoiles, -1 parce que le sel)</b></p><br><br><h1 align="center">ÉTÉ 2015</h1><br><br><h3><u>ONE-PUNCH MAN</u></h3><br><font size="1"><div align="center"><a href="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Screens_OPM.png"><img src="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Screens_OPM.png"></a><br>Ce que j’en retiendrai : l ‘ a n i m a t i o n</div> </font><br><p>Je vais être très bref. Compte tenu du fait que vous lisiez présentement ces lignes, j’aurai du mal à vous croire si vous me disiez n’avoir jamais entendu parler de <i>One-Punch Man</i> et de sa <b>hype intersidérale</b>. On en parlait un peu partout, tout le temps, toujours en bien. Et, well. À mon sens <i>One-Punch Man</i> mérite largement les inombrables éloges et la hype qu’il y a eu autour. Donc basiquement si vous avez pas vu <i>One-Punch Man</i>, bah regardez-le. Je suis assez peu habitué à voir des animes dont la qualité suscite une unanimité si absolue dans mes internets (ça a été le cas de <i>Kill la Kill</i> pendant une partie de sa diffusion). À plus forte raison quand ledit anime a une telle HYPE, parce que la hype ça génère des attentes, et les attentes font qu’on est plus facilement déçu. Du coup c’est pas tout le temps qu’une série over-hypée satisfait les attentes de son public.<br>Eh bien c’est le cas de <i>One-Punch Man</i>, et je le répète, <b>c’est vraiment pas pour rien</b>. </p><br><p><b> One-Punch Man - ★★★★★ - Mention "Excessif et jouissif"</b></p><p><b><u> TLDR :</u></b> Vous pourriez regarder <i>One-Punch Man</i> parce que c’est une orgie de fabuleux moments d’animation, ou parce que c’est très -très- drôle, ou parce que c’est une approche assez curieuse de la thématique des super-héros, ou parce que c’est une série absolument déjantée et sans limites, ou pour son générique formidable (ok là c’est mon attachement aux génériques qui parle), ou pour les quelques messages pertinents qu’il véhicule, ou pour plein d’autres raisons qui me viennent pas immédiatement à l’esprit mais qui sont là. Ou vous pourriez regarder <i>One-Punch Man</i> parce que la somme de tout ces éléments en font un divertissement ultra top SS+ tier. À vous de voir.</p><br><h3><u>Owarimonogatari</u></h3><br><font size="1"><div align="center"><a href="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Screens_Owarimono.png"><img src="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Screens_Owarimono.png"></a><br>Ce que j’en retiendrai : spooky Ougi</div> </font><br><p>Je suis terriblement tenté de résumer tout ceci à : "si vous avez aimé les précédentes Monogatari Series, regardez <i>Owarimonogatari</i>. Sinon passez votre chemin."<br>À moitié par flemme je confesse (ma foi c’est un post fort long), mais aussi parce que c’est accurate en fait. Enfin, je vois pas dans quelles autres circonstances on pourrait vouloir regarder hu hu. Bon je vais essayer de faire un effort.</p><p>Depuis que j’ai découvert <i>Bakemonogatari</i> en 2011, j’ai basiquement rien regardé qui m’ai plus plu en matière de séries animées issues de la japanime. Excepté : <b>la suite des Monogatari Series</b>. Du coup mon avis sur <i>Owarimonogatari</i> vaut ce qu’il vaut ~ Et de toute façon pour traiter correctement le sujet il faudrait que je parvienne à en faire un article entier. Ce qui n’est : pas gagné.<br>Dans la chronologie Monogatari-esque -ô combien bordélique-, <i>Owarimonogatari</i> se situe...</p><i>*une recherche plus tard*</i><br><p>Oooooook oubliez ça je vais juste vous linker <a href="https://www.reddit.com/r/araragi/comments/253p64/the_orders_to_monogatari_condensed_version/">la chronologie postée sur /r/araragi</a> parce que fichtre c’est compliqué à expliquer (et ce post est déjà excessivement long). Du coup <i>Owarimonogatari</i> est un élément de plus dans la continuité des Monogatari Series, le 12e épisode s’arrêtant pile en même temps que <i>Nekomonogatari Shiro - Tsubasa Tiger</i> (un de mes arcs préférés soit dit en passant).<br>Comme je disais plus haut ça n’a pas beaucoup d’intérêt de regarder Owarimono si vous n’avez pas regardé le reste (c’est pas une mince affaire mais si vous voulez mon avis ça en vaut carrément la peine) ; d’une part parce qu’Owarimono est un élément dans l’énorme récit que sont les Monogatari Series, et d’autre part surtout parce que cette saison là accorde pas mal d’attention à des persos auxquels on est pas vraiment habitués : <b>Oshino Ougi</b>, ainsi que deux tout nouveaux persos, <b>Seishirou Shishirui et Oikura Sodachi</b>. Et autant ces deux là seront l’objet d’arcs bien développés à partir de zéro, qui permettront de les connaître et de les comprendre, autant Ougi, ne pas l’avoir vue au préalable dans les autres Monogatari c’est un énorme *manque* tant ce perso est singulier. C’est pas compliqué (si), plus je la vois, moins je la connais. Et en fait. On la voit de plus en plus dans les Monogatari Series. Basiquement, on sait pas trop qui c’est, ce qu’elle veut, ni ce qu’elle sait, mais elle n’évoque rien de positif. Bien qu’elle ne soit pas (encore ?) un antagoniste explicite à ce jour, Ougi suinte "MENACE" par toutes ses pores. ET ACTUALLY ELLE EN A PAS BEAUCOUP. Parce que son design suggère que -excepté sa tête- l’intégralité de son corps est recouvert d’un vêtement noir (genre une combi de plongé ?). Y’a eu <a href="https://www.reddit.com/r/araragi/comments/3pvuhl/thank_you_spooky_ougi/">un p’tit meme d’ailleurs sur reddit</a> tournant autour d’Ougi ; l’aura ultra négative qu’elle dégage lui a valu le doux sobriquet de <b>Spooky Ougi</b>. Je vais pas vous détailler le pourquoi du comment du creepiness de ce perso ceci dit, c’pas que ce serai inintéressant (voici <a href="http://minuteart.net/2015/10/30/spooky-ougi/">quelques éléments</a>), c’est juste pas tout à fait le sujet. Parce que bien qu’Ougi soit un des persos les plus présents dans ce "premier" arc d’<i>Owarimonogatari</i>, ce n’est pas (encore) autour d’elle que les soucis (?) à régler dans Owarimono tournent.</p><br><div align="center"><a href="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Owarimono_4.png"><img src="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Owarimono_4.png" height="371" width="660"></a></div><br><br><p>Les deux persos au centre des "deux" arcs que constituent <i>Owarimonogatari</i>, sont Oikura Sodachi et Seishirou Shishirui, qui ont eu par le passé une énorme influence sur respectivement Araragi Koyomi et Oshino Shinobu. <i>Owarimonogatari</i> est résolument tourné vers le passé, et défriche des moments importants qui ont fait de Koyomi et Shinobu ce qu’ils sont aujourd’hui. On commence par Ougi Formula, un putain de premier épisode de 50 minutes dans une pièce absolument close avec seulement Koyomi et... Ougi. Je vous raconte pas le malaise. Truc important à noter d'ailleurs : dans la timeline Monogatari-esque, c’est à priori la <b>*première*</b> apparition d’Ougi (je vous laisse faire les rapprochements avec ce que je racontait sur Spooky Ougi et tout). L’épisode d’après ouvre Sodachi Ridle, centré sur le personnage d’Oikura Sodachi, et laissera la place -5 épisodes plus tard- à Shinobu Mail, centré sur Shishirui Soishirô, le premier sbire de Shinobu. Ouais, le premier humain qu’elle a mordu pour en faire un vampire. Du coup ouaip, un peu de background pour le coup c’est très bienvenu. À noter par ailleurs que <b>[soft spoil]</b><strike>Sodachi Ridle est le premier arc ever des Monogatari Series qui ne tourne pas autour d’une anomalie surnaturelle (excepté p’t’être Ougi mais techniquement on sait vraiment rien d’elle donc c’est une pure hypothèse fantaisiste)</strike>.<b>[/soft spoil]</b> Ce serai vous gâcher la surprise d’en dire plus sur le plot, aussi j’en resterai là sur ce point. J’en ai p’t’être même trop dit.</p><p>Monogatari oblige, et SHAFT restant SHAFT, c’est : m é g a&nbsp;&nbsp; b e a u. Vous avez pas idée du nombre de screenshots que j’ai pris pendant <i>Owarimonogatari</i> (et actually moi non plus). Les épisodes d’Owarimono si je me souviens bien durent environ 26 minutes à la base, bah moi ils duraient pas loin de 35 parce que je passais facile 10 minutes cumulées à faire marche arrière à chaque fois pour faire des captures pile poil aux bons moments. Oikura est ultra photogénique, j’adore son design, l’animation rend ultra bien compte de ses émotions et ses déchirements du cooooouuup ouais j’me suis fait plaiz’. Et bien sur y’a pas qu’elle hein, pendant tout les 12 épisodes j’ai pas arrêté parce que p’tain ouais non la pulsion scopique là wow. Je kiffe méchamment la direction artistique des Monogatari Series. Sachez-le. Apparemment on doit ça à Akiyuki Shinbô (qui bosse sur énormément d’anime de SHAFT du coup). Bon c’est SHAFT qui fait su SHAFT quoi. Du coup, ouip, kudos.<br>Un p’tit mot sur les génériques ? Un p’tit mot sur les génériques. Juste un petit hein.</p><br><div align="center"><a href="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Owarimono_5.png"><img src="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Owarimono_5.png" height="371" width="660"></a></div><br><br><p>Les génériques d’<i>Owarimonogatari</i> sont &gt;&gt;&gt;&gt;<br>Les openings des arcs Shinobu Mail -<i>Mein Schatz</i>, par meg rock- et Sodachi Ridle -<i>Mathemagics</i>, de Marina Inoue (qui double Oikura)- sont hands down les deux meilleurs je trouve, mais basiquement les 5 OP sont géniaux. Visuellement et musicalement. Mention ultra spéciale à <i>Mein Schatz</i> qui n’a <b>aucun chanteur soliste</b> (seulement des choeurs, non mis en avant), ce qui est assez inhabituel -surtout dans un générique d’anime- pour le faire remarquer et : ça claque (ces visuels dq;sdkjkalzjdfvhj). Dommage d’ailleurs que cet opening ne dure qu’une minute parce que perso j’en redemande. Mais du coup il se distingue vachement.<br>J’ai aussi un gros coup de coeur pour <i>Sayonara no Yukue</i>, d’Alisa Takigawa, ending des 12 épisodes d’<i>Owarimonogatari</i>, qui présente néanmoins des variations selon les chapitres. J’aime particulièrement ses visuels (du même type que ceux de <i>Mein Schatz</i> (apparemment Akiyuki Shinbô n’y est pas pour rien)) et pour le coup je trouve que la simplicité du *cheminement* (ho ho ho) de cet ending marche grave.<br>Après. J’en parle ici mais j’ai volontairement rien linké, parce que je préfère que vous les découvriez par vous même dans leur contexte hu hu.</p><br><p><b>Owarimonogatari - ★★★★★ - Mention "Monogatari"</b></p><p><b><u> TLDR :</u></b> C’est pas par flemme que je résume Owarimono ainsi (pour preuve de bonne foi, comme promis j’ai fait un effort pour tout ceci), c’est juste que je trouve que c’est le principal truc à savoir en fait. C’est un élément légitime de l’énorme récit constitué par les Monogatari Series ; ce qui vous y plaisait vous plaira vraisemblablement dans Owarimono, et inversement. C’est pas les meilleurs arcs, mais ils sont très bien et exposent de manière Monogatari-esque des gros morceaux de background, tout en continuant d’amplifier le creepiness d’Ougi, qui finira par exploser un jour (et : j'ai hâte). Ajouter autre chose à tout ceci serai redondant. Enfin, plus que je ne le suis déjà je veux dire. Ah et y’a <b>Ononoki</b> aussi (là normalement c'est le moment où votre hype monte de 30 dB).</p><br><br><h3><u>Subete ga F ni Naru : The Perfect Insider</u></h3><br><font size="1"><div align="center"><a href="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Screens_SubeteG.png"><img src="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Screens_SubeteG.png"></a><br>Ce que j’en retiendrai : l'engrish</div> </font><br><b>LAST BUT NOT LEAST.</b><br><p>Avant tout, histoire d’éviter la moindre confusion, <i>Subete ga F ni Naru</i> *n’est pas* mon anime de l’année. Par contre, yup, y’a une raison pour laquelle je me suis arrangé pour que ce soit le dernier de cette fort longue liste. Si vous venez de Twitter vous savez p’t’être même déjà hu hu.<br></p><p><i>Subete ga F ni Naru</i> (comprenez "Everything becomes F") est une adaptation du roman éponyme d’Hiroshi Mori, publié le 5 avril 1996, narrant une histoire de meurtres en huit-clos dans un laboratoire secret sur une île isolée. J’ai essayé plusieurs fois d’en faire un petit synopsis mais une fois de plus mon skill abyssal pour ceci m’a vite stoppé. Mais en gros il s’agit de résoudre le mystère de meurtres qui se sont produits dans des conditions qui n’auraient <b>*vraiment*</b> pas dû le permettre ; le Dr. Magata Shiki a été assassinée alors qu’elle était enfermée seule dans un logement clos au possible depuis un truc comme 15 ans ou je sais plus mais bref, l’unique porte qui permettrait à quelqu’un d’y entrer ou d’en sortir est ultra surveillée donc c’est un homicide concrètement problématique. Magata Shiki est une génie de l’informatique, mais ses troubles mentaux l’ont amené dans sa jeunesse au meurtre de ses parents. Lesdits problèmes psychologique l’ont plus ou moins innocentée, néanmoins depuis cet évènement elle doit vivre dans ce logement quasi hermétique, au sein d'un laboratoire sur une île isolée. Mais elle s’y est faite assassiner, alors que Saikawa Sôhei -professeur- et Nishinosono Moe avaient justement organisé un voyage avec d’autres étudiants pour la rencontrer.<br>Bon bah j’ai fait un pseudo synopsis. *sigh*</p><p><i>Subete ga F ni Naru</i> est un peu un thriller policier ayant une forte dimension psychologique, l’enquête est au centre de la série et ne pourra être résolue avant -entre autres- de comprendre 1°/ comment le système informatique Red Magic -supposé *vraiment* infaillible- a pu planter (Shiruno n’y est pour rien car présentement débranchée) 2°/ le personnage de Magata Shiki. Ce qui sera fort compliqué car ses troubles mentaux lui ont fait développer plusieurs personnalités. Ce mystère donnera lieu à des développements actually très philosophiques (l’épisode 1 annonce un peu la couleur), souvent initiés par Sôhei. C’est un professeur en sciences mais il a une perception des gens, des choses et des personnalités assez tranchées et inattendues. Si on veut, Saikawa -le protagoniste- s’interroge beaucoup sur <b>le sens de la vie</b>. C’est pas du tout un sarcasme. Au contraire, il questionne énormément de choses ; son point de vue souvent en désaccord avec ce que penserai Mr.Tout-Le-Monde est toujours au moins intéressant, et la plupart du temps super pertinent à prendre en considération. C’est d’autant plus chouette que Moe -qui est une génie des maths- a souvent une approche radicalement opposée à la sienne, ce qui donne lieu à des échanges d’opinions et de raisonnements assez profonds et zélés. Un peu à la manière d’un Monogatari, les dialogues sont au centre de <i>Subete ga F ni Naru</i>, et très clairement un des ses meilleurs éléments. Il faut s’accrocher, car ces conversations sont pleines de réflexions un peu lourdes à assimiler et d’indices un peu tordus pour percer le mystère. Mais ouaip, vous rateriez énormément de l’intérêt de l’anime et des plot twists en restant passif face aux dialogues, car leur importance est du même ordre que dans un Monogatari. La différence étant qu’ici, les sujets et l’ambiance générale sont quand même autrement moins propices à l’humour et bien plus ternes.</p><br><font size="1"><div align="center"><a href="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/SubeteG_4.png"><img src="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/SubeteG_4.png" height="371" width="660"></a><br>Voici un screenshot pas du tout raccord avec le paragraphe qui suit MAIS REGARDEZ CETTE PENTE QUI NE DEMANDE QU’UNE CHOSE : que je la descende en roller</div> </font><br><p>Le gros de l’anime se déroulant dans un labo, les couleurs utilisées sont souvent assez froides et pâles. On a par ailleurs un character design assez, euh, inattendu (?). Visuellement, Nishinosono Moe et Magata Shiki sont sans doutes les persos ayant les plus beaux visages. Typiquement, il me semble que ce sont les seules à avoir une lueur dans les yeux (ce qui est visuellement satisfaisant). Dans le reste du cast il y a pas mal de persos qui ont des drôles d’irrégularités. C’est pas une mauvaise chose en soi, c’est d’ailleurs plutôt chouette de voir de visages qui ne soient pas des carbon copy les uns des autres, mais dans un anime ça surprend. Après, ça fait partie de la direction artistique, et pour le coup dans l’ensemble elle est assez au poil, de même que la mise en scène et la réal, avec un paquet de -très- beaux plans.<br>Maintenant, si je devais pointer du doigt un truc qui posait problème dans <i>The Perfect Insider</i>, c’est son rythme. En fait, au delà du fait que parfois on s’ennuie un peu dans les épisodes, la quasi-unité de lieu rend difficile la perception du temps qui s’écoule dans l’anime. À plus forte raison car le labo ne laisse pas la lumière du soleil entrer. Du coup on a parfois l’impression de faire du sur place au niveau du plot, alors que non, le scénar avance. Ça ne se voit juste pas toujours bien.</p><p>J’ai quasiment fait le tour pour <i>Subete ga F ni Naru</i>, mais j’ai pas encore abordé la raison pour laquelle je voulais en parler en dernier.</p><p><i>Talking</i>, de KANA-BOON <b>est un très bon opening</b>. La musique groove pas mal, c’est une chanson un peu funk rock dégageant pas mal de caractère et de charisme pour le coup, un titre assez inhabituel pour un opening mais qui colle finalement bien à la série. Niveau animation aussi c’est super beau, et si vous faites attention vous remarquerez que l’OP se garnit d’éléments visuels au fur et à mesure que l’anime avance. Ce qui est : plutôt chouette. Je sais pas quoi dire d’autre, sinon que cet opening bute grave.<br>Mais spoiler : c’est pas pour ça que j’ai laissé <i>Subete ga <strike>HEFU</strike> F ni Naru</i> pour la fin. C’est pour l’ending (la fin, l’ending, la boucle est bouclée).</p><p><i>Nana Hitsuji</i>, de ScenarioArt, est hands down <b>mon générique préféré de 2015</b> toutes catégories confondues. Il était un peu underrated et n’a pas eu son heure de gloire, caché par le succès (légitime hein) de <i>Talking</i> sur les internet, mais pour moi y’a pas photo, <i>Nana Hitsuji</i> -<a href="https://www.youtube.com/watch?v=85yzpU9Wk9w">l’ending de <i>Subete ga F ni Naru</i></a>- est le meilleur des génériques de toute l’année. Cette chanson est fantastique, et ses visuels, formidables. Je sais pas, je pensais pas que regarder des transistors, des diodes, des patterns arithmétiques, des fenêtres d’un OS, des groupes pixels, et j’en passe et des meilleurs, serait <b>*si satisfaisant*</b>. Mais si ça l’est. Ces innombrables petits éléments de l’univers de l’informatique qui s’animent sont absolument fascinants à observer. Ce générique suscite chez moi une pulsion scopique un peu surdimensionnée je l’avoue ; je me souviens la première la première fois que j’ai vu la fin de l’ED j’ai lâché un "WOAH" d’admiration, tel un gamin découvrant un truc génial. Cet ending <b>est beau</b>. Ça m’était jamais arrivé je pense de vouloir *revoir* un générique après la fin d’un épisode d’anime (généralement je veux le ré-écouter, pas le revoir), mais celui ci j’ai rarement su me contenter de ne le mater qu’une fois (d’autant qu’il est <a href="https://www.reddit.com/r/anime/comments/3o00gl/spoilers_subete_ga_f_ni_naru_the_perfect_insider/cvtadex">plein de références</a>). Son créateur a d’ailleurs eu le bon goût d’<a href="http://baku89.com/article/2394">expliquer un peu sur son site</a> les méthodes mises en oeuvre pour arriver à un tel résultat. Kudos.</p><a href="http://baku89.com/article/2394"><br></a><div align="center"><a href="http://baku89.com/article/2394"></a><a href="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/SubeteG_5.png"><img src="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/SubeteG_5.png" height="371" width="660"></a></div><br><p>Et la chanson, HMMMMMM, PAR OÙ COMMENCER. Depuis la fin de l’anime c’est peu dire que j’écoute <i>Nana Hitsuji</i> en boucle extrêmement régulièrement (c’est aussi devenu ma sonnerie de portable), et : pas le moindre signe de lassitude. J’ai eu tout le loisir de l’analyser avec mes maigres connaissances en théorie musicale et ma conclusion est sans appel. La compo défonce et l’arrangement est assez au poil. L’ensemble donne un des meilleurs titres que j’ai écouté ces dernières années. Y’a tellement de trucs géniaux dans <i>Nana Hitsuji</i>, je saurais pas bien tout expliquer. Mais cette chanson claque.<br>Néanmoins le truc qui m’a le plus sidéré dans <i>Nana Hitsuji</i>, c’est <b>la signature rythmique</b>. La métrique de <i>Nana Hitsuji</i> change tout le temps ; les refrains et les ponts ayant -de manière assez standard- des mesures à 4 temps, la subtilité se trouve dans les couplets, dont les mesures comprennent 7 temps. <b>Sept</b>. Ma culture musicale vaut ce qu’elle vaut, mais j’ai jamais entendu de chansons basée sur des mesures à 7 temps. Du coup je pensais franchement pas que ça pouvait rendre aussi bien, SURTOUT couplé à une autre signature rythmique. Mais si. Ça donne un énorme *quelque chose* en plus que je saurais pas définir mais qui ne se trouve que dans <i>Nana Hitsuji</i>. Ce quelque quelque chose appuie l’arrivée des refrains (à 4 temps), qui dégagent <b>une énergie incroyable, décuplée par ce formidable duo au chant</b>. </p><p>J’aimerai pouvoir en parler indéfiniment parce que vous avez pas idée du bien que j’en pense, mais je sais vraiment pas bien décrire la musique du coup j’ai pas les mots qu’il faut. Par contre je pèse ce que je disais tout à l’heure, je trouve que <i>Nana Hitsuji</i> est une chanson <b>fantastique</b>. Dans le sens où elle a quelque chose d’un peu surréaliste. Chose amusante d’ailleurs, je percute en écrivant ces lignes que dans <i>Subete ga F ni Naru</i>, le Dr Magata Shiki accorde une grande importance au chiffre 7, chiffre qui a une certaine place dans la chanson de l’ending (Nana &lt;=&gt; 7, de plus on en parle pas mal dans les lyrics), et nombre de temps sur lesquels sont basées les mesures des couplets <strike>(et nombre de héros dans Rokka no Yûsha maaaiiis je crois que là c'est tordu)</strike>. Sept.<br>Ça me ?????! de découvrir des trucs de ce genre sur cette chanson aujourd’hui encore.</p><p>Du coup ouaip. Best générique 2015. Tant pis pour TATOE, Todoke et les autres, mon vrai big one true coup de coeur c’est <b>SEKAI WA</b>.<br><br></p><p><b>Subete ga F ni Naru - ★★★★ - Mention "Si je ne devais en re-regarder qu’un parmi tout les animes que j’ai mentionné ici, ce serai celui-ci"</b><br>(<i>Owarimonogatari</i> ne compte pas puisque de toute façon je veux toujours regarder un Monogatari)</p><p><b><u> TLDR :</u></b> Les génériques mis à part, <i>Subete ga F ni Naru : The Perfect Insider</i> est un super chouette récit d'enquête, qui va chercher ses idées tordues p’t’être un peu loin, mais au moins ça permet des développements assez intéressants sur la question métaphysique du pourquoi du comment de la vie et des gens. <br>Oh et sinon y’a un passage assez gold où les persos parlent en anglais ; actually c’était pas si mal, bien sûr on entendait grave l’accent, mais on sentait que c’était une scène qui a été pas mal travaillée. Bon ça restait rigolo hein. Oh et est-ce que j'ai parlé deS DEUX GÉNÉRIQUES LÀ ?!</p><br><br><h3>ET. On est au bout.</h3><br><br><div align="center"><a href="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Screens_Euphonium.png"><img src="/img/blog/upload/4_Bilan_Anime_2015/Screens_Euphonium.png"></a></div><br><p>Et. J’ai rien dit sur <b><i>Hibike! Euphonium</i>, mon anime de l’année</b>. Et j’en dirai rien. D’une part parce que je me retrouve une fois de plus dans cette situation ultra désagréable qui est que je ne trouve pas de bons mots pour expliciter les *nombreux* intérêts d’<i>Hibike! Euphonium</i> (à plus forte raison sans spoiler) ; d’autre part parce qu’en fait je sais <b>vraiment pas</b> ce que je peux ajouter qui n’ai pas été dit dans <a href="http://neantvert.eu/?p=4269">l’excellent article d’Amo sur le sujet</a>, qui recouvre l’ensemble du bien que j’en pense, et plus encore car pour coup la japanime ça le connait bien. <br>Et puis surtout euh ce post est déjà 1000 fois trop long ° 3°~</p><p><i>Hibike! Euphonium</i> mériterai probablement un billet à part entière vu le nombre de bons points à aborder. Je pourrais essayer de le faire ceci dit, mais ce serait 100% redondant avec ce qu’Amo a déjà pointé du doigt, et en plus il écrit sacrément bien donc non sérieux allez lire son post. Et regardez <i>Hibike! Euphonium</i>, c’est vraiment *le* meilleur truc que j’ai regardé cette année, et un de mes animes préférés ever. Voilà voilà.</p><br>Bon je sais pas ce que vous en pensez, je trouve que ce fut : un article très instructif : maintenant je sais que faire un bilan annuel d’un coup c’est : pas une bonne idée. J’espère néanmoins que dans le tas y’aura un truc ou deux qui vous bottera, mais je serai pas étonné que vous connaissiez déjà tout ceci parce que j’ai euh, du retard hu hu.<br><br>Maintenant je retourne bosser sur un billet *actually* intéressant.<br>Mon, 04 Apr 2016 16:04:19 +0200animeALERTE GROS PAVÉMon plus LONG post everShingeki no BahamutHibike EuphoniumOwarimonogatariMonogatari SeriesGARNiDELiANana MizukiKantai CollectionKancolleDanMachiGatchamanSubete ga F ni NaruFlower, un jeu à tendance artistiquehttps://www.bsolife.fr/blog/post/flower-autrement/<div align="center"><a href="/img/blog/upload/flower-autrement/flower-game-screenshot-1.jpg"><img src="/img/blog/upload/flower-autrement/flower-game-screenshot-1.jpg" alt="Flower logo" height="219" width="391"></a><br></div>Flower fait partie des jeux dont on parle encore trop peu souvent et c’est pour cette raison que j’ai décidé de vous en parler. De plus c’est un bon lien avec mon article précédent sur les visual novel. Ces derniers se concentrent surtout sur la narration, mais Flower à l’inverse est plus focalisé sur l’ambiance, les graphismes et la musique. Un jeu à tendance artistique en somme.<br><br>Mais donc qu’est-ce que Flower finalement ?<br><br>Flower est un jeu développé par That Game Company, aussi connu pour Journey, un autre jeu à tendance artistique. Le jeu est sorti en 2009 et est disponible sur PS3, PS4 et PSVita sur le PlayStation Store, ou bien en version boite en pack avec les autres jeux de That Game Company. Je vous parlerai ici de la version PS3 car c’est la seule que j’ai prise en main. Préparez-vous à entrer dans le monde de la nature et de la légèreté, voici Flower !<br><br>Le concept de Flower est tout ce qu’il y a de plus simple. Vous êtes un pétale volant au gré du vent et devez faire éclore des fleurs. Une fois la fleur éclose, elle libère un pétale qui suivra le pétale d’origine ; vous vous retrouverez donc vite avec un groupe de pétales du plus bel effet.<br><br><img src="/img/blog/upload/flower-autrement/Flower_3.png" alt="groupe de pétales"><br><div align="center"><font size="2">Voici le fameux groupe de pétales</font><br></div><br><hr id="excerpt-separator">Une fois que toutes les fleurs d’une zone ont atteint leur forme finale, la nature y reprend ses droits et vous pouvez passer à la suivante. Diriger le pétale se fait à l’aide du sixaxis de la manette de PS3 -vous savez le truc dont vous ne soupçonnez même pas l'existence tant il est sous exploité- : la reconnaissance de mouvement de la manette de PS3, oui oui, cette chose existe ! Vous aurez donc la sensation de diriger le vent plutôt que le pétale lui même. Vous pouvez appuyer sur une touche pour faire du vent, ce qui permettra aux pétales de se déplacer, puis incliner la manette dans la direction où vous souhaitez aller.<br>Le concept est épuré, donc ce qui le rend unique se trouve plutôt au niveau de ce qui s’en dégage.<br>Un peu de calme dans ce monde de brutes.<br>Comme le montrent les débats de sa page Wikipédia, Flower c’est pas de la merde, c’est un jeu d’aventure poétique ! Oui oui, aventure poétique, pas un jeu d’aviation.<br><br><a href="http://puu.sh/j1naW/d4daf3d943.png"><img src="http://puu.sh/j1naW/d4daf3d943.png" alt="wikipedia fag" height="138" width="1053"></a><br><div align="center"><font size="2">Les débats sur le genre de Flower sur Wikipédia</font><br></div><br>Bon qu’est-ce que ce type a voulu dire par aventure poétique ?<br>Lors de la création du jeu, That Game Company s’est attachée à faire ressentir des émotions aux joueurs ; c’était leur idée directrice tout au long du jeu. Pour cela, ils ont fait le choix de créer un univers centré sur un alliage entre une nature calme et reposante, et la ville avec son vacarme et ses problèmes. La nature peut être interprétée comme un échappatoire à l’univers urbain qui se fait à travers les fleurs. On se retrouve donc dans un monde se rapprochant d’un rêve de nature rempli de pétales, d’éoliennes, et de grandes étendues d’herbes vertes. Dans un calme de nature aussi paradisiaque, on se laisse aller, on se relaxe, et on se sent bien. Le jeu m’a rappelé la représentation de la nature dans Aria (manga et animé de Kazue Amano), mais aussi Ôkami, dans la façon dont elle reprend ses droits. Flower est un jeu contemplatif, où la nature est représentée avec beaucoup de soin, d’où cette dimension poétique.<br>C’est ce qu’il faut retenir de Flower : l’ambiance relaxante vous fera ressentir des émotions qu’aucun autre jeu n’avait pu vous faire ressentir. Pour vous donner un exemple, Flower est le seul jeu qui m’a donné la sensation grisante de véritablement voler, comme dans un rêve. Rien à voir avec le vol dans Flyff, je vous rassure ! La sensation de légèreté est si bien rendue qu’on a réellement le sentiment de flotter dans les airs lorsqu’on penche légèrement la manette vers le haut.<br><br>Cependant, bien qu’il nous fasse ressentir des émotions fortes, Flower, pour bien des raisons, est loin d’être parfait.<br><br><img src="/img/blog/upload/flower-autrement/Flower_8.png" alt=""><br><div align="center"><font size="2">Les éoliennes de Flower ne sont pas sans rappeler celles de Aria de Kozue Amano</font><br></div><br>Flower est un jeu qui a été conçu et pensé pour être vu comme un jeu artistique. Un grand soin a été apporté à toute la partie technique du jeu (j'appelle partie technique l’aspect visuel du jeu qui englobe les modèles 3D, les animations et les décors). Flower dégage visuellement quelque chose d'harmonieux. Le mouvement de l’herbe au passage du pétale, la représentation du vent, des fleurs et des pétales, tout est visuellement parfait. C’est dans cette partie technique qu’on ressent tout le talent de That Game Company ; le jeu arrive, grâce a sa représentation de la nature, à dégager quelque chose d’artistique.<br><br>Il en est de même pour toute l’ambiance sonore du jeu. Les bruitages ont eu droit au même soin que l’aspect visuel, ils sont très réussis et contribuent beaucoup à l’immersion. Mais le génie de l’ambiance sonore du jeu, c’est surtout la musique. Les compositions sont superbes ; ce sont des compositions classiques orchestrales qui soutiennent bien l’action dans le jeu car elles ont la particularité d’être progressives. La musique suit l’action du jeu : calme et discrète en début de partie, elle progressera vers sa forme finale en ajoutant progressivement des couches de son, notamment grâce à des instruments et des nouvelles sonorités, au fur et à mesure que vous récolterez des pétales. La musique devient envoutante et grâce à elle le jeu pourra vous transporter. À l’image de l’aspect visuel, beaucoup d’attention y a été apportée pour développer une ambiance particulière. Le résultat est assez saisissant : la musique n’est pas uniquement un accompagnement, mais de part sa progression, elle contribue au sentiment d’accomplissement et de satisfaction. Plus vous récolterez de pétales, plus la musique sera envoûtante et mieux vous vous sentirez. <a href="https://www.youtube.com/watch?v=25RC2PX_EZI.">Voici l’OST officiel du jeu</a>, qui ne peut cependant pas retranscrire parfaitement ce qui est entendu durant une partie de Flower car la musique dépend de la façon dont vous jouez.<br><br>Malheureusement cette perfection technique se fait au détriment du scénario, insignifiant et réduit à l’état de prétexte pour mettre en scène la nature. C’est néanmoins difficilement reprochable étant donné que cela ne nuit ni au concept ni à l’ambiance. On peut donc simplement dire que c’est dommage car Flower aurait pu être plus qu’une simple expérience. Venant d’un jeu aussi ambitieux, avec une partie technique aussi parfaite, il est décevant de voir que si peu de soin a été apporté à écrire un scénario. La perfection dans le développement d’une ambiance s’est faite au détriment du scénario.<br><br><img src="/img/blog/upload/flower-autrement/Flower_18.png" alt=""><br><div align="center"><font size="2">Avec une si belle représentation des fleurs, Flower porte bien son nom</font><br></div><br>Néanmoins le manque de scénario n’est pas le seul problème de Flower. Un jeu aussi soigné coûte très cher à créer, ce qui implique un second problème majeur de Flower : sa durée de vie.<br><br>Flower est très court, vous en aurez pour deux heures de jeu tout au plus en prenant votre temps, et ce pour la simple et bonne raison que pour créer un tel jeu, il faut un budget conséquent. Même si je n’ai pu le vérifier par moi même, on peut aisément supposer que le budget de Flower était assez élevé, donc je suppose que That Game Company a décidé de faire un jeu très court, afin d‘éviter de prendre trop de risques ; en cas d’échec ils n’auraient donc pas perdu trop d’argent.<br>Et c’est là tout le souci : Flower se destine à un public très précis, ceux qui connaissent le jeu vidéo et qui apprécient les jeux artistiques et innovants de ce genre. That Game Company s’est donc restreint à ce type de personnes : ceux qui apprécient les jeux innovants, car les développeurs savaient que ce public serait prêt à acheter un jeu aussi court.<br>Flower est donc à la fois trop et pas assez ambitieux, et c’est là tout son paradoxe. Trop ambitieux, car énormément de soin a été apporté à la technique, mais pas suffisamment, car cela s’est fait au détriment du reste : la durée de vie et le scénario. Flower n’a pas voulu prendre le risque de séduire de nouveaux joueurs, il s’est réduit à un public déjà acquis. Cependant on peut comprendre que That Game Company n’ait pas voulu tenter l’expérience aussi loin, car il existe encore trop peu de jeux qui s’attardent autant sur le développement d’une telle ambiance. Le concept de Flower est encore trop nouveau pour se permettre cela. Même s‘il a pu y avoir quelques exemples de jeux avec les mêmes ambitions par le passé (comme Ico, Shadow of the Colossus, Rez, ou même plus récemment Child of Light et Ori and the Blind Forest), ce sont souvent des jeux qui rencontrent un succès restreint, auprès d’une même communauté de joueurs. De plus, Flower va plus loin que ses prédécesseurs, car il possède un gameplay unique pour soutenir son ambiance. C’est pour cette raison que vous devez y jouer et le faire découvrir.<br><br>Par sa durée de vie, Flower ne peut pas réellement être considéré comme un véritable jeu complet. Je le vois plutôt comme une expérience de jeu unique à découvrir, une expérience qui vous fera ressentir des émotions et&nbsp; vous relaxera, tout comme une œuvre d‘Amano. C’est pour cette raison que je vous conseille fortement d’essayer Flower, mais aussi de le faire essayer. Le jeu est simple et accessible, et pourra donc séduire un public n’étant pas habitué à jouer. Il a été conçu pour changer l’image du jeu vidéo actuel. Flower est une bonne façon d’expliquer à quelqu’un qui ne connaît pas les jeux vidéo ce que le jeu vidéo peut être de plus que ce à quoi on est habitués. Le jeu vidéo peut être plus que de la simulation sportive ou de guerre, il peut aussi être artistique.<br><br><img src="/img/blog/upload/flower-autrement/Flower.png" alt=""><br><br>J’ai finalement beaucoup apprécié Flower et j’aimerais voir plus souvent ce genre d’OVNI pointer le bout de son nez dans l’océan vidéoludique. Cependant je reste un peu sur ma faim face à un jeu aussi court.<br><font size="2"><br><b>Note</b> : Juste après avoir fini Flower j’ai entamé Ico (et cet article). Ico m’a alors confirmé le fait que Flower n’est pas assez ambitieux. Ico, lui, montre qu’il est possible de faire un véritable jeu complet avec un scénario, tout en gardant un grand soin dans l’aspect artistique. Ico est pourtant sorti en 2001, ce qui montre bien que ce n’est ni une question d’époque, ni de technologie. Ico, bien qu’il ait un gameplay un peu rigide, est pour moi tout aussi poétique que Flower, mais surtout beaucoup plus long !<br><br><b>Note bis</b> : Flower fait partie des rares jeux de PS3 à supporter le 1080p (ce qui n’est pas le cas de Journey par exemple), raison de plus<br>pour l’essayer. </font><br><br>Mon, 30 Nov 2015 19:39:28 +0100jeu vidéoartsérénitéfleurflowerthat game companyplaystationsixaxisYo c'est Yamakyu je squatte les tags de Nomeji :DQu'est-ce qu'un Visual Novel ?https://www.bsolife.fr/blog/post/visual-novel-cestquoi/<p dir="ltr" style="line-height:1.38;margin-top:0pt;margin-bottom:0pt;" align="justify">Bien que le visual novel soit en plein essor, c'est quelque chose d’encore peu répandu en France. En revanche c’est extrêmement populaire au japon. De plus c’est un genre que j’apprécie beaucoup. C’est pour cette raison qu’avec mes petites connaissances je vais tenter de vous expliquer ce qu’est un visual novel.</p><p dir="ltr" style="line-height:1.38;margin-top:0pt;margin-bottom:0pt;" align="justify">Le visual novel (abrégé VN) est avant tout un jeu vidéo, mais par extension un genre originaire du japon ; la majorité des VN sont japonais. La principale caractéristique d'un VN en comparaison d’un jeu vidéo traditionnel, c’est qu'il comporte une majorité de texte ; le gameplay est minimal. Le plus souvent il consiste uniquement à faire défiler du texte, ce qui permet d'autre part de développer plus amplement le scénario et la narration. Cette abondance de texte n'exclut pas qu'il y ait un gameplay par ailleurs. Cette dominance du texte implique qu'on peut aisément comparer VN et roman.</p><p dir="ltr" style="line-height:1.38;margin-top:0pt;margin-bottom:0pt;"><br></p><p dir="ltr" style="line-height:1.38;margin-top:0pt;margin-bottom:0pt;" align="center"><a href="/img/blog/upload/faa9d7e64d1eb8447e8307f8b47e03d09bbc1350.png"><img src="/img/blog/upload/faa9d7e64d1eb8447e8307f8b47e03d09bbc1350.png" alt="Voilà, un VN c'est beaucoup de texte ! (source : Le Sanglot des Cigales)" height="456" width="608"></a></p><p dir="ltr" style="line-height:1.38;margin-top:0pt;margin-bottom:0pt;" align="center"><font size="2">Voilà, un VN c'est beaucoup de texte ! (source : Le Sanglot des Cigales)</font><br></p><p dir="ltr" style="line-height:1.38;margin-top:0pt;margin-bottom:0pt;"><br></p><p dir="ltr" style="line-height:1.38;margin-top:0pt;margin-bottom:0pt;" align="justify">En effet, la comparaison d'un VN avec un roman est loin d'être absurde, la traduction du terme visual novel en français est « roman visuel », le mot roman est donc bien présent. Cependant un VN n'est pas simplement un roman sur ordinateur ou un e-book, loin de là, des différences existent.</p><hr id="excerpt-separator"><p dir="ltr" style="line-height:1.38;margin-top:0pt;margin-bottom:0pt;" align="justify">Commençons par les points communs. De même que la plupart des romans, un VN raconte une histoire, avec des personnages, une intrigue, un dénouement, des descriptions et des dialogues.</p><p dir="ltr" style="line-height:1.38;margin-top:0pt;margin-bottom:0pt;" align="justify">Cependant, le VN possède d'autres atouts, à commencer par &nbsp;la présence d'images. Chaque texte est accompagné d'une image qui peut plus ou moins influencer l'imagination. Certains VN misent beaucoup sur les dessins avec un style graphique très travaillé qui en met plein les yeux, mais qui, en revanche laisse moins de place à l'imagination. D'autres au contraire nous aident mais sans nous donner toutes les clés, c'est le cas par exemple des visual novel développés par le groupe 07th Expansion (comme <i>Le Sanglot des Cigales</i>) : les dessins des personnages sont très simplistes, on nous donne les principaux traits et c'est à nous de visualiser le reste.</p><p dir="ltr" style="line-height:1.38;margin-top:0pt;margin-bottom:0pt;" align="justify"><br></p><p dir="ltr" style="line-height:1.38;margin-top:0pt;margin-bottom:0pt;" align="center"><a href="http://bsolife.fr/img/blog/upload/287561656e96b60bb8f213f0701c0afda7997a87.jpg"><img src="http://bsolife.fr/img/blog/upload/287561656e96b60bb8f213f0701c0afda7997a87.jpg" alt="Suiheisen made Nan Mile? - Deep Blue Sky &amp; Pure White Wings, un style graphique très détaillé" height="244" width="434"></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp; <a href="/img/blog/upload/799bbc41424d7927f7ca9b153aae27837ad1591d.png"><img src="/img/blog/upload/799bbc41424d7927f7ca9b153aae27837ad1591d.png" alt="Le Sanglot des Cigales, simpliste mais pas moins expréssif" height="251" width="334"></a></p><p dir="ltr" style="line-height:1.38;margin-top:0pt;margin-bottom:0pt;" align="center"><font size="2">Des styles graphiques opposés, <i>Suiheisen made Nan Mile?</i> à gauche avec une style graphique très beau et travaillé et <i>Le Sanglot des Cigales </i>à droite simpliste mais qui laisse plus de place à l'imagination</font></p><p dir="ltr" style="line-height:1.38;margin-top:0pt;margin-bottom:0pt;" align="center"><br></p><p dir="ltr" style="line-height:1.38;margin-top:0pt;margin-bottom:0pt;" align="justify">Mais c'est loin d'être le seul atout des VNs, car en plus des dessins, ils sont accompagnés d’une bande son. Les musiques dans un VN, tout comme dans un jeu vidéo ou un film, contribuent énormément à l'immersion du lecteur. Lire un visual novel, c'est comme si vous lisiez un roman en écoutant la musique que l'écrivain aurait lui-même choisie ou fait composer pour son roman. Mais la bande son ce n'est pas uniquement la musique, ce sont aussi les bruitages, les ambiances sonores qui contribuent elles aussi à l'immersion ; ça peut être le bruit d'une porte ou le chant des cigales. D'une certaine façon on peut dire que le VN offre une expérience de lecture plus complète qu'un roman. Les images et les musiques d'un VN accompagnent votre imagination et vous offrent une expérience plus concrète.</p><p dir="ltr" style="line-height:1.38;margin-top:0pt;margin-bottom:0pt;" align="justify">La dernière chose que l’on peut évoquer est la présence des choix. C'est une caractéristique vraiment particulière permise par le VN. Dans certains VN, à des moments clef de l'histoire des choix s'offrent à vous. Il vous permettent d'influencer directement le cheminement de l'histoire, d’accéder à plusieurs fin alternatives qui correspondent en général à un personnage que l’on approfondit. Mais attention, ce n'est pas toujours le cas ; les VN qui possèdent des choix sont souvent ce qu'on appelle les bishoujo ; un genre sur lequel je reviendrai.</p><p dir="ltr" style="line-height:1.38;margin-top:0pt;margin-bottom:0pt;" align="justify"><br></p><p dir="ltr" style="line-height:1.38;margin-top:0pt;margin-bottom:0pt;" align="center"><a href="/img/blog/upload/8cfcd18852c578344935b2dafabfdc103a654cd4.png"><img src="/img/blog/upload/8cfcd18852c578344935b2dafabfdc103a654cd4.png" alt="Un exemple de choix dans Katawa Shoujo" height="451" width="602"></a></p><p dir="ltr" style="line-height:1.38;margin-top:0pt;margin-bottom:0pt;" align="center"><font size="2"><i>Katawa Shoujo</i>, un bishoujo contenant des choix qui conduisent à plusieurs fins</font><br></p><p dir="ltr" style="line-height:1.38;margin-top:0pt;margin-bottom:0pt;" align="justify"><br></p><p dir="ltr" style="line-height:1.38;margin-top:0pt;margin-bottom:0pt;" align="justify">Mais plus que dans la forme c’est aussi dans la démarche que le VN diffère du roman. Le format choisi par l’auteur n’est pas sans influence sur le contenu proposé. Si l’auteur choisit de faire un VN c’est aussi pour s’inclure dans une démarche propre à ce genre. Cela se traduit souvent par une plus grande liberté dans la façon d’écrire ou dans les thèmes abordés. Faire un visual novel implique de se détacher d’un éditeur ou d’un style propre au roman ce qui permet donc une grande liberté dans l’écriture. Cette liberté dans la conception de l’œuvre se rapporte au fait qu’un visual novel est avant tout un jeu vidéo plus qu’un roman. La démarche suivie est donc celle d’un jeu comme nous allons le voir.</p><div align="justify"><br></div><p dir="ltr" style="line-height:1.38;margin-top:0pt;margin-bottom:0pt;" align="justify">La présence de choix nous ramène au fait que le VN est un jeu. Exactement comme dans un RPG, les choix influencent l’histoire. Mais il existe cependant des VN ne présentant pas cette particularité que représentent les choix. C'est le cas des sound novel : dans ce type de VN le lecteur est invité à résoudre une énigme, on est donc sollicité tout comme dans un jeu vidéo. </p><p dir="ltr" style="line-height:1.38;margin-top:0pt;margin-bottom:0pt;" align="justify">Dans les bishoujo, les jeux de drague, vous avez un objectif : plusieurs fins alternatives existent, dont une “mauvaise fin”, ce qui est aussi le cas dans certains jeux vidéo.</p><p dir="ltr" style="line-height:1.38;margin-top:0pt;margin-bottom:0pt;" align="justify">Et là vous avez pu remarquer que plusieurs termes sauvages sont apparus : «&nbsp;sound novel&nbsp;» et « bishoujo », je me dois donc de vous les expliquer.</p><div align="justify"><br></div><p dir="ltr" style="line-height:1.38;margin-top:0pt;margin-bottom:0pt;" align="justify">Commençons par les sound novel. Contrairement à ce que le terme et sa traduction (« roman sonore ») pourrait sous-entendre, un sound novel n'est absolument pas un roman audio. Même si la bande son est souvent très développée, comme dans le sound novel <i>Le Sanglot des Cigales</i> (du cercle 07th Expansion, écrit par Ryûkishi 07 et <a href="http://www.hinamizawa.fr">traduit par pbsaffran</a>). Un sound novel est en réalité un genre de VN, basé sur une énigme que le joueur doit résoudre. Les récits sont d’ailleurs assez souvent sanglants comme c'est le cas dans <i>Le Sanglot des Cigales</i>.</p><p dir="ltr" style="line-height:1.38;margin-top:0pt;margin-bottom:0pt;" align="justify">Les bishoujo, quant à eux sont des jeux de drague. Comme dans un manga harem, le narrateur est entouré de jeunes filles en fleur et vous pouvez au fil de l'histoire vous rapprocher de l'une d'entre elles. Des choix s'offrent à vous et influencerons la fin ; chaque fin correspond à un personnage. Un bon exemple de bishoujo est le VN <i>Katawa Shoujo</i>, extrêmement populaire et créé par un groupe de personnes issu de 4chan. Attention cependant à ne pas confondre Bishoujo et Eroge, bien que ce soit quasiment toujours le cas, un bishoujo n'est pas forcément un eroge.</p><p dir="ltr" style="line-height:1.38;margin-top:0pt;margin-bottom:0pt;" align="justify">Eroge (pour “erotic game”) est le terme japonais qui désigne les jeux à caractère sexuel. Bien souvent c'est un jeu qui contient des scènes ecchi ou hentai. La majorité des VNs sont en fait des eroge, le support doit sûrement convenir pour faire ce genre de jeu, le public aussi... Cependant il ne faut pas associer systématiquement eroge et VN, il existe tout de même de nombreux VNs dépourvus de contenu pour adulte.</p><p dir="ltr" style="line-height:1.38;margin-top:0pt;margin-bottom:0pt;" align="justify"><br></p><p dir="ltr" style="line-height:1.38;margin-top:0pt;margin-bottom:0pt;" align="center"><a href="/img/blog/upload/6d2d7aaed19f0223bc3597e218e6924561084ddb.png"><img src="/img/blog/upload/6d2d7aaed19f0223bc3597e218e6924561084ddb.png" alt="Kenji et le complot féministe" height="457" width="610"></a></p><p dir="ltr" style="line-height:1.38;margin-top:0pt;margin-bottom:0pt;" align="center"><font size="2">Kenji et son humour implacable</font><br></p><p dir="ltr" style="line-height:1.38;margin-top:0pt;margin-bottom:0pt;" align="center"><br></p><p dir="ltr" style="line-height:1.38;margin-top:0pt;margin-bottom:0pt;" align="justify">Le visual novel démontre qu’on peut faire un jeu sans gameplay. Le visual novel revient à la base de ce qui définie un jeu : du texte, des images et de la musique. Cette simplicité est ce qui a permis de le rendre populaire et de créer une véritable communauté.</p><div align="justify"><br></div><p dir="ltr" style="line-height:1.38;margin-top:0pt;margin-bottom:0pt;" align="justify">Les VN sont le plus souvent des jeux amateurs et indépendants. Le développement d'un VN est relativement accessible. C'est justement cette facilité d'accès qui a permit au VN de se développer et a permis le rassemblement de personnes autour de ce domaine. Certains logiciels permettant de créer des VN -comme <a href="http://renpy.org/">Ren’Py</a>-&nbsp; ont une très grosse communauté. C'est aussi pour cette raison qu'il existe des VN sur absolument tout et n'importe quoi &nbsp;-d'où le grand nombre d'eroge- on peut par exemple citer <a href="http://store.steampowered.com/app/310080">Hatoful Boyfriend </a>qui est un jeu sur des pigeons ou <a href="https://www.kickstarter.com/projects/bikinijamas/boyfriend-stealer-a-cheeky-visual-novel">Boyfriend Stealer</a> ou vous devez voler des petits amis. Avec une bonne motivation, quelques moyens, vous pourrez peut-être vous même créer un VN.<br></p><div align="justify"><br></div><p dir="ltr" style="line-height:1.38;margin-top:0pt;margin-bottom:0pt;" align="justify">Un visual novel est donc un jeu vidéo laissant beaucoup de place à la narration. Sa force réside dans son accessibilité qui l’a rendu populaire et a permis la création d’une communauté.</p><div align="justify"><br></div><p dir="ltr" style="line-height:1.38;margin-top:0pt;margin-bottom:0pt;" align="justify">Tandis que ”””les gros éditeurs”””” de jeux vidéo mettent en avant leurs améliorations techniques en ressortant régulièrement des suites et des reboot de leurs jeux, le visual novel se concentre sur la narration et le scénario, ce qui ne dépend en rien du nombre de pixels que votre machine peut afficher. Car comme on dit, simplicité rime souvent avec efficacité !</p><div align="justify"><br></div><p dir="ltr" style="line-height:1.38;margin-top:0pt;margin-bottom:0pt;" align="justify">Si vous souhaitez en savoir plus je vous invite à lire le fanzine numéro 5 de la Brigade SOS qui est consacré aux VN. Vous y trouverez tout ce qu'il y a d'important à savoir sur les VN. Vous le trouverez peut-être sur leur stand en convention, si il en reste...<br></p><br><p dir="ltr" style="line-height:1.38;margin-top:0pt;margin-bottom:0pt;">Voici quelques bons VN pour débuter :</p><ul><li>Une série de kinectic novel (VN sans choix) : <a href="https://vndb.org/v10"><i>Narcissu</i> </a>et <i><a href="https://vndb.org/v70">Narcissu Side 2nd</a></i>. Les deux VN sont gratuits ; la version française du second contient aussi le premier. Simples et émouvants, ce sont de très bons VN pour débuter. Disponible sur <a href=" http://kawasoft.fr/2011/12/narcissu-side-2nd/">la page des traducteurs (Kawa Soft)</a>.</li></ul><div align="center"><a href="/img/blog/upload/visual-novel-cestquoi/2015-07-24-185220_800x600_scrot.png"><img src="/img/blog/upload/visual-novel-cestquoi/2015-07-24-185220_800x600_scrot.png" alt="Narcissus" height="443" width="591"></a><br></div><div align="center"><font size="2">Un aperçu de <i>Narcissu</i>, ici aussi les dessins sont épurés mais aussi peu nombreux ce qui laisse beaucoup de place à l'imagination.</font><br><br></div><ul><li>Un sound novel extrêmement populaire, mélange d’enquête, de kawaii et de gore, <i><a href="https://vndb.org/v67">Le Sanglot des Cigales</a></i>, traduit par le légendaire pbsaffran. Vous connaissez peut-être l’animé adapté du VN, <i>Higurashi no naku Koro ni : Hinamizawa le Village maudit</i>, l’adaptation en animé est selon moi bien inférieure à celle du VN mais chut, il ne faudrait pas réveiller les fanboys. Le tome 1 est accessible gratuitement sur <a href="http://hinamizawa.fr/">le site officiel français</a>. La suite s’achète sur Amazon : <a href="https://www.amazon.fr/dp/2953723501/">tome 1 à 4, cycle des énigmes</a> et <a href="https://www.amazon.fr/dp/2953723528/">tome 5 à 8, cycle des résolutions</a>.</li><li>Un excellent bishoujo, dont la qualité n’est plus à démontrer tant il a fait parler de lui : <i><a href="https://vndb.org/v945">Katawa Shoujo</a></i>. Bien qu’il contient des scènes érotiques, c’est également un jeu profond et émouvant avec des personnages extrêmement bien travaillés. Une pépite ! Disponible gratuitement et en version complète en français sur <a href="http://katawa-shoujo.com">le site officiel</a>.<br></li></ul>Fri, 11 Sep 2015 19:13:23 +0200visual noveljeu vidéoromanroman interactiferogekatawa shoujohigurashi no naku koro nile sanglot des cigalesnarcissuhentaiPuzzle & Dragons : un puzzle, RNGesus, des waifu, des husbandos, [...], et accessoirement des dragons (mais ça c'est un détail)https://www.bsolife.fr/blog/post/1_Pazudora_Puzzle_dragons/<div align="center"><b><font size="4">LE JEU DE LA DISCORDE.</font></b><br></div><br><p>Non ne courrez pas (nous sommes vos amis), en vrai c’est grave bien. <br></p><br><div align="center"><a href="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_1.jpg"><img src="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_1.jpg" height="208" width="650"></a><br><p><font size="1"><i>Une image vaut mille mots, c’est mille mots de moins dans l’énorme pavasse qu’est cet article ° 3°~</i></font></p></div><br><p><b>Puzzle And Dragons</b> est un puzzle RPG de type match-3 pour smartphones développé par GungHo Online Entertainement (à qui on doit notamment la série des Ragnarok, mais aussi Divine Gate, un autre jeu pour smartphones) qui cartonne de ouf au Japon, et commence à avoir un succès fichtrement conséquent même au delà de ces contrées. Le jeu est sorti aux Etats-Unis (NA, pour North America) début Novembre 2012, et a passé le cap des 5 millions de joueurs en octobre dernier. Un an plus tard, en décembre 2013, Puzzle &amp; Dragons sort aussi en Europe, et en fait j’ai aucune idée du nombre de joueurs EU mais c’est sans doute un peu (beaucoup) moins qu’en NA, car en Europe pour le moment le jeu n’est disponible… que sur iOS. J’y reviendrai. Et à côté de ça, au Japon, le nombre de joueurs se compte par dizaines de millions. Autant dire qu’on pèse pas beaucoup dans le game. Surtout compte tenu du fait qu’en Europe le jeu n’est pas encore disponible sur Android ; après, il y a bien entendu une parade qui permet aux utilisateurs d’Android de jouer…, mais j’y reviens tout à la fin. <br></p><br><p>Du coup si vous êtes là juste pour choper l’apk pour pouvoir jouer à Puzzle &amp; Dragons sur Android, vous pouvez <a href="#PZDR_Apk4fun">skip et aller directement tout à la fin de l’article</a>,.... puis revenir ici. Ça vous fera de la lecture le temps que le jeu se dl hue hue.<br></p><br><div align="center"> <a id="PZDR_debut" href="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_2.png"><img src="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_2.png" height="500" width="300"></a><br><p><font size="1"><i>Allégorie du bonheur (oui oui, il a drop ♥)</i></font></p></div><br><p>BON DU COUP. Puzzle and Dragons. De quoi ça cause, pourquoi c’est bien, je vous raconte tout ceci. Du haut de mes quelques 700+ heures de jeu (calcul approximatif) je commence à connaître la chose assez bien on va dire.<br></p><hr id="excerpt-separator"><p>Très sincèrement à l’origine cet article je <i>voulais</i> de tout mon coeur le faire succinct, et j’ai réellement essayé. Mais honnêtement je savais un peu au fond de moi que ça allait finir en gros pavé. Par contre je ne m’attendais pas à ce que ça finisse en <i><a href="http://puu.sh/jSFNS/ee4be77dfa.png">si gros</a></i> pavé (ceci dit j'ai fait un micro TL;DR à la fin histoire de me donner bonne conscience). Hésitez pas à lire tout ça en plusieurs fois hein :’)<br></p><p>Alors, euh, déjà premier truc avant que je commence, je vais arrêter d’écrire Puzzle and Dragons parce que c’est super relou, et plutôt mentionner <b>Pazudora</b> à la place (Puzzle Dragons -&gt; Pazuru Doragonsu -&gt; Pazudora, top tier engrish~) comme tout le monde. Enfin le commun des mortels a plutôt tendance à écrire PAD ou P&amp;D, mais Pazudora c’est plus sexy m’voyez. <br></p><br>DONC.<br><p>PAZUDORA DANS UNE -grosse- COQUILLE DE NOIX : vous parcourez des donjons avec une équipe constituée de 6 personnages ; pulvérisez des monstres en alignant des orbes de couleur, agrandissez votre collection de dragons, de golems (hashtag médisance), de dieux, de waifus, de husbandos, et faites les évoluer ! <br>Ça, c’est la version courte, compressée avec un ratio de 1000000:1, qu’on aurait pu trouver en tant que catchphrase dans un magasin d’application.<br>Mais on est pas dans un magasin d’applications. Je crois. <br></p><br><div align="center"><a href="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_3.png"><img src="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_3.png" height="500" width="300"></a><br><p><i><font size="1">Allégorie de la perplexitude</font></i></p></div><br><p>Je vais pas y aller par quatre chemins (mais plutôt quelque chose comme quinze millions…), Pazudora c’est grave bien, et c’est un million de fois plus profond en termes de contenu et de gameplay que ce qu’il n’y paraît. Vraiment. J’y aurai pas consacré autant de temps (c’est à dire, beaucoup trop) si c’était un énième match-3 dont les magasins d’application (et internet en général) sont continuellement inondés. Alors, oui, le “but” du jeu est de collecter un maximum de monstres pour agrandir sa collection de dragons (attrapez les tous, toussa toussa), et les faire évoluer en les nourrissant d’autres. Certes, c’est vu et revu. Bien entendu aussi, on y retrouve des mécaniques systématiquement présentes dans d’autres freemium, tels que la stamina, qui limite le temps pendant lequel vous pouvez jouer sans dépenser d’argent réel pour acheter des magic stones, qui vous faciliterons la tâche de bien des manières... En tout cela Pazudora n’a rien de novateur. <br></p><p>Par contre, une des innombrables forces de Pazudora c’est que concrètement le jeu réinterprète le principe du match-3. Pour rappel, un match-3 est un jeu dans lequel vous devez vous démerder pour aligner 3 par 3 des objets de même couleur (classiquement, des diamants), en déplaçant l’un d’eux d’une case. Mais dans Pazudora c’est <i>différent</i>. Je saurais pas dire si c’est GungHo en particulier qui a exploité l’idée en premier, mais c’est dans Pazudora que j’ai vu *ce* type de match-3 pour la première fois (et c’est pas faute d’en avoir tâté des match-3), donc je le considère comme tel. Deal with it.<br>Qu’est-ce que Pazudora a de différent par rapport à un autre puzzle game où on devrait par exemple -<i>au pif</i>- aligner des sucreries 3 par 3, en en déplaçant une d’une case horizontalement ou verticalement ?<br></p><p>Dans Pazudora, vous avez une grille de 6 colonnes et 5 lignes avec des orbes de 6 couleurs différentes. Pour jouer vous prenez une orbe. Et vous pouvez la déplacer. Paaaaaartout où vous voulez. Pendant 4 secondes. La subtilité : déplacer l’orbe que vous tenez fait bouger les orbes adjacentes, ce qui permet de faire des combos.<br>Ça vous parle pas dit comme ça ? C’est normal, j’ai prévu ça dans mon keikaku.<br></p><br><div align="center"><video autoplay="autoplay" loop="loop" muted="muted" height="406" width="227"><source src="http://i.imgur.com/KQxEEWg.webm" type="video/webm">Your browser does not support HTML5 video. Please update your browser to view this media content.</video><br><p><font size="1"><i>Alors que si Pazudora se jouait comme un match-3 classique, <a href="http://i.imgur.com/zUN5hIT.webm">ça donnerai plutôt ça voyez-vous</a>. C’t’un peu moins sexy. (c'est un webm, si ça se lit pas tout seul, faites clic droit)</i></font></p></div><br><p>Grosso modo, c’est l’idée. J’allais dire que ça peut donner une impression de facilité mais en fait je vous ai littéralement mis dans la tronche un des meilleurs joueurs de Pazudora ever (si ce n’est le meilleur ? (j’en doute (non en vrai je sais pas vraiment (mais on doit pas en être loin)))). Donc voilà, c’est l’idée.<br></p><p>Contrairement à un match-3 “classique” où les combos sont une variable <i>purement aléatoire</i> (on parle de RNG, pour Random Number Generator), on peut ici créer de nous même les combos. Sauf que, d’une part ça n’a rien de facile car il faut savoir reconnaître les différents patterns que forment les orbes, prévoir un trajet pour match plein de combos, puis se lancer pour les aligner en moins de 4 secondes sans se bloquer dans ses mouvement. Cétrécho. Et d’autre part il est de nécessité absolue de maximiser les combos pour réussir car le jeu est conçu de manière à ce que les donjons de votre niveau ne soient pas faisables en jouant façon match-3 classique. Comme vous le voyez si-dessus il y a bien sur un facteur chance -dû au RNG- pas négligeable (!summon RNGesus), mais son importance est moindre par rapport à un match-3 plus standard. <i>Tryhard and git gud or get rekt</i>.<br></p><br><div align="center"><a href="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_Free_V2.png"><img src="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_Free_V2.png" height="500" width="300"></a><br><p><font size="1"><i>Quand (non, je n'ai aucun regret).<br></i></font></p></div><br><p>Après bon, les combos et tout c’est ultra important mais ça fait pas le tout. Les combos ne servent à rien avec <i>une équipe en carton</i>. Car on ne s’aventure pas dans les donjons de Puzzle &amp; Dragons seul (c’est dangereux (<a href="https://youtu.be/Mrkj8tlhZTE">sauf si vous vous appelez Paprika</a> (auquel cas je voudrais un autographe please))), mais avec une team composée <b>d’un leader, quatre subs et un “friend helper”</b> (les subs étant tout ce qui n’est ni leader, ni helper). Et concrètement, la construction et le type de la team c’est en général au moins 70% de ce qui vous mènera vers la victoire. Bon je dis ça un peu au pif-o-mètre, parce qu’en fait il y a tellement de genre de teams -et donc, de styles de jeu- différentes que ça n’aurait pas le moindre sens de faire une moyenne, ou quoi que ce soit qui y ressemble (ou peut-être que si mais ça demande un effort intellectuel trop important par rapport à ce que ça apporte).<br>Car il y a d’autant plus de types de teams possible qu’il n’y a de paramètres à prendre en compte pour les construire : le <b>leader skill</b> (passif mais conditionnel), <b>l’active skill</b> (utilisable sur demande une fois les tours de cooldown passés), les <b>awoken skill</b>, l’<b>attribut</b> (= couleur), le <b>sous-attribut</b>, le type, le <b>sous-type</b> (et bientôt sous-sous-type #JeDéconnePas), le <b>friend helper</b>, et bien entendu les <b>statistiques</b> de vos monstres (attack, HP, recover). Le but du jeu étant bien sur d’avoir une team capable d’exploiter toute la puissance potentielle de vos monstres ! Sachant que le jeu compte quelque chose comme <i>2000 monstres en NA/EU</i> (bon, disons 1500 car 2000 ça inclut aussi les monstres non évolués), il y en a pour tout les goûts et styles de jeu.<br></p><p>Il y a des teams qui tirent leur puissance du nombre de combos -volontaires ou non- que vous parvenez à faire, d’autres ont besoin que vous aligniez une combinaison particulière de couleurs, ou un nombre minimum d’orbes d’une même couleur. Certaines teams sont capables de booster un *type* particulier de monstres (des dragons par exemple), ou un attribut (= une couleur) particulier. Le jeu permet aussi de jouer des teams dont les dégâts varient en fonction du pourcentage de HP que vous avez. Et concrètement, la plupart des teams modernes et avancées (car le ””metagame”” a énormément évolué depuis le temps (ce qui est bien)) mélangent plus ou moins plusieurs de ces mécaniques. Sachant qu’en plus GungHo rajoute au fur et à mesure des nouvelles mécaniques (tordues (<a href="http://puu.sh/jFB97/fe16bbf3db.jpg">genre ça</a> putain génie/10)). Bref, il y a de quoi faire en fonction des préférences et du style jeu de chacun. Le truc à garder en tête, c’est que le type d’une team sera défini par son leader.<br></p><p>Chaque monstre -une fois suffisamment évolué- a un leader skill ; un bonus s’appliquant à votre team (ou à une partie) lorsqu’une condition est remplie. Pour faire simple, j’ai tendance personnellement à différencier trois types de conditions : passive (ex : présence d’un certain type de monstre dans la team), “semi-passive” (ex : pourcentage de HP), ou active (ex : nombre de combo, combinaison de couleurs, utilisation d’un skill actif). Si vous remplissez la condition, votre leader skill est activé (exemple : ATK x4 si j’aligne des orbes de 4 attributs différents). Après bien sur, un leader skill puissant aura la plupart du temps une condition contraignante (ATK x5 quand vous avez 20% ou moins de vos HP) ou compliqué (ATK x10 pour 10 combos ou plus). <br><br></p><a href="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_5.png"><img src="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_5.png" style="margin: 10px 15px;" height="460" align="left" width="277"></a><p>Et bien entendu un leader puissant ne fait pas le tout (autrement cet article s’arrêterait là, et je trouverai ça triste), quand bien même vous en maîtriseriez la condition. C’est bien beau d’avoir un leader qui cogne comme un CAMION, et des subs à 8 étoiles (le maximum de rareté à ce jour étant 9), si le leader de ladite team est incapable de tirer parti des caractéristiques des subs, vous aurez autant de puissance de feu qu’un bol de nouilles périmées (ceci dit, en vrai dans le jeu y’a un monstre c’est littéralement un plat d’Udon, et <a href="http://puzzledragonx.com/en/monster.asp?n=2105">il est absolument fabuleux</a> (+ c’est pas un mauvais bougre)), pour la simple et bonne raison que pour des stats identiques, avec un leader + un friend helper + 4 subs, ces derniers sont les 2/3 de la puissance de la team ! Il n’est donc pas question de prendre un leader puissant si il n’affecte pas -suffisamment- les subs.<br>La construction d’une team est une affaire de <i>synergie</i> ; une bonne team prend en compte tout les paramètres que je mentionnais plus haut, pour les multiplier au centuple (si seulement ha ha... (en vrai c’est possible de multiplier par 100 les dommages, et plus, mais cétrétrécho)) !<br></p><p>Typiquement, avec un leader qui renforce les démons, ne prenez pas des subs de type dragons, ils ne bénéficieront pas du boost. C’est complètement débile dit comme ça, mais je l’ai rappelé à tellement de débutants que je pense que c’est bien de le préciser. Autre exemple pour aller un peu plus loin ; si votre leader booste les dieux, arrangez-vous pour que vos subs dieux soient de la même couleur, pour éviter d’éparpiller vos dégâts. Ah oui non parce que, je l’ai pas précisé, mais c’est un concept facile à assimiler ; quand vous alignez 3 orbes d’une couleur, les monstres de cet attribut (rappel amical : couleur = élément = attribut, je dis attribut car c’est dit comme ça dans le jeu) attaqueront, et en faisant des combos de cette même couleur vous multipliez les dégats pour cette couleur. Du coup, avoir une team monocouleur ou bicolore est souvent avantageux (mais pas toujours !) ; un seul alignement d’orbe fera attaquer tout vos monstres, alors que les teams multicolores ont besoin de match plusieurs couleurs. M’enfin, bref, tout ça vous le verrez dans le jeu.<br></p><p>Pour revenir au team making, je vais pousser le vice plus loin pour que vous compreniez bien l’intérêt : certains leaders skill (très rares ceci dit) ont besoin pour fonctionner qu’un active skill soit déclenché, du coup pour éviter de se retrouver coincé aux premiers tours (car les active skill ont besoin d’être chargé pendant un certain nombre de tours (cooldown), ce qui rend délicat leur utilisation en début de partie) avec un leader skill inactif (vous rendant ainsi extrêmement vulnérable) il vous faut pouvoir déclencher un active skill au 1er -ou éventuellement au 2e- tour. Du coup il vous faut au moins un sub dont l’active skill a un cooldown très court, <b>et</b> des subs ayant des trucs précieux qu’on appelle <i>skill-boost</i>, permettant de réduire exceptionnellement le cooldown de tout les active skill de la team. Et il faut bien entendu que lesdits subs aient des capacités intéressantes et pertinentes pour votre team.Et là ça devient un peu délicat (mais pas du tout insurmontable) à construire comme team... Je sens que je vous ai perdu.<br></p><p>De toute façon vous n’obtiendrez sans doute pas de bon résultats sans un très long processus de <i>theorycrafting</i>, ou une quelconque forme d’aide de la part de joueurs plus expérimentés. <br>Non, je ne compte <i>pas</i>.<br></p><br><div align="center"><a href="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_6.png"><img src="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_6.png" height="337" width="600"><br></a><p><font size="1"><i>Leader skill : Augmentation de l'ATK en fonction du nombre de vos amis actifs dans les dernières 24h, jusqu'à ATK x5 pour 150+ amis actif. Bon p't'être pas quand même.</i></font></p><p></p></div><br><p>Le truc bien par contre, comme je disais au début, c’est que Pazudora compte un sacré paquet de joueurs, et comme tout bon jeu gratuit pour smartphone proposant de l’achat in-app (IAP, pour In-App Purchase) qui se respecte en 2015 (vous avez le droit de m’incendier pour cette phrase si vous le souhaitez, je ne fournis pas le lance-flammes) Pazudora a quelques fonctions qui requièrent que vous vous fassiez des amis. Enfin dans le jeu quoi.<br>Quand vous entrez dans un donjon, vous avez la poss- <i>l’obligation</i> d’y aller avec un ami (car c’est dangereux seul), mais vous ne jouez pas en ligne simultanément pour autant ; en fait, le dernier leader que votre ami a utilisé -le leader dit <i>actif</i>- sera disponible en tant que <b>friend helper</b>. Et avoir un helper permet de bénéficier de tout ses skills : ses awoken skill, son active skill… et son leader skill. Donc grosso modo, avec un helper vous gérez une team de 6 monstres avec <i>2 leader skills</i>. Et c’est là que les choses deviennent intéressantes ; je parlais de synergie tout à l’heure, c’est toujours valable ici, donc il vous faudra des amis qui ont des helper intéressants pour vous. Et au début du jeu c’est pas simple car pour se faire des amis, c’est un peu :<br></p><br><p><i><u>Vous :</u> ”Hey, ton leader a l’air cool, je te l’emprunte pour ce donjon !”</i> ٩( 'ω' )و<br><i>*5 mins plus tard, une fois le donjon terminé*<br><u>Vous :</u> “Hey ton leader est effectivement GRAVE COOL, ça te dit d’être mon ami ? Comme ça tu pourras utiliser mon super Wood Golem lvl 19, et moi je pourrais utiliser ta Awoken Parvati hypermax !”</i> (☞゚ヮ゚)☞<br><u><i>Lui :</i></u> ಠ_ಠ<br></p><br><p>Eeeeeeeet c’est pas très efficace.<br>(cette situation est ceci dit un peu surréaliste car je vois mal un débutant utiliser Awoken Parvati, mais eh oh, vous auriez pas percuté si je l’avais pas dit)<br></p><br><a href="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_7.png"><img src="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_7.png" style="margin: 10px 15px;" height="460" align="right" width="276"><br></a><p>Surtout que la plupart du temps le jeu vous proposera des helpers qui n’ont mais alors <i>rien</i> à voir avec vos teams. RNGesus, toussa toussa (enfin je dis ça mais si ça se trouve depuis le temps ça a changé et j'en sais rien parce que bon, je suis plus trop un débutant m'voyez-vous). Fort heureusement il est possible dans Pazudora d’ajouter en ami un joueur dont vous connaissez l’ID.<br></p><p>L’ID est généré automatiquement dés que vous jouez pour la première fois, et est définitif. Du coup, pour peu que vous sachiez où trouver des ID de joueurs, vous pouvez et devez choisir vos amis (je suis très satisfait de la tournure de cette phrase). Ça parait futile dit comme ça mais concrètement sans les bons helpers l’efficacité d’une team se retrouve réduite à néant…. c’est d’autant plus problématique si vous voulez farm un donjon disponible pendant 1h et dont une seule de vos teams peut venir à bout ° 3°~ Maintenant il faut poser les vraies questions : <strike>vous le mangez par le haut ou par le bas votre cornet au chocolat ?</strike> où trouver des ID de joueurs ?<br></p><p>Je le sous-entendais juste avant quand je parlais du nombre de joueurs, beaucoup d’entre eux se réunissent autour de groupes, forum ou fan-site plus ou moins importants pour échanger des protip, des informations, des mésaventures, des succès, et des IDs. J’en ai moi même fréquenté un certain nombre, et franchement, je me serais grave fait chier dans Pazudora (bon p’t’être pas quand même) si y’avait pas eu tout ça. D’une part parce que déjà j’aurais été fichtrement embêté pour trouver des bons helper (d’autant que j’ai eu pendant un moment une fâcheuse tendance à jouer des teams un peu… euh... <a href="http://imgur.com/Q9FT0hw">expérimentales</a>, qui demandaient des helpers bien <a href="http://puzzledragonx.com/en/monster.asp?n=1375">spécifiques</a> et clairement sous-joués à l'époque) et d’autre part car bah c’est quand même un million de fois plus fun de partager les réussites et les échecs cuisants. C’est par ailleurs d’excellents moyen d’avoir de l’aide, d’apprendre les arcanes du jeu, de rester à jour sur le nouveau contenu, les nouvelles mécaniques, modes (ou “”””metagame””” comme vous voulez (oh là là, j’ai encore dit “metagame”)) et stratégies. Tout ce que peux vous apporter une communauté quoi. Et vu la fréquence à laquelle tout ce nouveau contenu arrive dans le jeu, c’est pas du luxe. Je vous indiquerai tout ces petits sites/groupes en fin d’article.<br></p><br><p>Non c’est pas encore la fin. Vous n’êtes qu’à la <i>moitié</i> :’)<br><br>Voilà un gif dégoulinant de satisfaction pour vous encourager.<br></p><br><div align="center"><a href="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/REM.gif"><img src="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/REM.gif" height="400" width="317"></a><br><p><i><font size="1">♪~ They see me rollin’, they hatin’ ♪~</font></i></p></div><br><p>Comme tout bon jeu gratuit pour smartphone proposant de l’achat in-app qui se respecte en 2015 (oh wait-), Pazudora intègre plein de petites mécaniques pour vous faire dépenser de l’argent réel pour acheter des magic stones (on parle d’IAP, pour In-App Purchase), qui faciliteront votre progression. L’un des plus important est la REM : <b>Rare Egg Machine</b>. Vous sentez cette odeur, hmmm, c’est l’odeur de RNGesus ! Là dessus Pazudora n’a rien inventé, c’est une machine qui fonctionne avec 5 de vos magic stones et vous offre la possibilité d’avoir de puissants drag-.... de puissants dieux ! <i>Si</i> RNGesus est avec vous. Car il va sans dire que dans cette machine la probabilité d’avoir des monstres à l’utilité limitée est quand même vachement plus grande que d’avoir des dieux. Beh oui, RNGesus c’est RNGesus donc la plupart du temps…. c’est pas doré ce qui sort de la machine. Par contre, très régulièrement et à raison de plus ou moins 2 semaines (à chaque milieu et début/fin de mois, n’est-ce pas *wink wink*) GungHo organise des <i>godfest</i> (god festival, ni plus ni moins), c’est à dire 2 jours pendant lesquels le taux d’apparition de certaines séries de dieux dans la REM est multiplié par 3. Le but du jeu étant évidemment d’acheter des magic stones pour pouvoir roll la REM et obtenir la sacro-sainte <i>Venus</i> que vous vouliez depuis si longtemps. Si si je vous le dis, vous voulez Venus, c’est super top tier.<br></p><br><div align="center"><a href="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_8.jpg"><img src="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_8.jpg" height="500" width="334"></a><br><p<font size="1"><i>Allégorie de…. j’ai pas encore trouvé le terme exact.</i> <p></p></p<font></div><br><p>Mais il n’y a pas que cette machine, les donjons aussi en veulent à vos Magic Stone. Dans Pazudora il y a 3 grands types de donjons : <br></p><ul><li>les donjons normaux, où les monstres ne vous infligerons que de simples attaques (aux dommages bien définis).</li><li> les donjons techniques, où les monstres -en plus de leurs attaques standard- peuvent utiliser des skills, tels que des entraves, des aveuglements, des attaques plus puissantes ou qui vous toucheront plusieurs fois, des changements d’orbes dans votre grille, des réductions d’un certain pourcentage de vos HP, etc… </li><li>les donjons spéciaux, qui sont des donjons techniques <i>temporaires</i>.</li></ul>Et cette temporalité est aussi là pour vous faire dépenser des magic stone. Concrètement les donjons spéciaux incluent plein d’autres sous-types de donjons, et chacun à sa manière jouera sur votre frustration pour que vous dépensiez des sous pour acheter des Magic Stones. Car une des utilités de ces pierres est de re-remplir instantanément votre stamina au maximum, ce qui vous permet de continuer à jouer. Ces donjons spéciaux ont cela d’intéressant qu’ils proposent d’accéder à un contenu auquel vous n’avez que très difficilement accès (voire pas du tout) dans les donjons techniques et normaux ; c’est à dire des monstres qui rapportent énormément d’xp, ou des donjons droppant des skill-up fodder qui permettent d’augmenter -si RNGesus le veut- le niveau de skill d’un de vos monstres, ou des des donjons dit <b>Descended</b>.<br><p></p><br><div align="center"><a href="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_9.png"><img src="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_9.png" height="500" width="600"></a><br><p><font size="1"><i>Medjedra Descended ; un donjon descended très technique et subtile. C’est pour ça qu’il est grave bien.</i></font></p></div><br><p>Les donjons Descended c’est à peu près 75-80% (pif-o-mètre quand tu me tiens...) du contenu lategame/endgame donc je vais détailler un peu pour le coup. Il s’agit de donjons d’assez haut niveau, dont le boss a une très forte probabilité de drop (50% ou 100%), et est parfois très utile. La majorité des monstres farmables du jeu (-&gt; c’est à dire, non exclusifs à la Rare Egg Machine, qui -je le rappelle- vous coûte des magic stones) ont une utilité très limité ; au mieux temporaire, au pire (et le plus souvent) inexistante… mais les boss de Descended sont assez souvent des (très) bons subs, et parfois des excellents leader (coucou les aficionados d’Athena). Le souci c’est que ces donjons ne sont disponibles que pendant une journée, et pendant un event. Alors, des event il y en a très régulièrement, mais à côté il y a aussi demi-million de Descended différents, du coup il n’est pas rare de devoir atteindre longtemps entre deux apparitions d’un même donjon Descended (comme un certain archange utlra-badass super husbando tier dont le processus de skill-up est ironiquement proche de l’enfer). <br></p><p>Alors bon. On pourrait se dire qu’une fois qu’on a drop notre chère Athena on est partis pour rouler sur tout le jeu parce qu’Athena est grave bien. Ce qui n’est pas absurde comme façon de penser. Jusqu’à un certain stade. Au bout d’un moment, avoir votre Athena max lvl et full awoken ne suffira pas, vous aurez besoin de la faire skill-up. Et là, c’est le drame, les larmes, la douleur, <i>le c a n c e r</i>.<br></p><p>Alors le skill-up… ha ha, excusez moi j’en ris d’avance. Le skill-up c’est sans l’ombre d’un doute la mécanique la plus * d o u l o u r e u s e * du jeu.... et sans doute le processus le plus nécessaire pour progresser. Si vous vous lancez là dedans (et vous devez vous lancer là dedans pour avoir une chance de vous en sortir en endgame) vous compterez vos larmes en <i>mètres cubes</i>.<br>L’idée. Si tu fusionnes à un monstre un autre monstre ayant rigoureusement le même active skill, tu as 10% de chances de le faire skill-up (20% pendant un event). Quand tu skill-up, le cooldown de l’active skill est réduit de 1, jusqu’à une valeur minimum différente pour chaque active skill, ce qui permet parfois d’avoir des active skill prêts au premier tour d’un donjon (on en a déjà parlé de ça, souvenez-vous) ! Et avoir des monstres suffisamment skill-up c‘est souvent vital en endgame, car à ce niveau de jeu, de nombreux donjons sont quasiment infaisables si vos active skill sont trop longs à charger. Mais c’est extrêmement douloureux parce que bordel 20% c’est juste tellement <i>pas assez</i>.<br></p><p>Concrètement, pour skill-up du coup des boss de Descended -comme Athena-, eh bien il faut…. d’autres Athena. Et c’est là qu’interviennent vos magic stones. Les Descended (en plus d’être un peu difficile) sont des donjons coûteux en stamina et disponibles pendant 24h. Du coup, pour les faire en boucle et obtenir plein de copies de votre monstre à skill-up, il y a cette tentation de recharger votre stamina avec des magic stone. Et au bout du compte vous allez tenter de skill-up, et sur 15 fusions vous aurez 1 pauvre skill-up, parce que RNGesus est un connard qui s’en tamponne des 20% _:(´□`」 ∠):_<br><b>#Vécu</b><br></p><br><div align="center"><a href="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_10.png"><img src="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_10.png" height="500" width="597"></a><br><p><i><font size="1">Je peux pas expliquer ce screenshot en quelques mots, mais sachez qu’il contient 900 litres de sueur et le double de larmes (pas que de joie malheureusement).</font></i></p></div><br><p>BREF. Skill-up = douleur aussi intense que nécessaire. Désolé. Je voulais extérioriser ce <i>traumatisme</i>. Pour la petite info, les 20-25% restant de contenu endgame inclus les “Rush”, les Challenge et les Descended en Legend+ (difficulté plus élevé qu’un Descended standard), mais j’avais clairement pas le niveau pour tout ceci, donc je vais éviter d’en causer. Et de toute façon GungHo rajoute continuellement du nouveau contenu (ce qui est assez peu pratique quand on veut écrire des article de cette envergure :&gt;) de haut ou très haut niveau.<br></p><p>Après bon. Voilà. Pazudora est un freemium, donc évidemment il est conçu pour que vous ayiez envie de dépenser votre argent pour des microtransactions (IAP). Mais euh. Petite parenthèse hein mais comme ça je profite pour exposer mon point de vue sur la question, depuis le temps. Honnêtement, <i>ne le faites pas</i>. Ou du moins, pas avant de connaître vraiment très très bien le jeu, son contenu et ses mécaniques (genre, vraiment pas avant le rang 200+ quoi). D’une part car l’utilité des magic stone est super moindre au début du jeu (ouais, avant le rang 200 on est toujours au début du jeu), et d’autre part car GungHo est extrêmement généreux. J’ai joué à une poignée de freemium autres que Pazudora, et il est commun dans les freemium que le jeu vous fasse de temps en temps cadeau d’un petit peu de ce que vous pouvez obtenir en IAP, pour que vous goûtiez et en vouliez plus…. et sur ce point là GungHo a juste une avance massive sur les autres freemium car très très très régulièrement dans le jeu vous obtiendrez gratuitement des magic stone. Mais genre vraiment. Pazudora est -je pense- le freemium dans lequel la progression est la moins impactée par le fait que vous fassiez ou pas de l’IAP, parce que concrètement GungHo vous donne littéralement tout le temps des magic stone, il est donc d’une facilité déconcertante de les accumuler sans sortir le moindre centime. Après, il s’agit de prévoir et de bien réfléchir à leur usage. Et il va sans dire qu’un joueur expérimenté qui IAP en quantité raisonnable progressera plus vite, mais pas beaucoup plus. Vraiment, pour Pazudora en particulier l’IAP c’est juste pas du tout la peine. 80% des situations dans lesquelles vous seriez susceptible de vouloir IAP <b>vont</b> (je parle au futur car c’est une certitude (les 20% restant étant une hypothèse)) se présenter de nouveau dans plus ou moins longtemps, ce qui vous permettra d’accumuler des magic stone gratuites et d’acquérir de l’expérience entre temps. <br></p><p>En ce qui me concerne, j’ai atteint le <i>rang 316</i> (c’est respectable je pense) sans jamais sortir le moindre centime, jamais. Après bon. Vous faites ce que vous voulez, mais je recommanderai jamais à personne d’IAP. Sauf si vous êtes au rang 400 et connaissez suffisamment bien le jeu pour être sûr que oui vous savez ce que vous faites (auquel cas vous êtes assurément plus expérimenté que moi et ne m’avez donc logiquement pas consulté pour ça (donc effectivement, je ne le recommanderai jamais)). Mais ouais, l'IAP avant d’être en late/endgame, même (et surtout) pour 5 petites magic stones, personnellement -et ça n’engage que moi- je trouve ça très très <i>meh</i> :’)<br></p><br><div align="center"><a href="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_11.png"><img src="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_11.png" height="308" width="597"></a><br><p><font size="1"><i>Disons les choses comme elles sont hein.</i></font></p></div><br><p>Fin de la parenthèse. Sans transition, passons à la partie qui nous intéresse depuis le début : <b>LES WAIFU, LES HUSBANDO ET LES DRAG-</b> ah non les dragons on s’en fout.<br>Je crois que j’ai fais grossièrement le tour de tout ce qu’il y à dire sur le gameplay de Pazudora. Enfin, les idées principales hein, non mais oui parce que concrètement si je me lance pour causer de tout ce qui me botte dans Pazudora, ça va finir avec un demi-million de mots. <i>Et vous ne voulez pas ça</i>. Moi non plus.<br>Par contre j’ai volontairement gardé la partie croustillante pour la fin. C’est vrai (non) au fond, le gameplay on (non) s’en fou (non) un peu (non) quoi (non). Tant qu’il y a des waifu des husbando et des gros drag- ah ça non on a dit. <br></p><p>Pazudora compte à ce jour plus de 2000 monstres... la plupart n’étant pas des dragons. En fait, c’est assez ironique, mais l'immense majorité des dragons du jeu ont été très longtemps d’une inutilité déconcertante en fait. C’est de moins en moins le cas car GungHo ajoute massivement des dragons redoutables au bestiaire, mais c’est “récent”. Le jeu a plusieurs années d'existence, mais ça fait moins d'un an que les dragons sont attrayants. Pendant très longtemps personne ne jouait de team dragons, parce que zomg ce qu’ils étaient <i>nuls</i>. L’attention est très tournée -à raison- vers les dieux et les déesses, et les personnages humanoïdes en général (bon par contre mettons-nous d'accord, les dragons récents conçus pour les joueurs de très haut rang sont <i>ultra violents</i> hein).<br></p><p>Comme très souvent dans les jeux vidéo faisant intervenir des divinités, celles ci sont issues de l’histoire mais aussi de légendes, comtes et de la mythologie de plusieurs cultures/civilisations. Zeus et Hera faisaient ainsi parti des premiers dieux du jeu , et assez vite de nombreuses de personnalités divines se sont ajoutés au bestiaire, à coups de séries de 5. Ça a commencé avec les dieux greco-romains (Ceres, Venus, Neptune, Minerva et Hades), puis des dieux et héros de la mythologie (?) japonaise (Amaterasu, Susano, Orochi, Tsuku Yomi et Hino Kagutsuchi), puis des divinités indiennes (Shiva, Parvati, Lakshmi, Indra et Vritra), etc… le tout en passant par les dieux égyptiens (Bastet, Isis, Anubis,...), des archanges (Gabriel, Michael, Uriel, Sandalp- oh wait), des réincarnation de divinités chinoises (Byakko/Hakku, Kirin/Sakuya, Genbu/Meimei....), etc…. et-je-vais-pas-tout-citer-car-on-y-sera-encore-dans-quatre-jours. BREF. Plein de beau monde, dessiné/réinterprété par les quelques 10+ illustrateurs qui font les artworks du jeu et ont visiblement du skill à revendre. Et ça me soule car j’ai pas encore trouvé leurs comptes Pixiv ;w;<br></p><br><div align="center"><a href="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_12.jpg"><img src="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_12.jpg" height="424" width="600"></a><br><p><i><font size="1">YO, AMBERJACK BEST WAIFU</font></i></p></div><br><p>C’est vrai que les premiers artworks du jeu sont clairement visuellement périmés (y’a qu’à voir <a href="http://www.puzzledragonx.com/en/monster.asp?n=126">la Ceres d’origine</a>…. mais elle a <a href="http://www.puzzledragonx.com/en/monster.asp?n=392">évolué</a> depuis le temps et est devenue <a href="http://www.puzzledragonx.com/en/monster.asp?n=1535">ultra badass</a> aujourd’hui (et grave bien in game)). Maintenant, depuis genre une bonne année, à peu près tous les artworks sont quand même fichtrement jolis. Et c’est sans compter les évolutions ultimes visuellement un peu wow parfois, comme celles des Odin <a href="http://www.puzzledragonx.com/en/monster.asp?n=1925">water</a> et <a href="http://www.puzzledragonx.com/en/monster.asp?n=2179">fire</a> (on part de <a href="http://www.puzzledragonx.com/en/monster.asp?n=364">ça</a> et <a href="http://www.puzzledragonx.com/en/monster.asp?n=1107">ça</a> à la base, quand même), les Metatron <a href="http://www.puzzledragonx.com/en/monster.asp?n=1217">light</a> et <a href="http://www.puzzledragonx.com/en/monster.asp?n=1644">dark</a> et les Kali <a href="http://www.puzzledragonx.com/en/monster.asp?n=1747">light</a> et <a href="http://www.puzzledragonx.com/en/monster.asp?n=2078">dark</a> (hands down les artworks qui ont suscitées les plus vives réactions). Mais en règle générale la plupart des artworks sont quand même assez beaux et hauts en couleur (même les dragons commencent à être vraiment badass (en plus de commencer à devenir violents)). Du coup, chacun y trouve un peu son compte en termes de waifu et de husbando ~<br></p><p>Mais moi j’attends toujours le moment où GungHo fera des monstres issus de <i>constellations</i>, genre quand ils auront plus d’idées pour d’autres dieux, je sais pas. Je veux dire, sérieux, si à un moment y’a moyen d’avoir le <i>Triangle d'Eté</i> (Altair, Deneb et Vega, genre en un seul perso), ou Orion, Spica, Sirius, Betelgeuse, Aldebaran, Antares, ou que sais-je, je serai sans doute suffisamment hype pour revenir dans le Pazudora game. Et si GungHo rajoute effectivement des constellations au bestiaire (chose qui serai quand même assez surprenante hein), vous vous souviendrez que vous l’avez vu ici en premier.<br><i>Marquez mes mots</i> (en vrai j'en avais déjà parlé sur <a href="https://twitter.com/Lighkyu/status/609319468007849984">Twitter</a>).</p><p><i><b>EDIT 28/10/15 :</b></i> Bordel de merde j'en reviens pas, <a href="https://twitter.com/Lighkyu/status/658963031322415104">GungHo a actually ajouté des étoiles issus de constellations au bestiaire</a>. Et dans le tas y'a Antares et Spica. Antares, et fucking <i>Spica</i>. Ha ha ha, permettez-moi d'être satisfait un peu :') Bon ça veut aussi dire que <i>*possiblement*</i> c'est plus ou moins qu'une question de temps avant qu'Altair, Deneb et Vega soient introduites dans le jeu. Ah là là ~</p><p><i><b>EDIT 30/01/16 :</b></i> <a href="http://puzzledragonx.com/en/news.asp?nid=469">GungHo vient d'ajouter une deuxième vague d'étoiles</a> issues de constellations au bestiare du jeu. Dans le tas on retrouve notamment <i>Denebola et Alcyone</i>, -là encore- des étoiles auxquelles je me suis attaché (mention spéciale à Alcyone qu'est complètement craqué, en plus d'avoir un super chouette design). C'est pas passé loin si on veut, je *pense* que la prochaine fois ça va être pour ma pomme :') Du coup j'ai envie de pronostiquer un peu sur les prochaines étoiles que GungHo va rajouter au jeu, c'est assez rigolo. Là encore, si ça arrive, vous l'aurez vu ici en premier (enfin, <a href="https://twitter.com/Lighkyu/status/693170884996173824">sur Twitter plutôt</a>), mais mon intuition me dit que dans le tas on devrait se retrouver avec Procyon ou Sirius (surtout Sirius en fait, je suis même surpris qu'elle y soit pas déjà), Betelgeuse ou Aldebaran, Bellatrix ou Rigel, et bien entendu le <b>Triangle d'Été</b> <b>formé par mes chéries Altair, Deneb et Vega</b>. Il faut les trois. Voilà, c'est dit. Tu sais quoi faire GungHo pour me ramener dans le Pazudora game.<br></p><br><p>Bon maintenant je suis embêté, il me faut une transition, ça fait <i>30 minutes</i> que je cherche (véridique) et j’ai rien trouvé de mieux que de vous montrer une image de Bikinitron ; une quasi-carbon-copy de Light Metatron, avec un bikini, parce que le fanservice (et parce que c’est une variante super pertinente d’un excellent monstre quand même hein).<br></p><br><div align="center"><a href="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_13.jpg"><img src="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_13.jpg" height="359" width="600"></a><br><font size="1"><i>À noter que Bikinitron a reçu récemment une amélioration c o n s i d é r a b l e.</i></font></div><br><a href="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_14.png"><img src="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_14.png" style="margin: 10px 15px;" height="460" align="right" width="306"></a><p>Ah bah la voilà ma transition. Le fan service ? EH BAH Y’EN A <i>AUSSI</i>.<br>Ceci dit je parle pas de fan service comme pour Bikinitron, avec des tenues alternatives pour mettre en valeur des arguments physique (ahem), mais vraiment de cette affection ou cet attachement qu’on peut avoir pour un personnage ou une série. Là où je veux en venir, c’est que GungHo pèse dans le game et propose souvent des collabs assez importantes avec d’autres licences de jeu vidéo ou d’anime. Genre, des <i>grosses</i> licences. Je me souviens notamment assez bien qu’un paquet de gens de ma TL Twitter se sont mis à Pazudora quand la <b>Neon Genesis Evangelion Collab</b> est arrivée pour la première fois en NA l’an dernier. NGE Collab qui est d’ailleurs déjà revenue entre temps, et qui <b>va</b> revenir ”””incessamment sous peu””” avec du contenu supplémentaire (je *wink wink* 2-3 gens de ma TL en particulier, histoire que vous ne loupiez pas le coche). Et en gros, les grosses collabs c’est toujours le même modèle :<br></p><ul><li><p><b>Un donjon</b> ; disponible pendant 14 jours, dans lesquels se trouvent des monstres (généralement, les méchants de la série) issus de la licence en question (les anges pour la collab Evangelion donc), qui permettront d’avoir certains skill-up bien précis, beaucoup plus facilement (j’en parlais un peu plus haut mais concrètement vous avez pas besoin de vous souvenir de ça (gardez juste en tête que les skill-up fodder qu’on chope dans les collab c’est du <i>pain béni</i> (pendant 14 jours seulement ;w; (*magic stones intensify*))). Bien entendu, tout ces monstres là vous pouvez les drop à condition que RNGesus soit d’accord. Ouais, vous pouvez littéralement avoir un putain de <a href="http://www.puzzledragonx.com/en/monster.asp?n=710">Ramiel</a> dans votre collection de Monstres (⌐■◡■)</p></li><li><p>Et une <b>Rare Egg Machine spéciale</b>, avec une grosse dizaine de monstres, toujours issus de la licence en question cela va sans dire ; plutôt les gentils ce coup ci. Là aussi Magic Stone intensify parce que concrètement dans ces 10 persos, y’en a généralement que 2 ou 3 qui valent le coût (= 5 magic stones), c’est à dire 2 ou 3 sacro-saints oeufs en or (rare 5+). Et il va vous falloir de la chance pour les avoir. Le reste étant en argent… et beaucoup moins intéressant (et avec des taux bien plus élevés cela va sans dire). Dans la Evangelion Egg Machine du coup on pouvait choper tous les pilotes (?) et leurs EVA, avec dans le tas Asuka et Misato -entre autres- en tant qu’oeufs d’or (ouais, je sais Misato ne pilote pas d’EVA mais ils l’ont mise quand même et elle est grave bien, que voulez vous).<br></p></li></ul><br><div align="center"><a href="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_15.jpg"><img src="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_15.jpg" height="426" width="509"></a><br><p><font size="1"><i>On ne dira rien sur la construction très, euh... discutable de cette team</i></font></p></div><br><p>Ces collab là rapportent logiquement beaucoup de money à GungHo, parce que le fanservice. Et c’est toujours des licences mastoc comme ça. En plus de la Neon Genesis Evangelion Collab (qui devrait -je le rappelle- revenir dans les mois à venir) on est assez habitués à la Batman Collab. Y’a aussi eu deux fois déjà des collab Angry Birds ainsi que deux collab Hello Kitty… sur les serveurs NA et EU.<br></p><p>Mais sur le serveur JP. Ha ha alors là c’est un <i>festival</i>. La plupart des super fat collab restent JP only malheureusement, des trucs monstrueux (ho ho) comme Monster Hunter, Hunter X Hunter, <i>SAINT SEIYA, F I N A L F A N T A S Y et D R A G O N B AL L Z</i>. Ouais, GungHo pèse dans le game je vous dis. La plupart d’entre elles sont d’ailleurs déjà revenues plusieurs fois en JP, avec toujours plus de contenu. Et même si je l’ai pas dit explicitement, je le sous-entendais jusqu’à présent ; les monstres des collabs sont généralement plutôt bons, parfois assez uniques (le leader skill de <a href="http://www.puzzledragonx.com/en/monster.asp?n=2090">Valkitty</a> -Hello Kitty Collab- a été pendant un peu plus d'un an absolument <i>unique</i>), et certains sont tellement pétés de partout qu’on se demande pendant 20+ pages sur le forum ce que GungHo avait en tête au moment de la conception (si vous aviez un doute, je parle bien du <a href="http://www.puzzledragonx.com/en/monster.asp?n=1901">Juggler</a>, de la collab Crystal Defenders). Bien entendu, ces beaux specimens vous ne pouvez les avoir *que* pendant les 14 jours que dure la collab. Et pendant ce temps en NA/EU… <br></p><br><div align="center"><a href="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_16.png"><img src="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_16.png" height="500" width="315"></a><br><p><font size="1"><i>Je n'ai pas la moindre idée de qui c'est, mais c'est le boss du donjon DC Comics, voilà </i></font></p></div><br><p>Bah on a des collab grave cool aussi quand même. De manière plus exceptionnelle, les collab sont mises en place de manière <i>mondiale</i>, c‘est à dire que tout les serveurs (NA/EU, JP, KR et j’en oublie sans doute) ont accès quasiment en même temps à ce contenu. Là encore c’est pas pour des licences de tapette. Genre les deux collab mondiales dont je me souviens (en fait je doute qu’il y en ai eu plus que deux à ce jour mais ma mémoire n’est pas une référence donc bon) c’était la collab <i>DC Comics</i>, et plus tard la collab <i>Ken le Survivant</i>. OUAIS. GungHo. Pèse. Dans le game. Donc pendant 14 jours on pouvait choper Superman, Wonderwoman, Supergirl, Flash et j’en passe, pour rouler sur Lex Luthor, Poison Ivy ou encore Darkseid (je dis ça comme si ça allait de soi mais en fait je connais très peu cet univers alors je balance des noms comme ça, please understand). Pareil pour la collab Ken le Survivant. Mais entre nous… ces deux collab là devaient sans doute être les deux dont je me souciais le moins (+ la Batman collab mais c’est encore pire). M’ENFIN BON. <br></p><br><div align="center"><a href="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_17.png"><img src="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_17.png" height="331" width="600"></a><br><p><font size="1"><i>J’ai créé un monstre… d’aliasing.</i></font></p></div><br><p>Si ça peut vous rassurer, bien que j’ai ajouté le “&amp; Knuckles” dans mon super montage fait en 15 minutes sur Power Point (Photoshop c’est pour les faibles), il n’y a pas eu à ce jour de Collab Sonic. <i>À ce jour.</i> Et concrètement jusqu’à il y a peu j’avais jamais envisagé cette possibilité, mais quand je vois qu’un truc tel que <i>Angry Birds Sonic Dash Epic</i> (ce titre n’a absolument aucun sens c’est génial) a fini par voir le jour… bah je me permet de penser que ça pourrait arriver un jour (p’t’être dans une autre ligne de monde). Et le pire c’est que ça collerai bien (enfin, je veux dire, je vois complètement quels persos pourraient être dans la Egg Machine et dans le donjon (et y’aurai moyen d’avoir des skills cools)). <br>Par contre il ne serai pas surprenant je pense qu’on se retrouve un jour avec une collab Pazudora X Attack on Titan, Log Horizon, Love Live, Disgaea (please), Kill la Kill ou que sais-je. Je veux dire, GungHo a déjà envisagé un paquet de collabs folles comme Vocaloid, Jojo, Sword Art Online, Kingdom Hearts, Naruto, One Piece, Bleach, Infinite Stratos, <i>Mameshiba (oui) et AKB48 (o u i) </i> ; et ils ont déjà fait une collab <a href="https://twitter.com/studioSHAFT_fr/status/619818102243635200">Divine Gate X Madoka Magica</a> (rappel : Divine Gate est un autre jeu smartphone de GungHo) et Divine Gate X Hatsune Miku ! Gungho. Pèse. Dans le fucking. Game. <br></p><p>Enfin je sais pas, je veux dire imaginez,.... imaginez juste le raz-de-marée si jamais une collab Pazudora X Kantai Collection venait à voir le jour, juste imaginez :’D Bon je saurais pas estimer à quel point c’est envisageable, mais là encore y’a juste tellement moyen d’avoir des monstres et donjons super intéressants (genre, Yûdachi ; active skill : “poi poi poi” ; inflige 2000 dommages en multihit en fonction du nombre de tours pendant lequel l'active skill a été chargé (pourquoi en 2015 on a toujours aucun monstre jouable qui a un active skill multihit (très sérieusement))). Le potentiel est <i>là</i>. Mais je m'enflamme p’t’être un peu (ceci dit, marquez mes mots, si ça venait à arriver, vous l’avez vu ici en premier (sans doute pas en vrai, mais faites comme si)), calmons nous un peu, il y a des trucs qu’on ne verra sans doute jamais comme Pazudora X Touhou, ou Pazudora X Super Mari- Oh. WAIT. <br></p>(transition de foooouuuu) <br><br> <div align="center"><a href="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_18.png"><img src="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_18.png" height="338" width="600"></a><br><p><font size="1"><i>Dans la majorité des images de Pazudora SMB que j'ai vu, les monstres n'ont qu'un seul attribut, ça me perturbe <b>énormément</b>.</i></font></p></div><br><p>Pazudora X Super Mario c’est déjà fait concrètement. Et pas qu’à moitié. Pour ceux qui n’ont pas suivi, récemment est sorti Puzzle &amp; Dragons Z, sur 3DS (le jeu existe depuis une demi éternité, mais qu’au Japon bien entendu). Aussi étonnant que cela puisse paraître, ce jeu n’est concrètement pas si proche du Puzzle &amp; Dragons sur smartphone je trouve... dans la mesure où concrètement les seuls points communs entre eux sont cette modification du principe de match-3, et une partie du bestiaire qui est commun à ces deux opus (le Pazudora sur smartphone ayant un truc comme littéralement 10 fois plus de monstres que Pazudora Z…). Mais sur la majorité des autres mécaniques, Pazudora et Pazudora Z sont assez différents… après tout PAD Z est un jeu pour 3DS qui se suffit à lui même une fois que vous l’avez acheté, alors que PAD est un jeu pour smartphone free-to-play proposant des microtransactions (IAP). Ce sont deux approches drastiquement différentes, donc typiquement tout les éléments que j’appréciais dans Pazudora et qui sont spécifiques aux freemium (la rare egg machine, les event, le bestiaire en expansion perpétuelle, etc…) peuvent difficilement être transposées dans Pazudora Z. Après, étant donné que je n’ai jamais posé les doigts sur PAD Z je peux pas en parler plus que ça (et j’en parlerai sans doute jamais car le jeu ne m’intéresse pas beaucoup hu hu). <br></p><br><div align="center"><a href="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_19.gif"><img src="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_19.gif"></a><br><p><font size="1"><i>J'avais fait ce gif peu après l'annonce de PAD Super Mario, mais concrètement je sais pas si aujourd'hui la chose marche bien ou si ça floppe :| </i></font></p></div><br><p>Et concrètement, Puzzle &amp; Dragons Super Mario Bros Edition semble assez proche de Puzzle &amp; Dragons Z, mais dans l’univers Super Mario. C’est à dire que vos teams sont constituées de personnages issus de cet univers (les gentils et les méchants pas beaux), et qu’au lieu de parcourir des donjons vous explorez le Royaume Champignons avec un système de carte similaire à ce qu’on trouve dans un Super Mario Bros. Là encore je n’y ai jamais joué et j’en ai fichtrement pas envie (parce que pas assez de waifus), donc je me suis contenté des tests, et ça m’intéresse toujours pas o/ Donc du coup c’est bien, j’ai pas grand chose à dire, cet interlude Puzzle &amp; Dragons Super Mario Bros fut bref. Sachez juste que Pazudora X Super Mario, c’est déjà fait, et je trouve ça fou. Quand je vous dis que GungHo pèse dans le game. <br></p><br><div align="center"><a href="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_Fanart_1_Sopdet_-_PixivID_44970151.png"><img src="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_Fanart_1_Sopdet_-_PixivID_44970151.png" height="500" width="375"></a><br><p><font size="1"><i>J'ai plus d'idée d'images à mettre donc je mets des fanarts, parce que damn le fanart game est juste <b>ouf</b>. Ici, un de mes fanarts de Pazudora préférés jamais, Sopdet.<a href="http://www.pixiv.net/member_illust.php?mode=medium&amp;illust_id=44970151">SOURCE.</a></i></font></p></div><br><p>Après bon. J’aborde vite fait le sujet ici parce que <i>le journalisme total</i> toussa toussa, mais pour tout ce que j’en ai lu (c’est à dire un paquet de retour et de tests quand même) Pazudora Z et Pazudora SMB semblent vachement moins intéressants que le Puzzle &amp; Dragons d’origine. Et je trouve ça tout à fait normal. Par contre Pazudora c’est réellement bien, prenant, complexe et plus profond qu’il n’y paraît. Je veux dire, je sais pas si j’aurai été capable de pondre 8000+ mots sur “Broyage de Sucreries” m’voyez-vous. Je me souviens que pendant mes premiers mois de jeu j’ai vite pris la mauvaise habitude de *spammer* sur Twitter -surtout des screenshots- au sujet de Pazudora, mais sans réellement prendre le temps d’expliquer pourquoi je trouvais le jeu bien. Bah j’espère que là c’est plus clair. Enfin, ça doit sans doute pas l’être parce que du coup c’était long, mais j’aurai essayé. Ah là là. Courage on arrive à la fin. <br><br></p><p>Pour rappel le jeu est disponible sur iOS et Android. Les joueurs iOS peuvent jouer sur tout les serveurs (EU, NA ou JP (et les autres mais ça n’a pas d’intérêt)) -selon votre compte iTunes hein-, mais les joueurs Android sont limités à NA et JP… en effet, Puzzle &amp; Dragons n’est pas -encore- localisé sur le Play Store Android européen, c’pour ça que quel que soit votre tablette/smartphone, l’appli s’affichera comme <i>incompatible</i>. Concrètement c’est tout à fait compatible (même avec d’anciennes versions d’Android (mais ce sera plus le cas prochainement)), c’est juste que vous devez télécharger l’apk du jeu -c’est à dire, le pack/fichier d’installation- autre part que sur le Play Store. Google aura vite fait de vous avertir -à raison- sur les risques liés à ce genre de pratique, mais il y a des tas d’endroits safe pour dl l’apk de Pazudora, comme le lien ci-dessous. L’avantage c’est que quand il y a des updates, vous pouvez revenir chercher le nouvel apk au même endroit ; généralement au bout de 24-48h le site est à jour sur les update ~<br></p><br><a id="PZDR_Apk4fun" href="http://www.apk4fun.com/share/76/">Donc c’est par là</a>. (du coup si vous aviez skip au début pour venir ici directement, <a href="#PZDR_debut">vous pouvez remonter ° 3°~♪</a>)<br><br><div align="center"><a href="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_Fanart_2_Chiyome_-_PixivID_42532454.jpg"><img src="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_Fanart_2_Chiyome_-_PixivID_42532454.jpg" height="478" width="600"></a><br><p><font size="1"><i>Toujours mon fanart préféré de Chiyome.<a href="http://www.pixiv.net/member_illust.php?mode=medium&amp;illust_id=42532454">SOURCE.</a></i></font></p></div><br><p>Il fut un temps où la courbe de progression du jeu était assez régulière jusqu’à quelque chose comme grossièrement <i>le rang 40</i> (selon la chance, le skill et le rythme de progression ça peut être plus ou moins), où la difficulté augmentait brusquement... Ça aussi j’en ai parlé en long en large et en travers sur Twitter. Je pense que ce pic au rang 40 est beaucoup moins vrai maintenant. Je peux pas vérifier par moi même (car je suis plus un débutant nameho), mais depuis le temps il y a pas mal de petits éléments qui ont changé, rendant la progression au début du jeu bien plus fluide et les erreurs moins punitives. Après, Pazudora est de base un jeu compliqué. C’est pour ça d’ailleurs que je recommandais plus haut de solliciter l’aide de joueurs plus expérimentés (je ne compte pas/plus) pour assimiler les arcanes qui vous mèneront vers la victoire. Si je puis me permettre des recommandations : <br></p><ul><li><p><a href="http://puzzledragonx.com/">PuzzleDragonX.com.</a> PADx est à ce jour -hands down- la meilleure base de donnée sur Pazudora (c’est presque la seule de toute façon). Tout le contenu du jeu @JP ou @NA/EU y est, mis à jour régulièrement et présenté de manière lisible. Vous y trouverez donc une petite poignée d’articles pour vous aider un peu à débuter (mais on a vu mieux en termes de guides), les détails des donjons, les timings pour les event et donjons urgents (NA seulement pour le coup), et toutes les informations dont vous avez besoin sur absolument tout les monstres du jeu. Et c’est aussi une très bonne source pour trouver des ID de joueurs ; en particulier pour les monstres <b>peu</b> joués. PADx c’est assez indispensable, le <i>stricte minimum</i> si on veut. </p></li><li><p><a href="https://www.facebook.com/groups/PADGlobal/">Puzzle And Dragons Global</a>. PAD Global est un groupe privé (vous devez y adhérer pour en voir le contenu) sur Facebook rassemblant quelques 22000+ joueurs anglophones -au moment où j’écris ces lignes-, jouant sur les trois principaux serveurs, avec une écrasante majorité de joueurs NA. Et dans ce tas se trouvent plusieurs des joueurs les plus expérimentés en NA et EU. Ça a été la première commu que j’ai fréquenté, aussi j’en ai tiré plein de bonnes choses. Ils ont notamment quelques excellents guides/articles, y’a des tas de gens sympa, on se marre bien. Ils sont aussi très rapides pour trouver le nouvel apk quand il y a une update, donc si vous ne voulez pas patienter 24h vous pouvez aller chercher là bas ~ Et pour looter des ID, c’est une <i>mine d’or</i>, moins variée que PADx, mais beaucoup plus <i>abondante</i>.</p></li></ul><br> <div align="center"><a href="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_Fanart_3_ODIN_-_PixivID_51405313.jpg"><img src="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_Fanart_3_ODIN_-_PixivID_51405313.jpg" height="450" width="637"></a><br><b><font size="1"><i> O D I N.<a href="http://www.pixiv.net/member_illust.php?mode=medium&amp;illust_id=51405313">SOURCE.</a></i></font></b></div><br><ul><li><p><a href="http://puzzleanddragonsforum.com/index.php">PAD Forum</a>. Bon le nom parle de lui même, c’est un forum dédié à Pazudora. C’pas indispensable mais pareil, j’y ai passé de très bons moments, ai appris pas mal de trucs spécifiques au lategame et à l’endgame, et lu <i>des guides super détaillés sur des constructions de teams <b>ultra spécifiques</b></i>… rien que pour ça PAD Forum c'est de l’authentique pain béni, garni de truffes. Mais PAD Forum c’est aussi 20 pages pour dire les mêmes choses au sujet de la puissance excessive du Juggler de Crystal Defenders, ou essayer de comprendre l’évolution du metagame… en commençant par se mettre d’accord sur la définition même du terme metagame. À consommer avec du popcorn.</p></li><li><p><a href="https://www.facebook.com/groups/padfr/">Puzzle And Dragons FR - Gawiji</a>. Bon je gardais le meilleur pour la fin. PAD fr c’est PAD Global, mais avec 100 fois moins de monde, que des francophones, et une majorité de joueurs EU (mais quelques joueurs NA et JP quand même). Du coup PAD fr est à échelle humaine. Et c’est grave bien. On est tous un peu meilleurs potes dés qu’il s’agit de Pazudora, c’est rigolo. Pareil, je pense avoir tiré pas mal de protips cool sur PAD fr, et en même temps je pense sans trop exagérer avoir beaucoup apporté à pas mal de monde là bas ; c’est vraiment de l’échange perpétuel et tout. Et on s’y marre grave bien. En fait, je suis tellement attaché à PAD fr que j’ai pas pu me résoudre à quitter le groupe quand j’ai arrêté Pazudora, et je le fréquente même toujours assez régulièrement. Aussi indispensable que PADx je dirai, parce qu’il y a du monde expérimenté. Vraiment un groupe grave cool. </p></li><li> <p><u>Bonus :</u> <a href="https://docs.google.com/document/d/100SDok5T5znKHd6ggBNcKKEUAP8r7E5kp9KfSYNRx7U/edit">ce motherfucking damn guide en or</a>, extrêmement complet et que je trouve d’une pertinence assez oufdingue. Je veux dire. Il a aborde quasiment tout. Genre. Vraiment. C’est une FAQ “pour débuter”, mais j’en ai quand même tiré des trucs (de l’ordre du détail) après plus d’un an de jeu. Y’a aussi une reroll tier list super pertinente à laquelle vous pouvez complètement vous fier. Non vraiment si vous avez la patience de lire ce guide (ce que je vous recommande avec insistance (même si c'est en plusieurs fois)), vous aurez la réponse à l’immense majorité des questions que vous vous poserez avant d’atteindre le late/endgame. </p></li></ul><br><div align="center"><a href="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_Fanart_4_Sandalphon_-_PixivID_51351097.jpg"><img src="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/PZDR_Fanart_4_Sandalphon_-_PixivID_51351097.jpg" height="450" width="645"></a><br><p><font size="1"><i> Sandalphon. Best. Husbando.<a href="http://www.pixiv.net/member_illust.php?mode=medium&amp;illust_id=51351097">SOURCE.</a></i></font></p></div><br><p>VOILÀ. VOUS SAVEZ TOUT.<br></p><br><p>Ha ha non pas du tout. J’ai pas mentionné X millions de trucs, mais je pense que j’en ai *suffisamment* dit. Le reste je vous laisse le découvrir par vous même. À supposer bien sur que vous le vouliez.<br>En ce qui me concerne j’ai arrêté le jeu il y a peu. Beaucoup trop chronophage pour moi car Pazudora a déclenché mon <i>zèle</i>. Quand j’ai commencé Pazudora, j’en ai vite chié (surtout au niveau du rang 40) et me suis démerdé pour trouver (et <i>e n g l o u t i r</i>) des ressources et de l’aide parce que mon entourage connaissait pas le jeu à l’époque. Bon l’avantage du coup c’est que je me suis vite retrouvé à connaître la chose quasiment par coeur, ce qui m’a permis de guider pas mal de monde. <br>À priori avec tout ceci vous ne devriez pas galérer autant. Ou du moins, je l’espère. Comme ça j’aurai pas trop besoin d’écrire moi même un guide m’voyez-vous ° 3°~ <br><br></p><p><b>TL;DR</b> (je vous en veux pas pour le coup (mais big GJ si vous avez tout lu, je vous coeur avec les mains)) : Pazudora c’est <i>grave bien</i> j’ai mis les liens vers diverses ressources pour faciliter la progression, jouez-y, ça ne mange <i>pas</i> de pain, y’a plein de mécaniques bien, c’est <i>rempli de waifu et de husbando</i>, garanti 100% satisfaction, 101% larmes, 109% gratuit, 200% RNGesus.<br></p><br><p>Sinon vous pouvez aussi y jouer dans vos toilettes. Mais c'est moins rigolo. Je crois.</p><br><br><div align="center"><img src="/img/blog/upload/1_Pazudora_Puzzle_dragons/Verdict_PZDR_V6.png" height="226" width="649"><br><p><font size="1"><i> GJ à l'artiste pour cette Xiao Qiao super cute <a href="http://www.pixiv.net/member_illust.php?mode=medium&amp;illust_id=51285199">SOURCE.</a></i></font></p></div><br><br><p>J’y rejouerai volonti- attendez, <b>NON</b>.<br></p>Sat, 29 Aug 2015 15:20:58 +0200jeu vidéosmartphonepuzzle & dragonswaifuhusbandoALERTE GROS PAVÉle nombre de mot je vous jure sur SHIRUNO que c'est pas fait exprèsBon c'est plus drôle y'a des EDIT donc ça marche plusBigre bougre, un nouveau blog (meilleur titre jamais)https://www.bsolife.fr/blog/post/0_BSOL_Ouverture_Bienvenue/CA Y EST.<br><br>Oui c'est bizarre de souhaiter la bienvenue par un "ça y est", mais faut savoir que BSOL est un projet qui a été évoqué il y a déjà plus de <i>deux ans</i>. Est-ce qu'il faut deux ans pour faire un site (à plus forte raison, un blog) ? Non, j'en doute très fortement. Sauf quand je fais parti de la team, surtout quand c'est moi qui lance le projet, là ça devient tout de suite beaucoup plus compliqué. <br><br>Donc ouip. Deux ans.<br><br><div align="center"><img src="/img/blog/upload/0_BSOL_Ouverture_Bienvenue/YKyu_-_PP_CTC.png" alt="" height="250" width="250"></div><br><br><i><b>Bienvenue sur Blue Screen of Life</b></i>, notre nouveau blog. Je dis notre, car derrière on est 4. Sans entrer trop dans le détail (il y a une page "<a href="http://bsolife.fr/a-propos">à propos</a>" pour ça :&gt;), si vous fréquentiez jadis mon précédent blog -le défunt <a href="http://ligh-kyu.over-blog.fr/">Ota-Kyu</a>-, vous nous connaissez déjà Eika et moi, et nous sommes ravis de vous savoir de nouveau ici ~<br><hr id="excerpt-separator">Pour les autres, brièvement (ha ha, non) ; je me présente généralement sur les internet en tant que <b>YamaKyu</b> (ou YKyu, ou Kyu) otak'/geek <i>zélé</i> (et un peu égocentrique) à mes heures perdues, accro à <a href="https://twitter.com/Lighkyu">Twitter</a> si on veut, et grand amateur de culture populaire japonaise. C'est à dire que -classiquement- des loisirs tels que les jeux vidéo, la lecture de manga ou le visionnage d'anime font parti de mes grands centres d'intérêts. Mais pas que. Je porte également un très fort intérêt pour les chanteurs virtuels, que j'ai découvert -comme pour beaucoup- grâce au phénomène VOCALOID. Typiquement VOCALOID a été l'objet d'un énorme zèle de ma part, long de plusieurs années, et -bien que moindre aujourd'hui- c'est toujours d'actualité. Pour ceux qui ne savent pas, VOCALOID était le sujet numbeur ouane abordé sur Ota-Kyu, au travers d'articles souvent excessivement longs et gorgés de zèle... ce qui m'a permis de me faire une petite place dans le fandom VOCALOIDiste francophone. Peut-être s'est on déjà croisé sur vocaloid.fr d'ailleurs, où j'ai été modérateur pendant quelques années (hashtag nostalgie).<br>Après, au delà de ça, j'ai eu bien des occasions de constater que ce zèle peut s'attacher à à peu n'importe quoi, même des choses qui peuvent paraître insignifiantes ou qui -du moins- ne méritent pas <i>tant</i> d'attention. Si vous voulez, je ne choisis pas ce qui """déclenche""" mon zèle concrètement, hu hu ~<br>À part moi, sur Blue Screen of Life vous pourrez lire occasionnellement des posts d'<b>Eika</b> (que vous connaissez déjà un peu si vous fréquentiez Ota-Kyu à l'époque (tout de suite les grand mots là)), et de <b>Nomeji</b>, nouveau venu dans le team, que vous connaissez peut-être déjà aussi <a href="https://twitter.com/nomeji_">via Twitter</a> par exemple. Enfin, BSOL ne s'est pas créé tout seul mais tourne sur LighP, un CMS développé par <a href="https://twitter.com/emersion_fr">Emersion</a>, qui se dévoue corps-et-âme à faire en sorte que Blue Scree of Life tourne bien, soit adapté à mes caprices, s'enrichisse de fonctions (car pour le moment c'est un espace très épuré c'est vrai) et ne devienne pas Blue Screen of <i>Death</i>. T'es BSOD-Man ou tu l'es pas. <br>En l'occurrence, je suis un <i>BSOD-Man</i> autoproclamé. Oui je suis de ces gens ayant "une excellente capacité à détecter et mettre en lumière les pannes et anomalies". Si vous ne voyez pas où je veux en venir, je vous invite un jour à vous caler une heure ou deux un soir avec du popcorn et à lire <a href="https://twitter.com/hashtag/BSODManStrikesAgain?f=tweets&amp;vertical=default&amp;src=hash">#BSODManStrikesAgain</a>, <a href="https://twitter.com/hashtag/ShirunoStrikesAgain?f=tweets&amp;vertical=default&amp;src=hash">#ShirunoStrikesAgain</a> et <a href="https://twitter.com/hashtag/shiruno?f=tweets&amp;vertical=default&amp;src=hash">#Shiruno</a> sur Twitter (vraiment tout parce que Twitter vous en masquera la majorité par défaut), vous comprendrez ainsi pourquoi j'ai choisi ce nom pour le blog et ferez par la même occasion la connaissance de Shiruno, mon ancien PC, autoproclamé <b>PC le plus charismatique de tout les temps</b> et strongest waifu.<br><br>Bon du coup tout ceci vous fait une belle jambe mais ça dit pas de quoi on va causer sur BSOL. Je pourrais dire, "de tout et de rien", mais ça ne veut rien dire, ce qui n'est pas pratique. Cependant, c'est vrai que c'est difficile de savoir ce dont on va causer à terme parce qu'on a plein d'idées, mais quand je regarde les articles actuellement en projets ; jeu vidéo, anime, et manga sont logiquement des sujets souvent abordés. Mais pas que, attendez-vous notamment à ce que je me mette sans crier gare à causer de J-Music ou de chanteurs virtuels. En ce qui me concerne en tout cas, tout ce qui "déclenche mon zèle" peut faire l'objet d'un post excessivement <i>long</i> et dégoulinant de PASSION ; vous ne serez donc vous qu'à moitié surpris si un jour on se mettait à causer de roller, ou de mon amour débordant pour Jitter Doll, ou de mon intérêt démesuré pour le Triangle d’Été que constituent les étoiles Altair, Deneb et Vega, ou du fait que Trello c'est grave bien, ou de Star Wars KOTOR, ou de ALYS, ou de Disgaea, ou de Shiruno tiens, ou de MLP, ou de mes interminables escapades sur Pixiv, etc... Des trucs chouettes quoi. Bon pour certains je plaisante. À vous de trouver lesquels ° 3°~<br><br><b>Bref.</b> Blue Screen of Life est voué à être un peu plus qu'un Ota-Kyu 2.0 ; un blog qui nous permettra à Eika, Nomeji et moi d'aborder et partager avec qui le veut bien des sujets auxquels on accorde de l'attention et du temps. C'est notre petit bout d'internet si on veut ! Mettez-vous à l'aise et enlevez vos chaussures, dans quelques jours on parlera de.... je vous laisse un indice (gros comme un <b>camion</b> (private joke de qualitay)).<br><br><br><div align="center"><img src="/img/blog/upload/0_BSOL_Ouverture_Bienvenue/YKS_Pixiv_38668997.jpg" alt="" height="599" width="534"><br><i><font size="2">Je suis toujours ultra fan de ce fanart putain il claque tellement. <a href="http://www.pixiv.net/member_illust.php?mode=medium&amp;illust_id=38668997">SOURCE</a></font></i></div>Thu, 27 Aug 2015 16:13:46 +0200BSOL's lifeanimejeu vidéomangawhateverde toute façon c'est le premier post